Chronique

GREAT WHITE - RISING / Frontiers Records 2009

L’infatigable grand blanc revient 2 ans après un retour Presque inespéré, nous offrir une leçon de hard rock à l’ancienne. Près pour un nouveau voyage dans le temps ?

Un début bien blues vient nous accueillir pour un « Situation » qui balance pas mal. D’entrée on est replongé sans grande difficulté dans la magie de ce groupe. Le refrain est immédiatement reconnaissable et mémorisable, bref un bon single pour débuter. On poursuit sans changer de registre pour « All or nothin’ » qui groove bien, un bon gros mid tempo, à la ZZ Top qui pulse grave. Décidément c’est toujours aussi bon de retomber sur ces groupes là, quelle nostalgie agréable.
Intro sur des percussions pour un « I don’t mind » mélodique. Jack Russel dans sa manière de chanter me rappelle le grand Robert Plant, pour un titre qui d’ailleurs aurait pu être sur le premier album solo de Mr Plant. Une très bonne chanson qui fait tout chose. On reprend le bon gros rock décapant avec « Shine » qui vient nous insuffler un air des 80’ pour notre plus grand bonheur. Cette fois ci encore la mélodie prend le dessus sur le hard décapant mais bon pas de quoi fouetter un chat.
Par contre avec « Loveless » on est en train de tomber dans une sorte de nia, nia pas terrible, qui plombe l’intérêt de l’album, dommage. « It is enough » est encore un titre mou, qui calme les ardeurs, pas que ceci soit mauvais mais trop enchaîné ça commence à être lourd !
Comme si cela ne suffisait pas une petite ballade avec « Last dance » histoire de vous endormir. Certes jolie et agréable elle passe bien, mais qu’est ce qu’on commence à ce faire chier à l’écoute de cet album. Ça à l’air de bien repartir avec un très bon « Danger zone » qui reprend le bon hard qui envoie des pieds. Le pré-refrain ainsi que le refrain sont tout simplement énormes vous donnant une sacrée pêche : Enfin !!
Grosse batterie pour la groovy « Down on the level » qui rappelle presque Extreme avec ses quelques cuivres. Un deuxième titre consécutif qui fait plaisir et donne envie, de remuer son cul. En tout cas cette assemblage Extreme / Motley Crue chez Great White étonnant. Par contre on reprend trop vite les mauvais travers avec « Only you can do » qui semble être une ballade acoustique comme Led Zeppelin en proposait durant le début des 70’. Bien sans plus.
Un orge ouvre « My sanctuary » qui est une énième ballade, très américaine celle-ci, avec harmonica est tout le tralala.
Pour terminer rien de mieux qu’une petite reprise avec l’immense « Let spend the night together » des Rolling Stones, qui me rappelle de très bons souvenirs. Une reprise très proche de l’original mais celle-ci étant tellement extraordinaire que l’ont ne peut le leur reprocher.

Conclusion : Great White nous sort un album en demi-teinte. Beaucoup trop de moments calmes qui plombent un album qui commençait pourtant bien. Et oui le grand blanc vieillit et à du mal à être toujours aussi mordant : dommage, un grand nom est en train de s’éteindre.
 
Critique : Lionel
Note : 6.5/10
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