Chronique

WASP - BABYLON / Demolition 2009

Notre cher Blackie Lawless est de retour, infatigable lui aussi, pour nous présenter un nouveau concept d’album sur les quatre chevaliers de l'apocalypse. Un album qui je l'espère sentira moins le réchauffé que son prédécesseur !

Ça envoie direct sur un « Crazy » qui a tout du tube en puissance ! Un hit à la Wasp qui rappelle étrangement le Mercy de Dominator. Malgré les qualités indéniables de ce titre qui te fait taper du pied et chanter à tue tête un refrain énorme, l'originalité et la nouveauté en prennent déjà un très sérieux coup. Raté, passons... « Live to die an another day » poursuit sur un rythme moins entrainant. Là aussi sortie tout droit du moule Lawless, cette petite chanson ne laisse pas de souvenir impérissable jusqu'au refrain qui se retient mais bon, pas des meilleurs tout de même. Bon on ne peut pas dire que pour l'instant l'album soit une réussite.
« Babylon's burning » est encore une fois beaucoup trop proche du répertoire de Wasp, il semble sortir de Crimson Idol, non mais là c'est pousser le bouchon trop loin !! Reconnaitre une patte c'est une chose mais s'auto-pomper (dans le sens de la copie car je sais qu'avec Wasp ça peu vite dévier… toujours pas de jeu de mots !), c'est navrant ! Allé peut-être un titre bien !? Presque, car le titre suivant est terrible mais « Burn » est la reprise du célèbre Deep Purple (encore une !!). Je ne savais pas que cette chanson traitait des chevaliers de l'apocalypse ! Bon, bien mais beaucoup trop entendue !
Espoir, espoir vient à moi, pour « Into the fire » ! La ballade de l'album qui est toujours un grand moment chez Wasp est aujourd'hui moins larmoyante mais efficace. Enfin un bon point ! Avec ce petit plus « Thunder red » débarque, et envoie des pieds. Pour une fois ça semble mieux, un titre pour le live qui rappelle l'album Helldorado. Bien sympathique.
Regonflée à bloc « Sea of fire » débute étrangement elle aussi comme Crazy, donc comme Mercy, (vous suivez toujours) et poursuit sur un titre puissant mais qui reperd toute crédibilité. Quand on arrive presque à se copier sur un même album, il y a un problème non !? Deuxième ballade qui reprend le même concept maintes fois usé et qui même s'il fait encore effet, s'atténue au fur et à mesure du re-sucé (décidément j'y tiens au double sens... toujours pas de jeu de mots !), donc « Godless run » bien sans plus.
On termine enfin, avec une deuxième reprise « Promise land » de Chuck Berry (repris aussi par Johnny Hallyday) qui termine notre album sur une touche fun, qui fait du bien après le piètre spectacle que Blackie et sa bande nous ont présenté !! sniff...

Conclusion : voilà on y est arrivé à l'album de trop de Wasp !! Après un Dominator à la limite, Blackie vient de la pulvériser avec cet album fade sans aucune idée nouvelle, à oublier très, très vite...

 
Critique : Guillaume
Note : 4/10
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