Chronique

SPIN GALLERY - EMBRACE / Frontiers Records 2009

Né officiellement en 2004, suite au premier album, entre Kristoffer Lagerström et Tommy Denander, Spin Gallery a su marquer les esprits en proposant une musique inspirée des années 80 mais remaniée avec un son plus moderne et accrocheur. Pour cet Embrace, Le duo a passé pas moins de 18 mois à peaufiner les titres de l’album à fin de proposer le meilleur de chaque titre.

Il faut constater que ce long travail n’aura pas été vain, bien au contraire. Une fois l’album lancé, nous sommes plongés dans un univers bien connu mais remanié de telle façon que les influences se ressentent mais ne sont pas trop oppressantes voire lassantes. Au contraire, les inspirations pris et là à des grands comme Toto, Pink Floyd, Survivor ou encore Genesis période Peter Gabriel. Pas tout dans le même titre bien évidemment.
On pourra avoir un titre très rock mélodique avec une grande ligne de clavier, comme un autre avec un solo basse par exemple. Une chose bien innovatrice car rare, et comme c’est bien fait, le plaisir se savoure encore plus. Sans oublier bien entendu les traditionnels soli à la guitare, les ouvertures avec une guitare acoustique donnant plus de puissance aux morceaux.

Mais il y a tout plein d’autres surprises, avec par exemple la participation de Supers artistes, avec un grand S, comme Dan Reed, et surtout (pour moi) la participation de Robin Beck qui a un timbre vraiment magnifique et puissant. Ce morceau « Just a momentary why » restera certainement la tuerie de cet album. Un hit qui fait bien mal (enfin, beaucoup de bien).

Tout au long de cet Embracen Kristoffer et Tommy vont nous proposer des titres chacuns plus intéressants et variés les uns que les autres ; sans pour autant nous lasser de part le côté répétitif et déjà entendu de ce style de musique qu’est le rock mélodique.

Conclusion : cet album marquera certainement un point final aux bonnes sorties de 2009 et sera au passage à glisser dans la discothèque à côté de vos favoris comme Toto, Genesis, Journey, Kenny Loggins et compagnie.
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
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