Chronique

DREAM EVIL - IN THE NIGHT / Century media 2010

Voici le cinquième opus de ces défenseurs du vrai métal, qui depuis huit ans poursuivent leur bonhomme de chemin, avec de sacrés albums dédiés au cuir, chaines et autres clichés de notre musique préférée. Enfourchez vos Harley on est parti!

Dès l'entrée de « Immortal » on retrouve notre Dream Evil en pleine forme, qui nous offre un très bon titre de heavy fraichement débarqué. Comme d'hab le son est colossal et les intervenants sont en place avec un Niklas en voix. L'apport d'une section de chœurs guerriers rappelant immédiatement Manowar, sonne très bien et renforce leur univers. « In the night » poursuit à grand coup de clichés à fond (les paroles du refrain sont sans équivoque !) mais ce bon mid tempo, balance la sauce de fort belle manière. Guerrier à souhait.
Avec « Bang your head » on entre dans le titre taillé pour le Live, le vrai à reprendre en chœur, poumons tout déployés ! Niklas se prend pour Rob Halford ce qui, là, est tout naturel, même si j'aime pas trop ce genre d'intervention chez lui. Un pur hymne. On accélère le rythme avec un « See the light » d'enfer. Le refrain plus mélodique permet à Niklas de faire parler la poudre et de me satisfaire que mieux. Alors je vous rassure, je sais que tout ça est déjà vu, mais je ne sais pourquoi ce groupe arrive encore à me faire vibrer après cinq albums du même contenu.
Avec « Electric » on ne réfléchit pas. Un titre à l'ancienne qui pulse à mort. Une certaine surprise qui me fait headbanger comme un damné !! C'est ça qu'est bon ! Je remonte mon cuir qui glisse à force de sauter pour l’arrivée de « Frostbite » au riff rouleau compresseur. Plus méchante que ses devancières elle retrouve notre bon vieux moment viril qui sent sous les bras. Et « On the wind » r'accélère le rythme pour que nos cheveux puissent voler au mieux à travers la pièce. Là encore du pur qui déboite très 80's avec en prime un très bon solo de Daniel Varghamne. Par contre les Oh, oh oh à la Hammerfall pas terrible !
Place au moment pour nos guerriers aux cœurs tendres avec « The ballad », dont on n’a pas besoin de préciser ce qu'elle est ! N'empêche que méchamment conventionnelle elle passe bougrement bien, et je rajouterai aussi qu'elle est très jolie. Une très bonne ballade heavy, réussie par un groupe peu coutumier du fait. Fini la douceur avec « In the fires of the sun » qui dépote sa mémé. Du gros du speed et t'arrache les cervicales.
Toujours pas rassasié je m’entreprends un « Mean machine » de bonne facture. Un titre au riff cavalant qui nous donne envie de chevaucher cheveux au vent pour délivrer la princesse et en suite lui faire voir ce que c'est un homme, un vrai. Et oui guerrier mais pas poète et d'ailleurs l'hymne « Kill, burn, be evil » en est la preuve ! Du gros métal pour faire des barbecues entre amis, boire des bières et scander un refrain l'épée en plastique à la main !
Dernière pierre de l'édifice true plus vrai que moi je meurs, avec « The unchosen one » qui pourrait avoir un rapport avec le titre de leur premier album (The chosen one). D'ailleurs l’apparentée ne fait plus de doute dès l'entame de celle-ci. Une suite ou sœur jumelle pessimiste, que voici et qui permet au groupe de re-fleurter avec le symphonique pour un résultat bon mais rigolo.

Vu que nos amis Suédois aiment prendre soin de leur fans, ils nous proposent deux bonus, un de jazz manouche et l'autre d'électro végétarien... non mais vous le croyez !!! « Good nightmare » est du pur et dur qui t'arrache les testicules et « The return » un speed qui te les pulvérise pour en faire du hachis menu.

Conclusion : Dream Evil a fait ce qu'on attendait de lui. Un album de Pur Heavy True de très bonne qualité, qui continu à me faire plaisir. Alors la grande question du second degré qui se pose en ce moment, peut-être un sujet de débat que je vous laisse pour vous occuper. Moi perso je préfère me contenter de leur musique sans me prendre la tête. Pour moi le dernier survivant du True de qualité qui me fait encore bander !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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