Chronique

TEN - HERESY AND CREED / Frontiers Records 2012

Un an après l’album “Stormwarning” annonçant le retour du combo anglais TEN, mené par Gary Hughes, le groupe revient sur les devants de la scène avec “HERESY and CREED”. Tout d’abord, la pochette, ce qui m’interpelle, c’est son style rappelant grandement celle de l’album de THE MAGNIFICENT (album monstrueux au passage). Cet album n’est pas annoncé comme un album conceptuel mais pourrait bien l’être à la vue de la pochette et des titres des chansons. Êtes-vous prêt pour la croisade ?

Qui dit album ‘conceptuel’ dit intro. Par conséquent, quoi de mieux que de débuter avec « The Gates of Jerusalem » qui logiquement est empreint d’une ambiance orientale, nous plongeant dans une ère lointaine et épique. Un son clavier moderne et électronique se met en place pour lancer « Arabian nights » qui se voit être un bon titre de rock mélodique au solo saisissants avec une ambiance… arabique ; Original non ?! Première surprise, Gary Hughes, donnant plus de sensation que sur son dernier album solo (album irritant il faut le dire). Ici, ça passe bien. On durcit l’ambiance sur « Gunrunning » qui débute fort avec un riff bien tranchant avant de nous plonger dans un rock posé mais de haute volée. Arrivée maintenant du piano, et voilà que « The lights go down » se pointe pour cette fois-ci nous offrir un rock mélodique des plus agréables et bien mélodique. L’ambiance se calme sur « Raven’s eye » et sa guitare acoustique, nous ramenant dans les années 80 avec une certaine mélancolie. Retour au son moderne et électronique sur « Right now » pour entrer dans un titre vibrant et agressif, le tout pour un mid-tempo rappelant un peu Genesis. Finit la sérénité, retour au défoulement avec un titre qui débute comme une furie. Ce « Game of hearts » envoie bien, mais avec un bémol : le chant est un peu trop au dessus de la musique ce qui gène légèrement.

Il la fallait, elle ne nous manquait pas mais la voilà : la ballade. « The last time » est agréable, bien faite (et un peu pompeuse) mais honnêtement, elle casse un peu le rythme donné. Batterie claquante et solo, guitare, et voilà que « The Preistess » arrive. Une sorte de titre mi rock mi pop, mais un peu maladroit et qui dénote totalement du reste de l’album. Assez intriguant ce choix. Retour au gros rock sur « Insatiable ». Ici on retrouve du bon gros rock mélodique, percutant et entraînant, boostant cet album. On retombe maintenant dans une ambiance plus posée et plus mélodique avec « Another rainy night ». Délicat et des plus appréciables, je ne vous mentirez pas. « Unbelievable » remet les choses en place en nous replongeant dans certainement ce qui est le titre à retenir de l’album. Une pure bombe de rock mélodique attrayant et entêtant avec ce mélange old school et moderne. Pour terminer l’album, le groupe nous pond une seconde ballade, complètement inutile. Jolie mais qui sincèrement vient plomber cette dynamique faite juste avant.

Conclusion : un album avec des bonnes choses mais avec quelques titres bien faits, mais qui n’ont rien à faire ou du moins qui casse le rythme de cet album. Un album quand même agréable à écouter.
 
Critique : Lionel
Note : 7/10
Site du groupe : Site du Label Frontiers
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