Chronique

VISIONS OF ATLANTIS - ETHERA / Napalm Records 2013

Après un quatrième album « Delta », et un EP « Maria Magdalena » tous sortis en 2011 et tous deux décevants, voilà que le combo autrichien revient avec son nouvel album « Ethera ». Déjà, la pochette : elle est horrible. Un mauvais dessin sur palette graphique, et tous ces pixels. Pauvre Médusa ! Passé ce (gros) détail, venons en maintenant à l’album et à ses onze pistes.

Le voyage musical se fait avec « The Ark ». Une intro mélodique et douce avant de rentrer dans le vif du sujet. Cliché, mais ça marche toujours quand c’est bien fait. Et c’est à peut prés le cas ici. Le ton monte d’un coup, et le chant arrive. On a l’impression que la voix de Mario est étouffée. Ca s’arrange quand Maxi se pointe et pose sa voix sur ce mid tempo des plus standards. L’album débute vraiment sur « Machinage », qui booste l’ambiance : un titre de power metal mélodique avec un refrain entêtant et marquant, avec des mélodies porteuses et le duo bien en place. Et l’ambiance retombe desuite avec « Avatara ». Une intro un peu longue, et cette arrivée dans cet univers prog mélodique nous donne un bon cout de massue derrière la nuque. On ne change pas la structure des morceaux, nouvelle intro douce et acoustique pour « Vicious Circle » qui est en fait une power ballade, très cliché. « Hypnotyzed » nous remet dans le droit chemin en donnant une intro et un morceau puissant et mélodique. Une fois cette présentation faite, voilà que « Tlaluc’s Grace » arrive, donnant des passages rapides, d’autres plus lourds et agressifs.

Au tour de la seconde bonne pièce de cette rondelle : « Burden of Divnity ». Autant dire que le groupe se lâche sous tous les plans et ça fait bien plaisir. Un titre endiablé et porté par la voix de Maxi, et la guitare de Cris. C’était trop beau pour être vrai. Il le fallait, voilà la ballade. Elle se nomme « Cave behind the waterfall » et est… inutile et d’une banalité complète. Le ton remonte avec « Aeon 19th ». Ici, on revient dans une veine plus puissante et plus technique avec, pour le petit plus, un superbe refrain. Au tour maintenant du titre éponyme « Ethera », une power ballade ; mais bien plus intéressante que les deux précédentes. La douceur se marie bien avec la vivacité des guitares. L’album se termine avec « Clerics Emotion » et la structure traditionnelle : intro douce et un peu longue, montée, chœurs, riffs, couplet, refrain et accélération.

Conclusion : un album avec deux titres qui se démarquent vraiment (Machinage et Burden of Divinity ». Pour le reste, le son est bizarre : batterie claquante, guitare trop en avant, et les voix étouffées par moments. Quand aux compos : l’ensemble est un peu trop standard.
 
Critique : Lionel
Note : 5.5/10
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