Chronique

ALICE IN CHAINS - THE DEVIL PUT DINOSAURS HERE / EMI 2013

Il aura fallu attendre 4 ans pour avoir des nouveautés des gars de Seatles, Car après son retour des plus convainquant ainsi qu'une tournée pleine de succès, rares furent les moments où le groupe c'est mis en valeur. Alors rattrapons le temps perdu !

On débute par le single « Hollow » qui montre que le groupe poursuit là où il nous avait laissés avec son précédant opus. D'entrée le duo de voix est très entrelacé et efficace. Un très bon morceau qui rassurera les fans. « Pretty done » continue toujours dans l'univers si particulier de nos américains. Il faut dire que la bande à Jerry Cantrell est très douée dans les ambiances distordues et mélancoliques. La basse imposante de Mike Inez arrive pour « Stone », puis la guitare toute aussi lourde vient à nous pour nous assommer. Un mid tempo qui ne respire pas la bonne humeur, mais dont les idées parsemées sont lumineuses !
« Voices » est un bain de fraicheur acoustique bien venu qui permet à l'auditeur de souffler un peu. À nouveau le groupe montre son immense talent dans ce style. Par contre la title track « The devil put dinosaurs here » reprend ce que le groupe fait de mieux !c'est du lourd et sombre qui vous glace le sang ! On sent qu'à nouveau le groupe ne lésine pas sur les atmosphères lugubres mais somptueuses.
« Lamb monkey » semble nous faire réellement replonger dans la période 'Dirt', tant elle semble en être extraite ! Il semblerait presque que les regrettés Layne Stanley et Mike Starr soient présents avec nous. Avec « Low ceiling » on respire à nouveau avec un titre plus aéré qui fait du bien, car le moral été bien plombé !! Un super titre mélodique à se mettre entre les oreilles !!
Par ces temps qui courent un petit « 
Breath in the window » est le bien venu. En restant dans un style plus 'soft' ce morceau fait bien référence à son titre. Une très agréable sensation à son écoute.
On retrouve notre acoustique toujours aussi exquise avec « Scalpel ». Une bonne dose de rock à écouter sans modération. A croire que cet opus à réellement deux visages.
La guitare saturée revient en force avec le riff simple et efficace de « Phantom limb ». Un titre qui devrait prendre toute sa dimension sur scène ! Rien à reprocher ! « Hung on a hook » est la ballade de cet opus, qui passe comme une lettre à la poste tant elle transpire de sincérité ! Un moment intense et particulier.
On termine avec « Choke » un dernier mid tempo lourd et sombre qui clôt comme on a commencé.

Conclusion : Alice In Chains reste égal à lui même et nous le prouve à nouveau avec cet opus hors du temps, mais diaboliquement bon !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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