Chronique

LANA LANE – LADY MACBETH / Frontiers Records 2005

Pour fêter son dixième anniversaire, Lana Lane nous propose un concept album basé sur la grande œuvre Shakespearienne de la très sinistre Lady Macbeth. Niveau line up, j’en ai jamais vu un tel : trois guitaristes, deux bassites, un synthé, un batteur, une personne pour les chœurs et bien Lana Lane au chant. Ca en fait du monde. Les présentations sont faites, William Shakespeare peu ouvrir le bal.

Arrivée douce au piano pour « The Dream That Never Ends ». Et quand la voix de la douce Lana arrive, je me sent porté. Petit break, et la basse arrive avec la batterie. On recadre les choses et on revient dans un registre plus mélodique et direct. Une belle claque de part les mélodies mais aussi la puissance de ce morceau porté par ce chant énorme, et les montées dans les cordes. L’alternance puissance / douceur est superbe au moment du refrain. Une bien belle ouverture.
On continue avec « Someone To Believe ». Intro synthé très Jean Michel Jarre appuyée (qui sera présent tout au long du morceau d’ailleurs) par la suite par les autres instruments. Un mid tempo sympathique, un refrain énergique et enchanteur. Décidément, Lana a tout pour nous faire craquer. Un p’tit solo guitare et hop on repart sur le chant.
« Our Time Now » se présente très bien, avec grâce même. Une entrée calme et harmonieuse emportée par une douce voix. Une superbe ballade se monte et c’est vraiment super. Une superbe berceuse ou machine à emballer.
« Summon The Devil », directe et impétueuse. Un mid tempo agressif tout en restant mélodique. Un refrain puissant et d’enfer mené par la basse principalement. C’est calme mais qu’est ce que c’est intense. Les performances des musiciens sont vraiment impeccables.
Le futur ? Et bien là c’est vite (façon de dire) réglé avec « No Tomorrow », qui arrive doucement d’ailleurs. La douce voix de Kelly vient appuyée celle de Lana. La guitare se fait entendre et le ton monte un peu pour arriver dans un registre plus rock avant de retomber dans cette ambiance calme avec une batterie militaire….
« Shine On Golden Sun » arrive de façon très médiévale avec des riffs guitare rapide mais sensibles. Un violon en fond pour harmoniser le tout, et on change de registre pour venir dans un rock symphonique avant de faire un retour sur l’ambiance calme. Un alternance continuelle sur ce titre forte agréable il faut le dire.
Au tour de « The Vision » de se faire voir et entendre. Et ça se fait d’une manière plutôt calme, avec des chœurs et un synthé. Une douce envolée qui restera comme ça tout le long de ce morceau instrumental. Un moment de bonheur intense et reposant.
Un peu de Helloween ? Ah non pardon…. Là c’est « Keeper Of The Flame ». Mais ça le pourrait grandement car niveau musical, cela se rapproche beaucoup. Un speed métal bien bon avec une basse déchirante, une batterie bien titillée, et des guitares éclatantes. Un chant impeccable, un solo guitare tueur et le synthé en fond. Le must de cet album ce titre. Une vrai bombe comme je les aime. Presque six minutes de bonheur.
Déjà l’avant dernier titre pour cette rondelle (déjà !!!) et cela sera avec « We Had The World ». Une arrivée douce qui balance notre corps doucement de droite à gauche. Je fonds encore une fois sur la voix de Lana qui est délicieusement douce. Une nouvelle ballade bien attrayante pour ce concept album.
On finit l’histoire avec « Dunsinane Walls ». Le piano est maître pour l’ouverture du morceau et la clôture de l’album. La flûte vient se coller avent de laisser place au chant. Un nouveau morceau calme et envolé pour conclure superbement cette rondelle.

Conclusion : La reine du rock symphonique nous propose là un superbe album que l’on se doit avoir si on est fan de mélodies, de puissance mélangée avec la douceur. Une bien belle performance avec un tempo général calme mais bien bon. Sans oublier le petit bonus, hop, le clip vidéo de « Someone To Believe ».
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
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