Chronique

ALMAH - UNFOLD / Scarlet records 2013

Edu Falashi débarrassé d'Angra se fait plaisir avec son groupe et nous propose, en cette fin d'année, son 4ème opus. Après une évolution plus personnelle allons voir vers où nos Brésiliens sont arrivés.

Ça débute très fort avec un « In my sleep » rapide et rentre dedans qui poursuit sur la voie tracée par Motion. Un bon départ. Intro calme pour « Beware the stroke » qui ne le restera pas, la suite bien heavy rappelle Avenged Sevenfold et prouve qu'Almah a durci le ton !! Pas mal mais reste assez impersonnel.
Gros riff méchant pour « The hostage » qui voit un Edu plus agressif qu'a l'accoutumé. J'avoue que malgré l'effort, elle reste peu accrocheuse et ne fait pas l'effet escompté. Place à la ballade « Warm wind », un moment toujours bien sympa et envoûtant grâce à la voix d'Edu. Et bien ici c'est presque réussi. La voix est parfaite, la chanson jolie, mais il manque un peu de personnalité pour être totalement convaincante.
Place à « Raise the sun » et son petit piano sur des couches de guitares bien grasses. Une sorte de single sympathique, mais à nouveau on reste un peu sur notre faim. On lorgne presque vers le Trash avec « Cannibals in suits », qui apporte son lot de testicules à cet opus. Une bonne surprise.
À nouveau on retrouve notre petit piano avec de grosses guitares pour la mélodique « Wings of revolution » très réussie et parfaite pour fédérer les fans de bon métal mélodique.
Du bon speed qui déboîte débarque avec « Believers » qui nous rappelle Angra. On sent depuis quelques titres plus de réussite. Une nouvelle preuve !
« I do » retrouve l'ambiance du début de l'album. Un titre entre deux rythmes qui peine à accrocher sauf lors d'un très joli refrain mélodique. « You gotta stand » débute tranquillement avant de se transformer en un mid tempo très US et au refrain presque Fm. Une bizarrerie pas trop mal.
Deuxième début calme avec « Treasure of the gods » qui nous offre par la suite un très bon titre de power métal presque prog. Surement le meilleur titre de l'opus.
On termine par « Farewell » une jolie ballade au piano, qui clôt de manière mélancolique cet opus rentre dedans.

Conclusion : Almah poursuit sa route avec un opus convenable à qui il manque un peu d'audace pour pouvoir se détacher et marquer réellement les esprits. On y est presque.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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