Chronique

TUATHA DE DANANN – TROVA DI DANU / Underclass music 2005

Autant vous dire que le matin quand je me lève, il me faut du temps pour me réveiller histoire d’avoir la pêche après pour toute la journée. Mais alors là, avec cette rondelle brésilienne et ce groupe qui nous propose du super Celtic Folk Metal, je peux vous dire que c’est la patate assurée toute la journée si vous vous levez avec (ce que je suis en train de faire d’ailleurs). Allez, c’est parti mon kiki.

Ca attaque fort avec « Bella Natura » : nappe de synthé, flûte festive grandiose, batterie, guitares, basse et le chant arrive. Une pure merveille avec cette voix claire et joyeuse qui, sur le refrain devient agressive mais de toute beauté. Le solo à la flûte est énorme tout simplement. Le couplet est superbe. Un titre énergique qui nous donne une bonne donne de vitamines d’entrée.
On enchaîne avec « Lover Of The Queen ». La mandoline et la flûte ouvrent le bal. Arrivée de Bruno au chant sur un rythme dansant, les chœurs se faisant entendre sur le refrain, une guitare au solo bien bon. L’envie de danser monte de plus en plus, tout en ayant une envie de headbanguer. Après le solo, une partie chant calme et semi acoustique se met en place avant que le côté festif revienne pour nous exciter encore plus. Et que dire du refrain avec les chœurs accompagnés seulement par la batterie….
Troisième titre et c’est « Tir Nan Og » : intro très joyeuse et rapide. Un mélange de celtic et country qui est très bon. Montée en puissance pour le chant, suivi d’un passage instrumental bien bon. Ca continue encore et encore, mais quel délice. Une douceur à laquelle on ne pas résister, tout comme devant une jolie fille (ou mec pour les filles). Un nouveau duo guitare acoustique / chant de toute beauté. J’ai du mal à m’en remettre.
On continue la série de baffes avec « De Danann’s Voice » qui ouvre le morceau avec guitare acoustique, chant féminin (merveilleux), cornemuse (superbe). Court mais intense.
Alors là c’est encore une bonne surprise avec ce « The Lands Revenge ». Arrivée douce et ambiance détente : de la douceur et de la délicatesse uniquement. La flûte est reine de cérémonie jusqu’au break où tout s’accélère et se déchaîne pour une musique endiablée et festive. Cervoise à l’ordre du jour, banquet avec sangliers… il ne manque plus de nos amis gaulois Astérix et Obélix, Assurancetourix s’occupant du génial solo à cordes sur la fin du morceau.
Un titre au nom assez impressionnant pour « Spellboundance » qui lui aussi arrive à la flûte, calmement, puis, qui s’embelli et se rempli de joie. Petit tempo pour le début de ce morceau avec un chant dominant (de façon calme et posée). Un refrain où les chœurs nous régalent avant de reprendre un rythme et une ambiance calme et presque divine ; mais très mélodieuse.
Un morceau au nom intéressant : « Believe : It’s True ». La guitare s’occupe d’ouvrir la fête, accompagnée par la flûte et le chant. La voix monte de quelques octaves, l’ambiance s’emballe doucement pour une ambiance festive et bim bam boum c’est la grosse laque qui fait bien male. On emballe tout le monde avec ce morceau épique vraiment énorme avec quelques voix de celtes en fonds pour rendre l’ambiance encore plus réaliste que ce qu’elle ne l’est déjà.
On continue sur « The Arrival » qui lui se faire entendre de suite : instruments électriques avant une accalmie pour laisser place à une mélodie douce accompagnée avec délicatesse par le chant. Un mid tempo à l’atmosphère celtique orientale. Un break et hop là, ça part à deux cent à l’heure dans un rythme effréné, avec une voix hargneuse, un synthé de folie. Qu’est ce que c’est bon.
Petit (mais qu’est ce qu’il est grand aussi !!)morceau instrumental avec « The Oghma’s Rheel » : guitare festive, mandoline, batterie frappée, flûte enchanteresse. Un bon mélange.
Le titre track se pointe, et ce « Trova Di Danu » arrive avec la mandoline appuyée par une voix féminine. La musique celtique reprend ses droits, toujours avec ce chant féminin en lead. Une patate d’enfer m’envahi, et alors quand le solo prend place… je vous laisse imaginer ce que ça donne : merveilleux. Juste après le chant masculin vient se poser doucement pour embellir cette chanson.
Dernier morceau de cette rondelle avec « The Wheel ». Toujours cette entrée mandoline, guitare et ce côté joyeux appuyé par la flûte. Mais qui s’en plaint ? Pas moi en tout cas. On augmente le rythme un peu. Clappements de mains, on se voit danser. Isabel refait son apparition au chant. Le côté Blackmore’s Night n’est pas loin. Le tempo s’emballe pour une musique puissante et énergique avec un duo au chant impeccable, des passages avec chant agressif, des solos énormes : un happy ending comme dirait les cultissimes Wayne & Garth.
Mais ce n’est pas tout, il y a un bonus track ‘sans nom’ qui est vraiment bon : plus dans une veine heavy et folk mais qui reste tout aussi bon que les autres morceaux.
Ma conclusion : un album énorme qui se doit d’être écouté par tout le monde et qui doit faire partie de votre discothèque. Oubliez Blackmore’s Night, voilà la relève, bien plus énergique et tout aussi festive et celte que nos amis blackmoriens. Mais là ce sont des brésiliens qui arrachent tout. Vivement conseillé.
 
Critique : Lionel
Note : 10/10
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