Chronique

SMASH INTO PIECES - THE APOCALYPSE DJ / Gain/Sony music

Smash into pieces est un groupe suédois adepte de métal alternatif, de musculation, de tatouage et surtout, surtout, du look métrosexuel ambigue.

Evanescence au masculin
Ils ont flow américain, il n'y a aucun doute. Formaté sur un 3:30 bien commercial, mid-tempo de A à Z, la formule est stéréotypée au maximum. Au niveau musical, c'est un ballet sympathique de riffs téléphonés de guitare saturés à bloc et parcourus de quelques pseudo slow piano ou guitare sèche aux mélodies faciles. La production au sens général est resté bloqué en 2000 avec une quantité d'arrangement dont la musique se serait largement passée.

Ceci étant dit, les suédois bénéficient tout de même d'un chanteur dont la voix passe vraiment bien, dont le côté post-grunge rappelle de très loin 5FDP ou Staind. Autre point positif, le côté bateau de la musique est balancé par des soli heavy qui viennent apporter une touche metal qui emballe bien le tout.

Des paroles qu'on espère oublier
Mais comme faut bien enfoncer le clou, il faut parler du chant. Copain de post-it avec Papa Roach, les paroles sont à l'image que donne le groupe : destiné aux adolescents en pleine crise. Tel un boys band du rock, les refrains, ou plutôt les punchlines contiennent des clichés de mots anglosaxon qu'on retrouve dans le top 10 de la variété.

En conclusion : Il n'y a rien d'intéressant à aller chercher dans ce groupe. Pour approcher ce registre, autant aller sur du Nothing More, du Vise Versa... même le dernier Papa Roach, F.E.A.R pourra faire l'affaire.
 
Critique : Weska
Note : 4/10
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