Chronique

STRYPER - FALLEN / Frontiers Records 2015

Les californiens chrétiens sont de retour avec un nouvel album historie de ‘prêcher la bonne parole’.
S’intitulant « FALLEN », c’est avec un visuel très inspiré que cet album nous est présenté.
Débutant avec « Yahweh », le groupe met les choses au clair directement : grands chœurs, break et le rock prend place pour nous enflammer avec un Michael Sweet criard mais carré. Un démarrage fort et puissant, pour un titre qui restera dorénavant dans la partie Best-Of du groupe. Le refrain est tout simplement magique, dynamité par ces chœurs épiques et qui même si ils sont proches d’une chorale et forcément de la connotation chrétienne, ne gêneront pas les athées ou autres croyants. Comme dirait le Mask : Splendide !
S’en suit le titre éponyme « Fallen » qui se lance guitare retentissante avec un cri perçant pour entrer dans un mid tempo heavy rock ténébreux et accrocheur qui s’enflamme sur le refrain histoire d’accrocher un peu plus l’auditeur. « Pride » continue l’avancée musicale sereinement avec cette ambiance musicale propre aux origines du groupe. C’est bien fait et c’est ce que l’on aime. « Big screen lies » vient casser les acquis en se lançant dans un rock percutant, plus heavy et plus percutant au niveau de la batterie (où Robert Sweet nous fait bien plaisir) façon années 80. « Heaven » arrive quand à elle de manière plus légère et retentissante que les autres mais avec tout autant d’agressivité. Ici les mélodies sont plus joyeuses mais gardent cet esprit battant présent. Une petite déclaration d’amour rock ‘n roll se fait sur « Love you like I do » et l’on ne s’en plaindra pas. Entre chœurs, riffs et toujours cette voix de Michael si particulière, le tout s’enflamme sur un refrain inspiré et accrocheur.

Au tour maintenant d’une ballade, « All over again ». Elle arrive au bon moment, donnant ce changement de rythme nécessaire pour ne pas sombrer dans une routine et nous plonge dans un moment de tendresse imparable. Le moment de douceur terminé, « After forever » se charge de nous remettre dans le bain avec son rock racé et mélodique Oz Fox et Michael Sweet se livrent un duel plaisant avec leurs guitares. Le tout s’embrase avec « Till I get what I need », rapide, mélodique et porteur. Une des petites pépites à retenir de cet album car elle met diablement le feu au corps. Et pour ne pas nous dérouter avec le changement de rythme engendré par « Let there be light », c’est avec un esprit rebelle et agressif que la musique prend place pour nous élever au moment du refrain avec une nouvelle fois, cette alliance chœurs / voix lead vraiment prenante. La pression n’a vraiment pas le temps de retomber car « The Calling » vient se glisser rapidement dans notre système auditif et se voit être un nouveau hit qui servira d’introduction à la dernière pièce de l’album « King of Kings », qui là encore entre heavy rock, mélodies, hargne et puissance nous met le coup de grâce.

Conclusion : Avec toutes ces années d’activités, Stryper arrive toujours à surprendre et nous propose là un très bon album, varié, accrocheur et vibrant incluant pas mal de hits.
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Stryper
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