Chronique

SILVERTRAIN - WALLS OF INSANITY / Brenus music 2016

Voilà un groupe qui semble sortir d'un passé très lointain puisque le groupe était déjà actif à la fin des 70'. Après une disparition et une réapparition passées sous silence les voici avec un nouvel album pour essayer de faire parler un peu plus d'eux.

Cet opus débute avec « Rock or burn » qui délivre un hard rock classique mais efficace très typé année 80. Une entrée en matière sympathique sans être révolutionnaire. À la suite « Lorelei » se veut plus incisive et me rappelle quelque peu Scorpions. Une fois de plus sympathique.
On enfonce le clou avec la presque métallique « Raptor's mind » que n'aurait pas renié un certain Accept période Metal Heart !!! Du bien bon qui décape sévère. Avec « Walls of insanity » le groupe privilégie le mid tempo épique. Une bonne idée même si on sent le déjà vu. A noter la participation de Mike Lepond bassiste de Symphony X.
« Burning land » retrouve un esprit plus hard rock US. Un titre plus mélodique mais qui semble un peu à côté de la plaque par rapport au reste. Les choses ne s'arrangent pas avec un poussif « Metempsychosis » qui ne m'accroche pas vraiment. Il manque un je ne sais quoi pour être plus crédible.
Le rythme s'emballe à la Helloween avec « Fly towards the stars » qui donne l'impression que le groupe ne sait pas trop quoi faire pour marcher. J'aime les albums variés mais avec une certaine cohésion : ici elle n'y est pas.
« Agony » poursuit et ne réussit pas à plus m'emballer malgré ses bonnes intentions. Un titre en Français débarque d'on ne sait où avec « Pacte de sang » qui donne encore plus l'impression de vouloir ratisser au plus large. Par contre je ne m'étendrai pas plus dessus au risque d’être méchant.
On finit avec « Redemption » et sa belle partie de guitare en intro puis se développe en un mid tempo musclé. Je m’arrêterai là car pas très passionnante non plus.

Conclusion : Voilà un album sympathique mais qui manque à mon avis d'envergure et de personnalité pour faire mouche. Plaira aux nostalgiques des 80', pas trop demandeurs.
 
Critique : Guillaume
Note : 6/10
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