Chronique

JORN - LIFE ON A DEATH ROAD / Frontiers records 2017

Voici le retour de notre Norvégien à la voix d'or, qui après la parenthèse plus que réussie de Dracula revient à sa carrière solo. Celle ci se voit modifiée par un line up 100% inédit composé de musiciens plus que connus dans la sphère du label Italien. Alors est ce une bonne chose ? A nous de voir ça...

On débute par la title track qui nous offre un début calme avant d'envoyer la sauce ! Musicalement ça reste dans la veine de ce que nous propose habituellement Jorn. Un titre convenable sans être monstrueux non plus. A noter comme on pouvait s'y attendre un travail extraordinaire de Mr Alex Beyrodt à la guitare ici dans un duo incendiaire avec Gus G (Firewind) !! On poursuit avec « Hammered To The Cross (The Business) » plus cool qui fait le boulot sans prétention. On sent que le nouveau line up apporte son talent et son expérience par contre musicalement c'est très formaté.
On retrouve du rythme avec « Love Is The Remedy » qui te fait taper du pied ! Du pur Jorn comme on l'aime. C'est avec des titres comme celui là que notre homme va nous rassurer et nous faire plaisir ! Un peu de calme arrive avec « Dreamwalker ». Un moment plus doux qui permet de varier les plaisirs. Un très bon titre bien mis en évidence par un Jorn toujours aussi grand.
On reprend la machine de guerre avec « Fire To The Sun » et son riff assassin ! Une sorte de Whitesnake sur vitaminé qui rappelle fortement les derniers Voodoo Circle ! Place à l’entraînante « Insoluble Maze (Dreams In The Blindness) » qui avec ses faux airs sombres délivre une super compos !! Certes très inspiré par Dio ce titre se rapproche des premiers albums du Norvégien et nous délecte au possible !!
Retour à une ambiance plus 70' avec « I Walked Away » sur lequel plane l'ombre de David Coverdale. Un titre sympa qui change un peu. On reprend du plus conventionnel avec la rythmée « The Slippery Slope (Hangman's Rope) ». Un titre qui là encore fait son boulot grâce à une guitare ravageuse et des bons arrangements. Efficace comme on aime. « Devil You Can Drive » arrive avec de la percutions et continue sur la bonne voie cet opus carré mais agréable.
Intro symphonique pour « The Optimist » qui est la véritable ballade de l'album. Un exercice idéal pour la voix de Jorn qui vole littéralement. « Man of the 80' » poursuit mais semble en retrait par rapport aux autres titres. Pas grand chose d'excitant à son écoute. Puis on termine avec « Blackbird's », qui est très proche de David Coverdale (on dirait presque lui dès les premières notes). Un titre entre deux eaux qui passe très bien et apporte un peu de 'surprises' bien senties. Une bonne façon de finir

Conclusion : Pour son nouvel album avec sa nouvelle équipe Jorn aura fait son boulot sans plus. Car oui c'est bien là que le bas blesse, il n'y a rien d'exceptionnel dans cet opus, qui déroule une musique conventionnelle et bien fichue mais sans génie. Dommage au vu du nombre de talents réunis. Pour moi le minimum a été fait mais j'en attendais plus.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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