Chronique

Petit groupe suédois (et oui encore) WUTHERING HEIGHTS est resté discret dans ses fiords avec ses deux premiers albums.Aujourd’hui sort Far from the madding crowd 3eme essai du groupe que l’on pourrait qualifier de coup de maître.
Tout commence par une petite intro très inspirée du folklore écossais qui nous emmène sur « The road goes ever on » pur joyaux qui s’accélère tout au long du morceau et qui nous fait découvrir le style de ce groupe qui évolue dans un speed mélodique progressif et symphonique rappelant les grands de Rhapsody et de Blind Guardian.
Puis l’on découvre aussi de très bons musiciens et surtout une voix que dis-je un bijou !! Une voix chaude, puissante qui se module à volonté un air de Jorn Lande plane sur cette voix magique qui porte les chansons dans des contrées enchanteresses.« Tree » continue l’aventure et nous envois sur « Longing for the wood part 1 » intro aux sons clairs, airs écossais, flûte ‘Rhapsodienne’ et même un banjo sur le refrain qui est à retenir car il est le fil conducteur des trois parties.
En cinquième place c’est « Highland winds » que n’aurait pas renier Connor Mac Leod. Cela sent bon les hautes terres, les batailles, les fêtes, et le groupe module sa musique entre métal et folklore.Puis « Longing for the woods part 2 » commence fort : du gros speed, la voix de Patrick Johansson (Astral doors / Space odyssey) est énorme.« The bollard » est une sorte de power ballade folklorique inspirée Blind Guardian, calme le jeu avant qu’arrive l’instrumental ‘Bad hobbit die hard’ qui nous démontre tout le talent des musicos.Et puis il fallait qu’il arrive (qui ?) « Longing for the woods part 3 » plus dans un esprit Dream Theater s’étalant sur 8’30min du pur prog cette troisième partie est énorme Patrick est un dieu (désolé pour le coté abusé mais je suis sur le cul) et tout est réuni pour finir en beauté (speed, heavy, break, le refrain, solo).
Vous pensez en avoir fini ? Non !!!! « Land of olden glory » débute calmement : voix, guitare violon pour reprendre de plus belle avec un refrain speed qui me rappelle ‘Journey through the dark’ de Blind Guardian et qui finit par le début du morceau.Pour terminer cette aventure dans les Highlands d’écosse une superbe ballade voix, chœur et orchestration qui donnent un ton triste mais qui est un régal.
Conclusion un must à avoir chez soi impérativement un pur joyau comme il est rare d’entendre porté par une superbe musique complexe et une des plus belles voix qui soit donnée d’entendre un émeraude dont on ne se lasse jamais.