Chronique

SONS OF APOLLO - PSYCHOTIC SYMPHONY / Inside out music 2017

Place au nouveau projet du suractif Mike Portnoy qui aujourd'hui revient au métal prog cher à son cœur avec ses amis Billy Sheehan (basse) Ron 'Bumblefoot ' Thal (Guitare) Derek Sherinian (Clavier) et Jeff Scott Soto (chant). Un projet qui fait saliver d'avance !!!

Dès l'entame de « God of the sun » on replonge 20 ans en arrière quand Derek et Mike officiaient au sein de Dream Theater. Qu'il est bon de retrouver ce son de clavier si particulier et ce talent trop sous employé chez Black Country Communion. Alors oui disons le tout de suite, une apparenté DT se fait sentir mais peut on réellement leur en vouloir ? Donc le groupe nous propose un métal progressif plutôt groovy et moderne qui permet de mettre en avant l'immense talent de ses protagonistes. Petit point négatif Ron Thal est moins fou que d'habitude. Une entrée en matière très réussie. A la suite on change un peu de registre avec la plus directe « Coming home » qui permet de constater que le groupe ne recherche pas à lorgner que du coté du métal prog pur et dur ! Jeff Scott Soto comme à son habitude est impérial et apporte une petite touche Fm bien sentie !
La plus heavy « Signs of the time » prend le relais et pose une ambiance sombre et futuriste flippante. Heureusement que le refrain est plus aérien et lumineux. Il est étonnant malgré tout de constater que la mayonnaise prend si facilement et « Labyrinth » confirme mes dires. Aucun des protagonistes ne prend le dessus sur l'autre et la magie opère. Là aussi un gros mid tempo inquiétant porté par un JSS époustouflant sur des sons de clavier dantesques ! A noter des bons passages barrés de fou qui évidement rappellent les maîtres du genre, mais quand on aime on s'en fout un peu !!
Début calme pour « Alive » qui se transforme en un mid tempo mélodique qui se rapproche de ce que JSS nous propose avec son groupe Soto. Une fois de plus tout fonctionne à la perfection ! Par contre « Lost in oblivion » envoie du steak et ne rigole pas !! Ici c'est un direct dans ta gueule un peu à la Symphony X qui réveille !!
Efficace à souhait !!
« Figaro's whore » est un interlude au clavier genre orgue Hamond très Deep Purple qui nous envoie sur « Divine addiction » qui aurait pu être sur le 'Infinite' des britanniques. Même le solo de Ron sonne Steve Morse. Fun !
On termine et oui déjà avec « Opus maximus » qui sied très bien à cet album. Du prog de très haute volée qui en met plein la vue et les oreilles. Un instrumental de pure technique démonstrative !

Conclusion : Avec cet album Mike Portnoy et ses amis prouvent qu'ils restent bien les maîtres du genre ! 9 morceaux gavés de bonnes idées superbement interprétés qui ne demandent qu'a être écoutés encore et encore ! Un pur bonheur pour qui aime ça !!! En espérant que le groupe poursuive dans cette voie et que d'autres opus de cette trempe nous arrivent !!
 
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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