Chronique

THE MOB – THE MOB / Frontiers Records 2005

Décidément, les gars de Whitesnake ont la cote au près de Frontiers. En effet nous pouvons trouver dans cette nouvelle formation Reb Beach & Timothy Drury de Whitesnake, mais aussi Doug Pinnick de King’s X. Un line up qui ne surprend plus ou pas car on le sait, Frontiers aime les grandes pointures. Cela sera sans oublier un ‘petit’ guest du nom de Kip Winger (Alice Cooper).
 
On rentre de suite dans le vif du sujet avec « One track mind » qui est dans une veine hard mélodique, avec une voix bien posée et claire. Normal vous me direz. Le refrain est simple et direct, mais il manque un petit quelque chose pour que cela soit complet.
Avec « Wait », l’arrivée se fait en duo synthé/guitare avant d’attaquer un mid tempo où la basse déchire pas mal, mais je trouve le chant un peu plat ce qui est dommage car musicalement c’est cool.
Il faut que la magie opère, et là c’est une intro acoustique et bien calme qui se présente avec « The Magic ». Une bonne ballade avec Kelly Keagy (Night ranger) au chant, et bizarrement je préfère. Je trouve sa voix plus perçante et plus envoûtante.
Le titre suivant se nomme « I will follow » et arrive en bonne et due forme pour pénétrer dans un univers mid tempo et prenant. C’est ce style de musique qui colle plus à Doug. Le solo guitare bien que court est bien sympathique.
Trop court j’ai dit ? Et bien pour en satisfaire plus d’un, bien que cela soit surprenant pour un album studio, le morceau suivant est un « Guitar Solo » détonnant.
Voilà un morceau que ne reniera pas Jeff Scott Soto & Talisman tellement ce morceau ressemble à « In Make believe ». On dirait presque un copier coller. Et pourtant c’est un morceau que je préfère dans cet album. Ce « Never get enough » diffuse une grande quantité d’énergie.
On continue avec « Love will carry on » qui arrive guitares en avant histoire de nous bouger. Mais la sauce retombe vite dans un rock mélodique auquel il manque quelques volts pour déchirer.
Ambiance douce pour l’arrivée de « Turn to stone » qui répond à l’appel comme une semi ballade. Un esprit général calme avec des montées sur les couplets pour retenir au mieux notre attention.  
Le morceau suivant se nomme « No reason why » et se rapproche du mid tempo dynamitant. Des temps marqués clairement qui nous font suivre pas à pas cette chanson bien sympathique et mélodique, avec quelques chœurs en renfort.
Aller hop, un petit hommage à un des plus grand réalisateur de western italien, j’ai nommé Sergio Leone. Pourquoi ? Tout simplement avec cette chanson qui s’appelle « Spaghetti western ». Et aussi surprenant que cela soit, c’est le titre qui déchire le plus : du bon hard speed et déchirant, aux guitares tranchantes et aux riffs de tueurs, une batterie bien frappée, une basse alarmante, et pas de chant. Un instru à écouter sans faute tellement il est énorme.
Voilà le dernier morceau de cet album et c’est « I want to live forever ». Et oh, quelle surprise ! Une ballade pour finir l’album. Un final cool avec ce morceau envoûtant et reposant.
 Conclusion : un album moyen malgré le line-up. Il y a quelques chansons qui se démarquent, mais ce n’est pas la sortie cd à avoir obligatoirement sauf pour les fans de mélodique et de trop calme.
 
Critique : Lionel
Note : 6/10
Site du groupe : Site de Frontiers Records
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