Chronique

JAMES LABRIE - BEAUTIFUL SHADE OF GREY / Inside out 2022

Le magistral chanteur de Dream Theater débarque avec un nouvel album solo. Celui ci a la particularité d’être uniquement acoustique. Un exercice périlleux mais des plus intéressant qui me fait saliver d’avance. En plus quand on connaît l’immense talent d’interprétation du Mr LaBrie on ne peut qu’être emballé.

C’est parti avec « Devil in drag » qui envoie un titre bien rythmé armé de claviers bien sentis. Une entrée en matière excellente tant ça fonctionne à merveille. Avec « SuperNova girl » on calme le jeu pour un moment sympa. Je trouve juste dommage que l’on retrouve déjà un style plus habituel de l’acoustique après un premier titre fort intéressant.
On reste dans un style calme avec « Give and take ». Une sorte de ballade qui fait son effet avec cette voix sensible. Un passage instrumental plus rythmé et technique vient nous lever. Place à une autre ballade avec « Sunset ruin » qui est belle de chez belle, grâce bien sûr à l’intervention sublime d’un James en total maîtrise. J’espère juste qu'après ces deux moments plus doux on va retrouver un peu de rythme. L’intro de « Hit me like a brick », sera déjà une réponse. Oui un Mid tempo plutôt efficace qui permet de taper du pied et de ne pas s’endormir. Heureusement car le projet aurait pu vite être raté. Un petit « Wildflower » vient nous bercer de doux accords sans forcément nous faire tomber dans les bras de Morphée. Un titre simple mais hyper agréable.
Un court interlude a cappella avec « Conscience calling », qui nous ouvre un
« What i missed », qui avec son piano triste nous fait penser à une autre ballade mais que nenni c’est bien un morceau rythmé que voilà. Un très bon moment!
« Am i right » et ses jolis arpèges vient à nous pour nous emballer de douces mélodies enivrantes. Une belle pièce musicale que voilà. Place à une reprise et pas des moindres puisque c’est le « Ramble on » de Led Zeppelin qui est là. Certes ça ne vaudra jamais l’original mais l’exercice est bien rempli.
On termine avec une version électrique de « Devil in drag », qui passe bien.

Conclusion : pour ce nouvel album solo James LaBrie a pris un risque qui je dois dire est courageux mais dans l’ensemble réussit.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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