Chronique

VANISHING POINT – IN THOUGHT (ré-ed) / Dockyard1 2006

Il y a des groupes lors de leur premier album n’ont pas marqué grand monde. Mais ce n’est pas le cas pour Vanishing Point. Retournons en 1997 où un groupe de jeunes gens venus tout droit d’Australie nous propose un album de métal mélodique. Et là c’est la claque, un album qui marche d’enfer et qui attire l’œil des médias sur le groupe. Par contre ce succès ne leur aura quand même pas valu une grosse discographie car trois albums en huit ans (dont le dernier en 2005), c’est léger quand même. Quoi qu’il en soit, on notera quand même qu’ils ont encore des fans à ce jour, je veux bien sur parler (entre autre) de Sonata Arctica qui à fait une cover (Two minds one soul) d’eux sur leur EP ‘Don’t Say A Word’. Retour en arrière sur ce fameux opus du groupe.
 
Le premier morceau se nomme « The only one » et débarque dans une ambiance atmosphérique et planante. Le mélange entre la voix de Silvio et la musique se fait bien. Le couplet nous porte dans un monde sans apesanteur, nous délivrant de toute lourdeur : un début intéressant mélangeant prog et quelques passages speedés.
Alors c’est la claque. Ce « Forgotten Self » est E NOR ME. Le riff dès le début est monstrueux, le chant surplombe le tout. Ca te donne une patate d’enfer. Le chant est modifié à l’aide de quelques effets pour un rendu d’enfer. Le solo guitare mélodique est bien bon, puis reprend ce riff de tueur (même s’il reste basique).
Arrivée douce puis montée pour l’intro de « Dream Maker ». Ce début est encore entraînant et motivant, et Jack nous régale de part ses performances derrière sa batterie (je vous raconte pas les contre temps). On notera encore les effets sur la voix de Silvio. Un mid tempo assez sympathique.
Au tour du nom du groupe de retentir : « Vanishing point »  arrive avec un son assez bizarre et des cymbales un peu trop mises en avant. Niveau chant, la voix de Silvio passe bien et musicalement cela reste quand même assez basique.
Petite interlude au synthé de toute beauté pour « Wind ». On dirait du Mark Mancina.
Enfin, après les guitares prennent le relais et viennent percuter nos oreilles pour notre grand plaisir. La nappe de clavier stylée années 80 en fond reste de mise et nous régale. Silvio vient poser son organe par la suite sur cette musique calme et ambiante. Un rendu assez cool pour « Company of darkness ».
« Sunlit windows » arrive sans difficultés, restant dans la même dynamique que les autres morceaux, toujours avec Tommy & Chris se régalent avec leurs guitares et Steve qui nous envoi des notes bien raisonnantes avec sa basse.
Un côté sombre envahi nos oreilles avec « Blind ». La voix de Silvio se retrouve en quasi duel avec la batterie et un guitare se qui porte une nouvelle dimension au groupe mais aussi au morceau qui évolue dans un univers lent & dynamique en même temps. Sans oublier le refrain qui est bien sympa. Vive les joies du prog métal.
Le dernier morceau de l’album n’est autre qu’une superbe ballade « A memory » en version piano / chant. Une vraie beauté qui nous portera dans nos pensées avec aisance. Sans oublier la fin du morceau où tout s’emballe par magie : les solos guitare sont superbement bons, et la musique énorme & puissante.
Petit bonus avec « Inner peace » qui arrive avec une intro très hard rock, à la AC DC et bim une bonne claque histoire de nous scotcher un peu plus.
Sans oublier deux autre bonus assez cool : les vidéos clip de « Fogotten Self » et de « The Only one ».
 
Conclusion : un album qui a marqué des personnes c’est sur, une musique bien puissante pour ces musiciens venus du pays des kangourous. Une réédition qui vaut le coup aux vues de ses bonus.
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
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