Chronique

ANUBIS GATE - ANDROMEDA UNCHAINED / Locomotive music 2007

Voici le 3ème album des Danois dont leur premier effort (Chroniqué ici même) manquait de développement malgré de bonnes idées. Donc alors voilà un deuxième essai pour vérifier l’évolution du groupe.

On commence par une courte intro « Freak storm at post zeta… One child mising… » puis dans un florilège de percussions aux sonorités Brésiliennes (on pense évidemment à Angra) “Sowbound » débarque. Musicalement Anubis Gate a évolué vers un métal très progressif qui donne le tournie aux auditeurs par ces multiples changements de rythmes et d’ambiances.
On peut quand même remarquer l’énorme travail au niveau composition même si malheureusement l’accroche n’est pas évidente.
« Waking hour » poursuit dans une veine plus speed qui débouche les oreilles. La voix du petit nouveau Jacob Hansen n’est pas mauvaise mais pas transcendante non plus et peut s’avéré lassante à force. Grosse entrée symphonique pour « Andromeda unchained » puis les lourds accords prennent place pour ce mid tempo malsain. Là on a changé d’ambiance, du tout au tout. Même si le groupe semble avoir de sacrés qualités, sa musique manque de repères pour les auditeurs non préparés.
« Banished from sector Q » mélange gros passages heavy et sombres avec des accélérations speed plus ‘saines’. Un titre tout en contraste qui montre le côté bien progressif de la musique d’Anubis Gate. Petite interlude heavy avec « Beyond redemption » qui nous amène à « Ressurection time » assez moderne qui peut faire penser à Ayreon avec son côté futuriste aérien. Mais la suite reprend le style plus heavy du groupe avec une bonne performance vocale de Jacob.
« Escape pod » est une nouvelle interlude ambiante avant « this white storm trought my mind” qui donne des faux airs de Fate Warinig. Un titre un peu lassant à force sans réel rythme et trop long. Début plutôt calme avec « The final ouverture » avant qu’une jolie mélodie métal ne prenne place. Un titre qui reprend l’esprit de ceux du premier album plus heavy mélodique que Progressif. Un bon moment plus accrocheur.
« Take me home » voit Henrik Fevre le bassiste tenir le micro pour une ballade d’abord acoustique puis plus électrique mais tout en délicatesse. Un titre qui de part la voix aussi me fait penser à Spheric Universe Experience. « Point of no concern » est encore plus baré et part dans tout les sens. Pas le meilleur titre pour accrocher l’auditeur, de plus Jacobs semble par moment trop en faire dans ses montées vocales et irrite un poil les oreilles.
« The end of millenium road » est le grand moment épique que les groupes de prog affectionnent. 10 minutes de prog varié qui démontre encore que les membres d’Anubis Gate ne sont pas manchots.
Pour terminer une outro « The stars of canis minor » qui donc clôture dans un calme ambiant cette complexe histoire.

Conclusion : vous l’aurez compris cet album ne m'a pas emballé des masses, une musique certes de qualité mais beaucoup trop technique pour être facilement appréciée. Un album à réserver aux fans de progressif qui trouveront sûrement leur compte dans cet océan de changement.
 
Critique : Guillaume
Note : 6.5/10
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