Chronique

INDIGO DYING - INDIGO DYING / Frontiers Records 2007

A l’origine, Gisa Vatcky chante en duo dans la cours des grands comme par exemple avec Andrea Bocelli, Enrique Iglesias, Placido Domingo, Meat Loaf et bien d’autres. Pour concrétiser tout ça, Serafino Perugino le président de Frontiers Records, a décidé de donner sa chance à Gisa en la lançant dans un album de rock mélodique conçu pour elle, aux vues de ses capacités vocales. Du sur mesure ?! Nous allons voir ça…

Le premier morceau « All I never wanted » se voit une orientation gothique avec un mid tempo à l’ambiance lourde et au chant porteur. Les guitares sont saturées, le chant résonne bien et l’on sent que Gisa à de la puissance dans va voix. On continue avec « Hear me » qui arrive à la batterie mais très posée pour que le synthé puisse se glisser à travers les frappes. Un peu plus tard, le ton monte pour attaquer un petit passage plus hard avant que l’ensemble ne revienne à la normale, au calme en fait.

« Breathe in water » se voit plus féérique au niveau musical. Une belle ballade agrémentée par un duo avec Mickael Kiske (ex-Helloween). Le solo synthé est fort agréable. Un morceau bien sympathique à écouter. Arrivée au piano et à la guitare pour « Better ». La batterie se fait frapper doucement mais surement pour entrer dans un rock mélodique bien cool et qui se dénote du reste de par sa vivacité. Pour « Taken », cela serait plus une chanson stylée à la Alanis Morisette avec la guitare acoustique en duo avec le chant pour commencer, suivie d’une montée très pop. Ca change.

Au tour de « Superman » d’arriver. Un duo est aussi mis en place sur ce mid tempo puissant, et le super homme choisi n’est autre que Mark Boals (ex-Malmsteen). Bien bon tout ça. Histoire de changer, un morceau avec une approche plus hard rock pour varier le plaisir. Ce « Island » se différencie de par son côté unique sur l’album. C’est le seul morceau qui envoie vraiment. La question est de savoir maintenant ce que signifie le prochain titre de chanson, du moins ses initiales « Remember (I.O.U) ». Si on ne sait pas le sens de ces lettres, par contre niveau musique on le sait, c’est du rock mélodique bien calme, tout comme pour le morceau qui suit « Read life fairytale ».

Troisième et dernier duo de l’album sur « Far enough » qui se voit être plus sombre, avec des riffs plus agressifs. Il le faut bien vu que le chanteur est notre superman Mark Boals, une nouvelle fois. En tout cas le morceau arrache bien ! Intro bien agressive pour « Shattered life ». Ca change et cela fait du bien car ça réveille pour cet avant dernier morceau. Pour conclure la rondelle, c’est « Go » qui s’en charge. Que dire…. Si ce n’est que c’est une ballade ! Pas original pour un sous, mais bon.

Conclusion : certes les capacités vocales de Gisa sont pas mal, mais le sur mesure ne va pas, et de l’album il ne ressort qu’un long moment plat avec une ou deux envolées. Les invités sont là mais ne font pas tout. Pas forcément nécessaire sauf pour les fans de belles voix.
 
Critique : Lionel
Note : 4.5/10
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