Chronique

BENEDICTUM - SEASONS OF TRAGEDY / Locomotive music 2008

Ce groupe Américain revient pour nous présenter son deuxième album dévoilant tous ses charmes déjà mis en oeuvre deux ans auparavant.

Une intro « Dawn of seasons » ouvre les hostilités dans un bain acoustique presque mystique et celtique, avant la déferlante « Shell shock ». Un gros riff dévastateur qui nous plonge dans un power heavy métal décapant, mené par une Véronica Freeman boostée, véritable tornade couillue digne d’une Kimberly Goss (Sinergy) ou Angela Gossow (Arch Enemy). Pour une première découverte c’est la gifle, la dame rivalise sans sourciller avec le gratin masculin du heavy ! Parler de Benedictum que par le biais de sa généreuse chanteuse (il faut la voir ça vaut le détour !!) serait injuste car les autres membres (je parle des musiciens) assurent réellement !! Pete Wells délivre un sacré jeu de gratte à la Primal fear / Grave Digger.
Un petit « Burn it out » histoire de poursuivre dans la même direction. Un gros mid tempo qui dévaste encore un peu plus vos enceintes. En tous cas une chose est sûre, ça dépote grave sa mère !! Avec « Bare bones » on plonge dans un heavy plus soft qui calme l’auditeur sans forcément être mou du genou. Un mid tempo bien lourd qui fait plaisir. A noter que Georges Lynch vient réaliser un solo dont il a le secret.
« Within the solace » reprend un peu plus de rythme ainsi qu’un style plus Us. Truc de fou mais Véronica me fait penser à Sébastian Bach (oui carrément !!) dans son interprétation viscérale. On repart dans un heavy teuton couillu à souhait pour un « Beast in the field » véritable tornade : jouissif. Quel groupe !
On ne relâche pas la pression avec « Legacy » qui même si elle n’apporte pas plus, continue dans une lignée digne des plus fervents représentants de la scène heavy. Tout comme « Nobodies victim » un autre moment de bon métal comme on aime sur lequel Véronica n’hésite pas à s’arracher les cordes vocales pour notre plus grand plaisir.
Une petite reprise et pas des moindres LE « Balls to the wall » d’Accept, monument de heavy métal viril et macho. Un grand moment malheureusement un poil entaché par le solo de Georges Lynch, pas qu’il soit mauvais (eh oh c’est Monsieur Lynch) mais il ne respecte pas assez celui de Wolf Holffmann. Avec « Steel rain » on est plus dans une sorte de power ballade agréable et bien faite. Un passage plus docile tout en restant foutrement heavy, un très bon titre.
On termine par une petite pièce de 11 minutes : « Seasons of tragedy ». Après une intro pas terrible en mise en bouche, le riff déboule et là on est parti dans un bien bon titre comme il se doit. Un dernier hommage en conclusion d’un album sacrément couillu (même plus que certain groupe d’hommes !).

Conclusion : sans être révolutionnaire Benedictum pose là un vrai bon album de heavy métal qui comblera les fans de ce style unique. Une bien bonne surprise qui me fait dire que finalement on a pas encore tout dit. Vive le Heavy !!!!!

 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
Site du groupe : site officiel de Benedictum
Vues : 13875 fois