Chronique

Voici le retour des Norvegiens pour un second album avec leur nouveau chanteur Tony Mills, d’ailleurs c’est le premier album que j’écoute en entier car je ne connais que quelques titres avec Tony Harnell.

Un petit « Hello, hello » ouvre l’album dans un esprit pop à la Beatles avant de partir sur une sorte de rock popisant, à la David Bowie, des moins inspirés. Je pense plus à une plaisanterie qu’à un vrai titre, mais non ce n’est pas une plaisanterie. Le refrain est encore plus mièvre que le reste, vite une corde que je me pende !! J’espère de tout cœur que « Peter seller blues » sera mieux, et bien pas sûr. Un titre étrange, sorti d’un cabaret (où il aurait dû rester). Bon il est vrai que ça change et que finalement ce n’est pas trop mauvais.
« Baby’s got rythm » accélère le ton, mais que c’est à chier !! Pardon je me suis emballé mais il faut en vouloir pour faire une musique comme ça ! J’ai l’impression d’écouter une caricature d’un groupe de rock foldingue ! Je pourrais mourir moins con, maintenant que j’ai découvert ça !
Allé ! Courage ! « Tango girl » a l’air bien, mais ce tango métal fait un peu space. C’est une musique pour travelo ou quoi !?! Au bois de Boulogne ça va faire fureur !
Et maintenant près de 8 minutes à se taper. Heureusement le début est très joli, des plus conventionnels, une ballade acoustique fort bien. « Me and dad » semble sorti d’un autre album. C’est pas possible qu’un groupe puisse faire aussi bien après avoir fait aussi merdique ! Au final sûrement le meilleur titre de l’album. Bon début pour « Atlantis » qui rappelle les efforts fait avec Tony Harnell. Dommage que la voix de son successeur soit si insupportable. Pas ma tasse de thé, mais y a du mieux. « The taste of honey » m’effondre presque, comment est-ce qu’on peut jouer de la musique pareillement et être fiers. Certes je suis méchant mais putain que c’est mauvais. Encore une impression de parodie.
« Bottle of wine » quelle bonne idée pour me bourrer la gueule et ainsi oublier ce que j’écoute ! Je rappelle quand même, à consommer avec modération. Tout est si gai, si joyeux qu’Abba aurait pu se faire du souci. Ah là, ça semble plus dans mes cordes avec « The missing kind » et son esprit à la Queen des 80’s. Un titre sympa sans arriver à la cheville (voire même le petit orteil) de la cultissime reine.
La gaieté refait surface avec ses fleurs bleues, ses nénuphars et les jolis chevaux qui galopent dans les champs verts et oui « Love of my life » c’est tout ça, de l’amour avec plus qu’il n’en faut. Même au pays de Candy on n’a pas ça !
Ça y est !!! Oh oui !! Que c’est bon !! Vous vous demandez quoi ? Un super titre ? Non, un Hymne ? Non, c’est la fin, la dernière chanson, « Had it, Lost it, found it » qui plus est, est très sympa. Mais alors que c’est bon ce cauchemar qui se termine !! Fini les lapins roses, place à la vraie vie sale !

Conclusion : heureusement je n’ai pas trouvé de corde et le vin n’était pas bon. J’ai donc du aller jusqu’au bout de cette horreur qui… je ne sais même pas quoi rajouter. Un bon mal de crâne, une grosse déprime (comme si j’avais besoin de ça en ce moment) et une question qui se pose à moi : est-ce qu’ils sont sourds !? Allé de la méchanceté pure, mais là il me fallait bien ça.