Live Report

EPICA - 10.04.06 Rockstore (Montpellier)

 
Arrivé tôt dans l’après midi en raison d’un meeting organisé par le fan-club francophone du groupe (The French Crusade), je me retrouve avec 5 ou 6 fans à patienter sagement en attendant qu’un minibus arrive et débarque les six membres d’Epica. Quelques soixante minutes plus tard (une petite heure quoi :P), nous pénétrons le Rockstore pour assister au soundcheck. Le groupe est super détendu et nous aurons l’honneur d’assister à trois ou quatre chansons dans leur quasi-intégralité. Sympa ! A la suite de quoi, le groupe rejoint les fans pour signer des autographes, prendre des photos ou tout simplement discuter. Le tout dans un esprit très convivial mais tout de même assez admiratif voire contemplatif dans les yeux de certains fans. Trois fans remporteront un petit concours et se verront aller dîner avec le groupe. Les autres attendants sagement l’ouverture des portes.

Ce soir, le groupe n’aura pas de première partie alors que les gars de The Old Dead Tree étaient mentionnés sur les flyers et autres affiches du concert. Vraiment dommage à la fois pour les fans et pour Epica (lire l’interview de Mark). La salle se remplit donc au compte-goutte et sera donc (une nouvelle fois) pleine qu’à sa moitié. L’attente sera très longue (sauf pour les gagnants du concours :P) car le groupe ne commencera à jouer qu’à 21h30 (alors que les portes ont ouvert à 20h00). Peu importe, la longue attente s’estompe au fur et à mesure que le groupe entre sur scène et s’annihilera une fois que Simone aura poussé les premières notes de Dance of fate.

Un immense backdrop, ainsi que les habituelles pancartes mayas de part et d’autres de la batterie de Jeroen et du synthé de Coen ornent la scène. Sobre mais suffisant. Epica est rodé, il n’y a vraiment plus rien à dire à ce sujet-là. Simone est en voix, bien servie par un bon son, Mark est toujours aussi monstrueux niveau technique et entertaining, à la fois sur ses grunts et sur ses parties de guitare. Yves et Ad ont fait des progrès énormes, ne cessant d’arpenter la scène dans sa largeur et aranguant le public à participer encore plus. Car le public ce soir et très en forme et ce, dès le début du set. Forcément, un petit passage à vide ou plutôt de reprise d’énergie en milieu de show, et c’est reparti pour des headbangs et quelques pogos à gogo. Les deux du fond s’en donneront à cœur joie, Coen faisant le pitre et Jeroen tout simplement impressionnant. A force d’avoir vu Epica plusieurs fois sur scène, j’ai pû cette fois-ci me concentrer sur son jeu et Dieu qu’il a été énorme. Vraiment impressionnant, et à tous les niveaux. Techniquement et surtout avec le public, tant on sait que le gaillard est de coutume assez réservé. Un groupe vraiment carré et uni.
Evidemment, tous les yeux (à la fois masculins et féminins) sont tournés vers Simone, et à juste titre. Impeccable vocalement parlant, la belle possède charme fou dont elle joue à merveille : grands sourires, gestuelle aguicheuse, danses sensuelles, regard fixant, voix en place et tout simplement très joli physique. Mais heureusement ce n’est pas tout et Epica ne se limite pas à cela, car Epica est vraiment un groupe au sens propre du terme. Tous jouent et font participer le public dans un but commun et non pas personnel, à savoir donner et recevoir du plaisir. Ni plus ni moins. En plus de cela, le groupe ne se prend pas pour autant pour des superstars et restent simples et accessibles (soundcheck et after-show). Ils ne se gênent pas non plus pour déconner sur scène, ce qui prouve qu’eux aussi prennent du plaisir et s’amusent : Jeroen campant derrière le synthé de Coen feintant de jouer avec ses baguettes, Coen tapotant le fessier de Simone quand celle-ci se rapproche de lui. La set-list, quant à elle, aurait éventuellement pû être rallongée vu qu’il n’y a pas eu de première partie, mais bon… Sinon , tout de même, bravo au groupe qui tourne avec seulement deux albums mais qui changent sa set-list concert apès concert et avouons que la reprise de Death (Crystal mountain), superbement interprêtée, raffaîchit le tout.
Tout de même, vivement le prochain album et de nouveaux morceaux ;)

Set-list Epica :
1. Hunab K’u (Consign To Oblivion)
2. Dance of fate (Consign To Oblivion)
3. Sensorium (The Phantom Agony)
4. The last crusade (Consign To Oblivion)
5. Seif al din (The Phantom Agony)
6. Façade of reality (The Phantom Agony)
7. Quietus (Consign To Oblivion)
8. Linger (New)
9. Blank infinity (Consign To Oblivion)
10. Crystal mountain (Death cover)
11. Mother of light (Consign To Oblivion)
12. Cry for the moon (The Phantom Agony)
13. The phantom agony (The Phantom Agony)
14. Consign to oblivion (Consign To Oblivion)
 
Critique :
Date : 2006-04-17 15:02:44
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