Live Report

TOTO – Arènes de Nîmes / 22-07-2006 (Joe Satriani)

 
Cela faisait 6 ans que je n’avais pas vu le ‘Satch’ en concert et j’avoue aussi que le fan que j’ étais a pas mal décroché depuis cette période (en fait depuis ‘Enigme of creation’) donc c’est quand même avec un grand plaisir que je vais redécouvrir Mr Satriani sur scène.
20H30 L’homme débarque armé de son Ibanez signature blanche, sous l’ovation de pas mal de fans et commence son show par un super « Fliyng in a blue dream » qui rappelle chez votre serviteur des souvenirs bien sympa (entre autre un concert au Théâtre de la mer à Sète en 2000). Le son bien que fort passe bien la guitare du maître bien mise en avant et bien soutenu par une basse présente, une guitare rythmique presque anecdotique et un Jeff Campitelli à la batterie toujours aussi carré. Sans plus attendre on poursuit avec « The extremist » qui est toujours aussi bonne (ah la la ce solo qui me fait planer à chaque fois).

Joe est parfait, toujours aussi pro, carré, impeccable, même un peu trop, ceux qui peu gêner sur scène. Heureusement qu’il y a un peu de mouvement pour ne pas s’endormir (c’est vrai que c’est pas une musique réellement de scène).

En troisième position un titre que je ne connais pas je pense qu’il est de l’avant dernier album (Is there love in space) mais j’en sais rien du tout, passons à « Cool n°9 » qui là fait son effet un titre très bluesy qui passe à merveille (que de frisson à l’écoute de ces titres). 5eme titre que je ne connais pas non plus désolé mais après c’est le grand « Satch Boogie » qui prend place et fait swinguer le public des Arènes.

Title track du petit dernier et guitare assortie « Super colosssal » ne m’émeu pas plus que ça, bien sans plus. Puis maintenant place à « Up in the sky » que j’adore et qui me redonne des envies de bouger et de prendre plaisir, tout comme un « Circles » qui me donne le frisson, que c’est bon quand même du bon Satriani inspiré (ce que je lui reproche actuellement).

On poursuit avec encore plus de bonheur « The mystical potato head groove thing » avec son solo impressionnant qui en bouche plus d’un coin, et ya de quoi ; et oui c’est toujours un très grand monsieur de la 6 cordes que nous avons là. Moment plus calme avec la sublime « Always with me always with you » qui balance les Arènes dans une musicalité intime à faire fondre les plus durs d’entre nous (je n’ai pas pu résister à lâcher une petite larme). A noter une partie d’impro en fin du morceau tout bonnement splendide de Mr Satriani très inspiré sur ce coup là.

Encore un grand hit avec le « Surfing with the alien » qui était attendu aux vues de l’engouement du public lors de son interprétation. Encore un titre que je connais pas en avant dernière position très vite sur planté par le mythique « Summer song » véritable déluge de notes qui a mis le feu aux fans présents. Et voilà 1h30 plus tard le Satch nous quitte en ayant fait un show plus qu’honorable qui m’a fait un grand plaisir (quel pied ces anciens titres) et laisse place maintenant au très gros morceau de la soirée Toto.


Petite entracte de 30 minutes le temps de faire le changement de matériel, car TOTO n’est pas Satriani, et le matos prend de la place sur scène. Entre le synthé et son enclave, l’énorme batterie, plus les deux guitaristes, le bassiste et le chanteur : faut gérer l’espace ! L’installation finie place au spectacle. Pour ma part c’est la troisième fois que je vois TOTO et je sautille d’impatience.

L’intro se fait entendre et ce n’est pas moins que l’attendue « Falling in between » qui ouvre le show. D’entrée les points sont mis sur les i, ça vas être du bon. Si ma mémoire ne me fait pas défaut le titre suivant est « Dying on my feet », autre morceau de leur dernier opus. Pas le temps de s’en remettre que la team Lukather / Kimball nous fait un retour dans le passé fulgurant avec le hit « Pamela » qui là fait vibrer toutes les arènes. Pas question d’en rester là, c’est au tour du premier single de leur dernier album qui est lancé, et ce dans son intégralité : je parle de la monstrueuse « Bottom of your soul » et de ses 7min. Ouf, rien que ce début me scotche. Mais Toto n’en reste pas là et nous offre un autre morceau de 7min venant lui de l’album ‘Mindfields’ et qui déchire autant : « Caught in the balance ». C’est plus du sautillement que je fais, mais des bons d’un mètre !

Je m’excuse d’avance pour la suite du live report mais je ne me souviens tout à fait de l’ordre des chansons.

Par contre la set liste est plus qu’énorme car quand on voit ce groupe qui a plus de 25 ans de carrière attaquer des hits comme « Rosanna » ou encore le must « Hold the line », la seule chose que l’on ai à dire c’est ouf / aie ! Et quand on se prend d’autres hits comme « Cruel world » « I’ll be over you » ou encore la délicieuse « I will remember » on ne peut que succomber au charme et à la tentation.

Il faudra aussi noter un set acoustique assez sympathique avec quelques chansons revues pour l’occasion. Point noir de la soirée : le solo synthé. Un peu ça va mais trop c’est pas cool. Et quand vous vous prenez un solo de synthé pas forcément terrible dans les dents pendant plus de cinq minutes, forcément ça gueule et ça siffle. Un moment de solitude pour le synthé car le public n’était pas du tout content. Par contre le solo batterie est mieux passé et a fait bouger le public. Il faut dire que le monsieur derrière ses fûts en a fait rêver plus d’un aux vues de son âge.

Le groupe n’en ai pas resté là dans la présentation scénique de son dernier album. Deux autres morceaux bien rock voire heavy ont été joués. Je parle bien sur de l’énorme « Taint the world » & « King of the world ».

Un concert de Toto ne se fait pas sans rappel bien sur et quels sont les morceaux joués à votre avis? Cherchez bien vous allez trouver… Et oui c’est le splendide « Kingdom of desire » et le must pour le final : une chanson qui demandée encore et encore par le public. La très connue et très belle « Africa ». Le clou du spectacle fût fort appréciable.

Conclusion : Une première partie qui à très bien chauffée le public des arènes, et un groupe en tête d’affiche qui malgré son âge garde la pêche sur scène. Une bien bonne soirée d’été passée en compagnie de deux bons groupes. A noter que le concert de Toto était beaucoup mieux que celui de leur dernière tournée « Through the looking glass ».
 
Critique : Guillaume
Date : 2006-07-31 11:55:39
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