Chronique
LANFEAR - X TO THE POWER OF TEN / Locomotive music 2008
Mesdames et messieurs, aujourd’hui, la présente chronique va causer d’un quintet allemand de heavy progressif : LANFEAR. Loin d’être novices en la matière, les cinq joyeux drilles en sont à leur cinquième opus (sans compter leur première démo datant de 1994).
Donc on a là un groupe bien ancré dans la scène prog et dont les albums antérieurs ont, pour la quasi-totalité, fait l’unanimité et ont été gratifiés de critiques élogieuses.
Depuis leur dernier album, ils ont été rejoint dans l’aventure par un chanteur espagnol Nuno Miguel de Barros Fernandes (ça rentre à peine dans le livret !!!!!! faut y trouver un surnom).
Bref, cet album est forcément attendu comme le messie, va falloir réitérer l’exploit, les gars !!!
Allez zou, on envoie les watts, c’est parti.
Premier morceau, d’entrée de jeu, ça en met plein les esgourdes, une intro pure métal taillée à la hache, son énorme et des riffs passant du heavy au black avec une énergie bien présente. Ensuite, on est dans une pure lignée de prog, des mises en place haute voltige sans donner dans la démonstration, des rythmiques et un chant qui sont non sans faire penser à du « HEADLINE » de la grande époque où les groupes de prog explosaient dans tous les sens.
Un petit accent à mettre sur des ambiances synthés que je trouve sortant du lot des groupes de prog lambda. Des mélodies « personnelles » et judicieusement trouvées. Un bel effort fourni et un résultat bien fini.
Deuxième morceau, on repart au mastic, on rentre dans le steak bref, mise en place version patator, c’est du bon, c’est du lourd !! Vient ensuite de nouveau l’univers progressif avec des riffs incisifs à souhait et un chant qu’on découvre rageur et puissant, un point de plus pour l’efficacité des compositions teutonnes. Du très bon prog, efficace, puissant, énergique.
On arrive ensuite sur une instrumentale surprenante de simplicité mais, pourtant, très bien placée et vraiment utile à cet instant de l’album
La suite est à la hauteur du début de l’album, on sent un énorme travail de composition, d’arrangement vu le son énorme des compos et la propreté du mixage. La tradition du prog est bien respectée, des mises en place riches, des compositions alambiquées sans donner dans l’usage de mesures impaires à outrance, un effort important sur les harmonies, un chant bien présent avec un panel important de textures qui enrichit d’autant plus la galette.
Seul reproche que je ferai sur cet album, trop homogène, pas de pic d’énergie. Même la durée des morceaux est d’une constance frappante, on tourne à 5min et quelques. Un peu trop « prog », un peu trop propre. Mais cela ne remet pas en question la qualité de l’album et des morceaux.
Par contre, je mets un 20/20 au visuel de l’album, une pochette vraiment réfléchie, graphiquement chiadée et un verso riche avec des inscriptions « subliminales » sur les murs, un petit chef d’œuvre à mon goût.
Playlist : Enter Dystopia / My will be done / Decryption / Brave new Men / The question keeper / Synaptogenesis / Jugglin’ at the Edge / Just Another Broken Shell / Atwin Phenomenom / Tha Art of Being Alone / Seeds Of the Plague
Donc on a là un groupe bien ancré dans la scène prog et dont les albums antérieurs ont, pour la quasi-totalité, fait l’unanimité et ont été gratifiés de critiques élogieuses.
Depuis leur dernier album, ils ont été rejoint dans l’aventure par un chanteur espagnol Nuno Miguel de Barros Fernandes (ça rentre à peine dans le livret !!!!!! faut y trouver un surnom).
Bref, cet album est forcément attendu comme le messie, va falloir réitérer l’exploit, les gars !!!
Allez zou, on envoie les watts, c’est parti.
Premier morceau, d’entrée de jeu, ça en met plein les esgourdes, une intro pure métal taillée à la hache, son énorme et des riffs passant du heavy au black avec une énergie bien présente. Ensuite, on est dans une pure lignée de prog, des mises en place haute voltige sans donner dans la démonstration, des rythmiques et un chant qui sont non sans faire penser à du « HEADLINE » de la grande époque où les groupes de prog explosaient dans tous les sens.
Un petit accent à mettre sur des ambiances synthés que je trouve sortant du lot des groupes de prog lambda. Des mélodies « personnelles » et judicieusement trouvées. Un bel effort fourni et un résultat bien fini.
Deuxième morceau, on repart au mastic, on rentre dans le steak bref, mise en place version patator, c’est du bon, c’est du lourd !! Vient ensuite de nouveau l’univers progressif avec des riffs incisifs à souhait et un chant qu’on découvre rageur et puissant, un point de plus pour l’efficacité des compositions teutonnes. Du très bon prog, efficace, puissant, énergique.
On arrive ensuite sur une instrumentale surprenante de simplicité mais, pourtant, très bien placée et vraiment utile à cet instant de l’album
La suite est à la hauteur du début de l’album, on sent un énorme travail de composition, d’arrangement vu le son énorme des compos et la propreté du mixage. La tradition du prog est bien respectée, des mises en place riches, des compositions alambiquées sans donner dans l’usage de mesures impaires à outrance, un effort important sur les harmonies, un chant bien présent avec un panel important de textures qui enrichit d’autant plus la galette.
Seul reproche que je ferai sur cet album, trop homogène, pas de pic d’énergie. Même la durée des morceaux est d’une constance frappante, on tourne à 5min et quelques. Un peu trop « prog », un peu trop propre. Mais cela ne remet pas en question la qualité de l’album et des morceaux.
Par contre, je mets un 20/20 au visuel de l’album, une pochette vraiment réfléchie, graphiquement chiadée et un verso riche avec des inscriptions « subliminales » sur les murs, un petit chef d’œuvre à mon goût.
Playlist : Enter Dystopia / My will be done / Decryption / Brave new Men / The question keeper / Synaptogenesis / Jugglin’ at the Edge / Just Another Broken Shell / Atwin Phenomenom / Tha Art of Being Alone / Seeds Of the Plague
Critique : Burno
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel de Lanfear
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