Chronique
GUITARS THAT ATE MY BRAIN - GUITARS THAT ATE MY BRAIN / Magna Carta 2009
Chez Magna Carta, on aime les guitaristes et quoi de plus normal qu’une compile pour leur rendre hommage ! Et bien voilà c’est chose faite, avec la plus fine fleur des gratteux du label pour des titres originaux à découvrir illico.
Nous débutons ce florilège de notes par Paul Waggoner (Between the buried and me) avec « Boot Dagger boogie ». une instrumentale barrée fort appréciable, toute en note dissonante. Une entrée en matière des plus perturbante et technique qui nous prouve que ce produit n’est pas fait à la va-vite. Malgré tous les plans de fous, quelques passages plus mélodiques se font entendre. Un bon début poursuivi par Kris Norris (Darkest hour) et son « The life and times of sir Walter Sickert », qui, j’espère ne souffrira pas des mêmes soucis que les titres de son album solo dernièrement chroniqué. Un titre aux consonances orientales du plus bel effet, et qui, j’avoue, est quand même supérieur à la plupart des titres de son album solo. Ouf !
Dave Martone arrive avec « Hybrid angels », pour une démonstration ahurissante de technicité pure. Un très bon titre qui poursuit comme il faut cette galette attrayante. On change de classe avec « Disengagged » de l’ami Ron ‘Bumblefoot’ Thal, qui nous éblouit de son touché magique. Un morceau très mélodique qui nous fait voyager dans un univers divin.
C’est tout chamboulé que j’accueille Eyal Levi & Emil Werstler (Daath) avec un « The unwavering collapse », qui rappelle Opeth quelque part. Encore un voyage différent mené par des guitaristes fabuleux qui nous démontrent un niveau de grande qualité. Une nouvelle fois la mélodie prend le dessus sur les plans démonstratifs ce qui est fort agréable.
Bonne guitare bluesy pour « Artichoke samurai » de Shane Gibson (Korn) qui nous en met plein la vue !! (C’est pour l’argent qu’il doit être dans Korn c’est pas possible). On retrouve les moments complètement barrés très en vogue chez les jazzmen, ça va dans tous les sens !
Attention grand moment, le deuxième avec Maître Devin Townsend qui fait étal de son génie fou, durant 4 minutes d’un quasi n’importe quoi, surréaliste, qui démontre à ceux qui ne savaient pas que le bonhomme possède une technique de fou furieux. Après le bon mal de crane que l’on vient de se taper, Chris poland (OHM) vient se rappeler à notre bon souvenir sur un « L.D.E » assez Black Sabbath dans l’esprit. Un titre un poil plus logique dira-t-on qui n’empêche pas de prendre son plaisir et de constater que notre homme n'a rien perdu de son jeu.
Un petit « Hydra » avec Ola Frenning (Soilwork) et Christofer Malmstorm (Darkane) qui nous offrent un très beau duo scandinave. Et bien on ne peut pas dire que depuis le début on n'est pas gâté par tous ces instrumentaux de haute volée !
Tient un peu de speed avec « Stomped » de Mike Orlando, qui passe comme une lettre à la poste avec ses faux airs de happy des 80’. Encore que du bon à se mettre dans les oreilles et ce n’est pas le Trasheur James Murphy (Testament) qui va faire baisser le niveau. Certes bien moins démonstratif que ses camarades, il nous délivre une sorte de rock à la Satriani tout à fait délectable.
On termine avec la paire Hughes Lefebvre & Yann Mouhad (Anthropia) pour un « Schrodinger’s cat paradox » de fou ! Encore une fois, ça part dans tous les sens et puis ça revient dans du doux et on ne sait plus où donner de la tête.
Conclusion : les amateurs de belles guitares devraient trouver chaussures à leur pieds, tant on a droit à des styles différents et des guitaristes fabuleux qui ce sont tous pliés au jeu avec réussite. Une très bon compilation de 6 cordes que voilà.
Nous débutons ce florilège de notes par Paul Waggoner (Between the buried and me) avec « Boot Dagger boogie ». une instrumentale barrée fort appréciable, toute en note dissonante. Une entrée en matière des plus perturbante et technique qui nous prouve que ce produit n’est pas fait à la va-vite. Malgré tous les plans de fous, quelques passages plus mélodiques se font entendre. Un bon début poursuivi par Kris Norris (Darkest hour) et son « The life and times of sir Walter Sickert », qui, j’espère ne souffrira pas des mêmes soucis que les titres de son album solo dernièrement chroniqué. Un titre aux consonances orientales du plus bel effet, et qui, j’avoue, est quand même supérieur à la plupart des titres de son album solo. Ouf !
Dave Martone arrive avec « Hybrid angels », pour une démonstration ahurissante de technicité pure. Un très bon titre qui poursuit comme il faut cette galette attrayante. On change de classe avec « Disengagged » de l’ami Ron ‘Bumblefoot’ Thal, qui nous éblouit de son touché magique. Un morceau très mélodique qui nous fait voyager dans un univers divin.
C’est tout chamboulé que j’accueille Eyal Levi & Emil Werstler (Daath) avec un « The unwavering collapse », qui rappelle Opeth quelque part. Encore un voyage différent mené par des guitaristes fabuleux qui nous démontrent un niveau de grande qualité. Une nouvelle fois la mélodie prend le dessus sur les plans démonstratifs ce qui est fort agréable.
Bonne guitare bluesy pour « Artichoke samurai » de Shane Gibson (Korn) qui nous en met plein la vue !! (C’est pour l’argent qu’il doit être dans Korn c’est pas possible). On retrouve les moments complètement barrés très en vogue chez les jazzmen, ça va dans tous les sens !
Attention grand moment, le deuxième avec Maître Devin Townsend qui fait étal de son génie fou, durant 4 minutes d’un quasi n’importe quoi, surréaliste, qui démontre à ceux qui ne savaient pas que le bonhomme possède une technique de fou furieux. Après le bon mal de crane que l’on vient de se taper, Chris poland (OHM) vient se rappeler à notre bon souvenir sur un « L.D.E » assez Black Sabbath dans l’esprit. Un titre un poil plus logique dira-t-on qui n’empêche pas de prendre son plaisir et de constater que notre homme n'a rien perdu de son jeu.
Un petit « Hydra » avec Ola Frenning (Soilwork) et Christofer Malmstorm (Darkane) qui nous offrent un très beau duo scandinave. Et bien on ne peut pas dire que depuis le début on n'est pas gâté par tous ces instrumentaux de haute volée !
Tient un peu de speed avec « Stomped » de Mike Orlando, qui passe comme une lettre à la poste avec ses faux airs de happy des 80’. Encore que du bon à se mettre dans les oreilles et ce n’est pas le Trasheur James Murphy (Testament) qui va faire baisser le niveau. Certes bien moins démonstratif que ses camarades, il nous délivre une sorte de rock à la Satriani tout à fait délectable.
On termine avec la paire Hughes Lefebvre & Yann Mouhad (Anthropia) pour un « Schrodinger’s cat paradox » de fou ! Encore une fois, ça part dans tous les sens et puis ça revient dans du doux et on ne sait plus où donner de la tête.
Conclusion : les amateurs de belles guitares devraient trouver chaussures à leur pieds, tant on a droit à des styles différents et des guitaristes fabuleux qui ce sont tous pliés au jeu avec réussite. Une très bon compilation de 6 cordes que voilà.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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