Chronique

FAIRYLAND - SCORE TO A NEW BEGINNING / Napalm Records 2009

Troisième et dernier opus de la saga, c’est avec une grande appréhension que j’aborde ce Score To A New Beginning. Et pourquoi donc ? Tout simplement car j’avais était grandement déçu par le second album (Fall of an empire). Non pas au niveau musical, mais au niveau chant c’était très particulier. On dira que mon morceau préféré est In Duna, là où une invité chante seule sur tout le morceau.

Entre temps, il y a eu du mouvement au sein même du groupe. Tout le monde à mis les voiles pour se lancer dans un nouveau groupe dont on attend toujours au moins une démo. Mais un petit irréductible niçois (Phil Giordana) est resté fidèle à son projet et s’est motivé pour finaliser ce volet final d’une sacrée trilogie. Nouveau concept : il n’y aura que des invités sur cet album.
On notera aussi le retour de Willdric Lievin à la batterie qui était déjà présent sur le premier opus « Of wars in Oshyria ». Pour les invités, deux noms ressortent de la liste : Georg Neuhauser de Serenity et aussi Olivier Lapauze de Heavenly.

Maintenant il faut voir si tous ces changements ont été bénéfiques au groupe. A la lecture de la track liste, on pourrait prendre l’album pour une bande originale de film vue sa structure :

Opening credits / Across the endless sea (part2) / Assault on the shore / Master of the waves / A soldier’s letter / Godsent / At the gates of Morken / Rise of the giants / Score to a new beginning / End credits.

En plus de cette structure, la pochette de l’album est magnifique et nous plonge directement dans un univers fantastique.
En parlant d’entrée, l’opening est monstrueux et nous met dans le bain rapidement. Quel bain aussi ; les morceaux s’enchaînent les uns après les autres sans crier garde et à une vitesse folle. Fini les passages trop long et place à une musique symphonique et porteuse avec un chant prenant et agréable à écouter (pas comme sur le Fall of an empire). Le travail des chanteurs est porteur et bénéfique. Qui dit ambiance fantastique dit aussi présence de chœurs et là encore l’ensemble fait mouche. On pourrait se prendre pour Aragorn, Legolas ou Gimli allant combattre les orcs (Vive Tolkkien !).

Niveau influences, on ne peut que constater l’amour si je puis dire pour Basil Poledouris (qui a signé la bande son de Conan le Barbare) ou encore Hans Zimmer. Le morceau choisi pour présenter l’album sur internet « Master of the waves » en est la preuve. De plus le chant plus agressif appuyé par une voix féminine donne encore plus de puissance à la chanson.

Au milieu de tout ça, se trouve aussi et évidemment la traditionnelle ballade « A soldier’s letter ». Une belle chanson avec un piano majoritaire.

Pour le dernier véritable morceau de l’album et aussi le title track, une pièce de presque 9 minutes nous est proposée. Là encore, on prend une bonne bouffée d’air frais. Entre passages rapides, mélodiques et porteurs, l’auditeur ne peut que tomber amoureux. Et le duo entre le chanteur de Pathosray et Serenity est énorme. Une pièce maitresse qui donne une ouverture vers une suite forte probable.

Conclusion : après des tourmentes avec le deuxième album, voilà LE retour de FAIRYLAND qui se place aisément avec cet opus à côté des grands comme Rhapsody ou Blind guardian. Un album qui fait plaisir et qui à le grand mérité d’avoir vu le jour. A posséder. Merci !
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Fairyland
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