Chronique
HELLSAW - COLD / Napalm records 2009
Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Visitons, ventrequé, visitons l'Europe. Faisons une halte au pays de la ville du sel et de Mozart. Sauf que, dans notre cas, la "kleine nachtmusik" ben ca vous réveille le plus mort d'entre les morts. On va fêter, le plus morbidement possible, la sortie de COLD, le 4ème opus de HELLSAW. Rien qu'à leur côté visuel et leurs jolis noms d'oiseaux, on voit qu'on est dans la descendance directe des EMPEROR et autres IMMORTAL. Ca sent encore un malheureux égorgement de chèvres. D'ailleurs il faudra qu'on m'explique ce qu'elles ont fait de mal, ces pauvres bêtes. Elles sont sympa, les biquettes.
Attaquons direct à la francisque, fi! Titre évocateur, A SUICIDE JOURNEY. Donc allons'y gaiement et voyageons suicidaires. Premier choc thermique, une superbe intro acoustique sortie de derrière les fagots. Rondement composée et fraîchement interprétée, on ne peut pas se douter de ce qui nous attend à la lisière de cette douce mélodie. BINGO. Du roots comme on aime. Vieux son de guitare bien en retrait, un son de batterie digne des groupes ancestraux du black, la voix suit tout le monde dans le côté roots. On est sur du pur, du vrai. La, pour le coup, ca ressemble pas a Canada Dry, c'est du Canada Dry! Le morceau est chiadé dans la composition, les ambiances s'enchainent (et les gros blasts aussi). Les voix se croisent pour enrichir un peu plus tout ca. La voix m'a même fait penser à un vieux groupe que j'ai découvert y'a une bonne 13aine d'années. Un album du nom de SURSUM LUNA, d'un groupe du nom de FUNERAL ORATION (combo italien) et un chanteur du nom de OLD NICK (sans déconner!!!!). Pour du black roots, je trouve ca riche et rempli d'idées assez sympathiques.
La mort noire (THE BLACK DEATH) nous montre une face bien plus simpliste du combo des adorateurs de croix renversées. L'intro surprend pas, on est toujours dans le même registre mais, par contre, le leitmotiv est un riff limite "rock'n'roll" et, surtout, low tempo. Comment innover en jouant du rock??? Voila la réponse. Bon, j'ai un peu minimisé, tout de même. Subsistent toujours les lifnluences black dans les transitions.
DER HARZWALD, un morceau que je qualifierai de très bon, de très représentatif. Des mélodies, des passages où la longueur apportent à l'ambiance pesante du tout. Encore un passage acoustique, ma foi, fort joli et fort bien interprété. Et la conclusion découle de cette mélodie. JOLI.
1°F. Très bien trouvé. Une instrumentale de 49 secondes et, effectivement, ca fait froid!
COLD AEON nous montre, par son entrée en matière, les influences diverses des messieurs. Tout à l'heure, on a fait du rock, maintenant, on fait du pur heavy, ponctué de black mais également de bonnes rythmiques limite thrash. Sont complets nos sportifs autrichiens. Toujours des ambiances, toujours ces mélodies arpégées typiquement black métal.
Encore un titre culte : PSYCHO PASTOR. On commence tout ca par une messe bien glauque et nous revoila parti au mastic. A douze mille, puis on enchaine sur des cassures de rythmes, des blast à 850 000 à la noire alternés avec des parties batterie digne d'un TOMMY LEE et ses grosses caisses sur tous les temps. A noter, le travail des ambiances toujours aussi chiadé. C'est un métier que d'égorger des biquettes, croyez que quoi, vous?
La, j'adore. SULPHUR PRAYER, il doit y'avoit un vieux LEE DORIAN caché pas loin. Du doom, joué à 2 à la double croche. Des effets qui vous font froid dans le dos et un cri plaintif que j'adore et qui me donne la chair de poule (les restes de mes années ELEND). C'est malsain, c'est le bonheur.
Titre culte, épisode 3. I SAW HELL. Ca y'est, ils ont craqué, les sportifs. Ils refont du rock mid tempo. Je les comprends. Trop de sport tue le sport. Faut pas abuser des bonnes choses. Bon, on change pas une équipe qui gagne, fallait une énervation!! Ils l'ont fait. Tout le monde est content. Parfait.
MOONRITES DIABOLICUM et ACHE, deux morceaux que je mettrai au niveau du troisième titre. De très bons morceaux de black métal, riches en ambiances, en riffs, en modulation de voix (et toujours ce cri élendien, je suis fan). C'est vraiment glauque, c'est très certainement l'effet recherché. Ils ont donc bien bossé nos cas sociaux d'HELLSAW.
SUBTERRANIAN EMPIRE. Une conclusion à la hauteur de l'album. Une instrumentale morbide au possible, magistralement bien trouvée, On ne pouvait finir cet album de meilleure manière.
J'avais un léger apriori quant au côté roots de leur black mais le produit fini m'a conquis. Des ponctuations judicieuses d'instrumentales, des morceaux intelligemment composés, l'interprétation est propre et sans faille. J'ai toujours ce petit souci avec le son de ce genre de groupes qui, à ce qu'il paraît, feraient exprès d'avoir ce son. Je ne suis pas fan mais que voulez vous, si c'est le style qui veut ca....
Pour les fans de black, écoutez. Certains resteront septiques mais, plusieurs écoutes attentives et vous apprécierez.
Nota : (écoutez FUNERAL ORATION, c'est très particulier. Et écoutez ELEND surtout)
IN INFERNOOOOOOOOOOOOOOO.
Playlist : A Suicide Journey / The Black Death / Der Hartzwald / 1°F / Cold Aeon / Psycho Pastor / Sulphur Prayer / I Saw Hell / Moonrites diabolicum / Ache / Subterranian Empire
Attaquons direct à la francisque, fi! Titre évocateur, A SUICIDE JOURNEY. Donc allons'y gaiement et voyageons suicidaires. Premier choc thermique, une superbe intro acoustique sortie de derrière les fagots. Rondement composée et fraîchement interprétée, on ne peut pas se douter de ce qui nous attend à la lisière de cette douce mélodie. BINGO. Du roots comme on aime. Vieux son de guitare bien en retrait, un son de batterie digne des groupes ancestraux du black, la voix suit tout le monde dans le côté roots. On est sur du pur, du vrai. La, pour le coup, ca ressemble pas a Canada Dry, c'est du Canada Dry! Le morceau est chiadé dans la composition, les ambiances s'enchainent (et les gros blasts aussi). Les voix se croisent pour enrichir un peu plus tout ca. La voix m'a même fait penser à un vieux groupe que j'ai découvert y'a une bonne 13aine d'années. Un album du nom de SURSUM LUNA, d'un groupe du nom de FUNERAL ORATION (combo italien) et un chanteur du nom de OLD NICK (sans déconner!!!!). Pour du black roots, je trouve ca riche et rempli d'idées assez sympathiques.
La mort noire (THE BLACK DEATH) nous montre une face bien plus simpliste du combo des adorateurs de croix renversées. L'intro surprend pas, on est toujours dans le même registre mais, par contre, le leitmotiv est un riff limite "rock'n'roll" et, surtout, low tempo. Comment innover en jouant du rock??? Voila la réponse. Bon, j'ai un peu minimisé, tout de même. Subsistent toujours les lifnluences black dans les transitions.
DER HARZWALD, un morceau que je qualifierai de très bon, de très représentatif. Des mélodies, des passages où la longueur apportent à l'ambiance pesante du tout. Encore un passage acoustique, ma foi, fort joli et fort bien interprété. Et la conclusion découle de cette mélodie. JOLI.
1°F. Très bien trouvé. Une instrumentale de 49 secondes et, effectivement, ca fait froid!
COLD AEON nous montre, par son entrée en matière, les influences diverses des messieurs. Tout à l'heure, on a fait du rock, maintenant, on fait du pur heavy, ponctué de black mais également de bonnes rythmiques limite thrash. Sont complets nos sportifs autrichiens. Toujours des ambiances, toujours ces mélodies arpégées typiquement black métal.
Encore un titre culte : PSYCHO PASTOR. On commence tout ca par une messe bien glauque et nous revoila parti au mastic. A douze mille, puis on enchaine sur des cassures de rythmes, des blast à 850 000 à la noire alternés avec des parties batterie digne d'un TOMMY LEE et ses grosses caisses sur tous les temps. A noter, le travail des ambiances toujours aussi chiadé. C'est un métier que d'égorger des biquettes, croyez que quoi, vous?
La, j'adore. SULPHUR PRAYER, il doit y'avoit un vieux LEE DORIAN caché pas loin. Du doom, joué à 2 à la double croche. Des effets qui vous font froid dans le dos et un cri plaintif que j'adore et qui me donne la chair de poule (les restes de mes années ELEND). C'est malsain, c'est le bonheur.
Titre culte, épisode 3. I SAW HELL. Ca y'est, ils ont craqué, les sportifs. Ils refont du rock mid tempo. Je les comprends. Trop de sport tue le sport. Faut pas abuser des bonnes choses. Bon, on change pas une équipe qui gagne, fallait une énervation!! Ils l'ont fait. Tout le monde est content. Parfait.
MOONRITES DIABOLICUM et ACHE, deux morceaux que je mettrai au niveau du troisième titre. De très bons morceaux de black métal, riches en ambiances, en riffs, en modulation de voix (et toujours ce cri élendien, je suis fan). C'est vraiment glauque, c'est très certainement l'effet recherché. Ils ont donc bien bossé nos cas sociaux d'HELLSAW.
SUBTERRANIAN EMPIRE. Une conclusion à la hauteur de l'album. Une instrumentale morbide au possible, magistralement bien trouvée, On ne pouvait finir cet album de meilleure manière.
J'avais un léger apriori quant au côté roots de leur black mais le produit fini m'a conquis. Des ponctuations judicieuses d'instrumentales, des morceaux intelligemment composés, l'interprétation est propre et sans faille. J'ai toujours ce petit souci avec le son de ce genre de groupes qui, à ce qu'il paraît, feraient exprès d'avoir ce son. Je ne suis pas fan mais que voulez vous, si c'est le style qui veut ca....
Pour les fans de black, écoutez. Certains resteront septiques mais, plusieurs écoutes attentives et vous apprécierez.
Nota : (écoutez FUNERAL ORATION, c'est très particulier. Et écoutez ELEND surtout)
IN INFERNOOOOOOOOOOOOOOO.
Playlist : A Suicide Journey / The Black Death / Der Hartzwald / 1°F / Cold Aeon / Psycho Pastor / Sulphur Prayer / I Saw Hell / Moonrites diabolicum / Ache / Subterranian Empire
Critique : Burno
Note : 7/10
Site du groupe : My Space officiel
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