Chronique

Autant dire que cet album je l’attendais avec impatience. Le premier essai de ce combo mi suédois mi norvégien intitulé « In shadows lost from the brave » m’avais scotché de part sa qualité et sa puissance. L’équipe à Ronny Milianovic remet le couvert avec Pandaemonium, gardant une ligne directrice visible immédiatement pour la pochette : leur navire pirate est toujours présent, allant se confronter à un démon.

La traversée de cette mer de metal débute avec « Deception (reaper) ». On retrouve immédiatement la dynamique du groupe boostée par le chant de Jan et de sa voix si claire et puissante. Un couplet direct et brutal, un solo de Toya tranchant à la guitare. Voilà ce qu’il fallait pour débuter la traversée.
Un nouvel hymne se lance avec « The only one sane (nevermore) ». Une nouvelle fois, le couplet vient faire mal, appuyé par des chœurs et une ambiance heavy énorme qui te fait headbanger sans arrêt. S’en suis le tite track « Pandaemonium » qui a servi à faire le premier clip vidéo pour promouvoir cet album. Il est évident que ce titre évolue dans un domaine plus posé, et plus accessible à tout le monde histoire de pousser une plus grande part de personnes à s’intéresser au groupe. Ce mid tempo n’en reste pas plaisant et mélodique. Une chose bien faite et pas commerciale à souhait ce qui est appréciable.

Retour au pur heavy avec des riffs vifs et racés épaulé de la batterie pour « Eyes of the devil (pyramid) » avant un break pour partir dans un mid tempo mélodique au refrain efficace qui te fait chanter avec certitude. Encore de la bonne guitare pour lancer « A day to come (lies) » et entrer dans un titre entre ballade et mid tempo qui te fait bien vibrer une nouvelle fois avec un refrain où les chœurs te prennent sans crier garde et te transporte à travers les notes. « Way home (clone) » continue sur la même lancée mais avec une ambiance un peu plus chevaleresque et martelée au niveau de la batterie, posant un peu les choses avec une voix un peu modulée.

Alors là accrochez-vous car « Fallen angel (Hell patrol) » va vous faire bondir de partout. Une musique rugissante. On s’imagine parfaitement sur le navire défiant les rugissements (de Jan au chant). Un pur moment de bonheur. L’intro de « The deamon within (Captain of metal) » fait penser à du Stratovarius mais rapidement le tout s’emballe et un morceau MONSTRUEUX s’engage et nous plonge dans un univers où puissance de motivation sont de rigueur.
Morceau plus mélodique avec « Oceans of glory », tout en gardant cette vélocité propre au groupe. Les notes s’enchaînent avec aisance et plaisir pour nos oreilles, mais plus dur c’est pour notre cou car il est mis grandement à contribution avec ce nouvel hymne.
L’album se conclut sur « Fear in fragile mind (united) ». Un titre plus calme que les précédents et qui nous donne envie de chanter une dernière fois pour cet album.

Conclusion : cet album est un vrai régal. Certes le groupe reste dans le même esprit que le premier album, mais la marque de fabrique et bel et bien apposé et concrétisé. Le groupe transforme son statut de meilleur espoir pour entrer dans la cours des grands. Saint Daemon est un nom à retenir ! Une seule chose est en attente maintenant : une grosse tournée !