Chronique

Partons à la découverte de cet artiste Danois, qui débarque avec son premier album solo. Qui est-il, qu’a-t-il fait, tout ceci est un grand mystère, mais notre homme a su s’entourer de personnes compétentes (Tommy Aldridge à la batterie, Marco Mendoza à la basse et Jacob Hansen à la prod) pour réaliser son rêve. Alors prêts à voir de quoi il en retourne ?

« Calling out for you » est celle qui va nous permettre de nous faire une idée de la bête. Un hard rock de qualité mais terriblement conventionnel qui se laisse écouter avec plaisir mais qui ne laisse pas de souvenir impérissable. Musicalement ça joue (pouvait-il en être autrement ?) et le son est bien correct sans forcément avoir du très lourd. Le refrain est bien calibré, seule la voix d’Oliver semble impersonnelle, dommage. « Hands high » continue dans le même esprit. Un bon hard rock, limite Fm qui fait son boulot, mais ne casse pas trois pates à un canard unijambiste. Un très bon riff pour la plus méchante « Even giants cry » qui envoie du lourd. Peut être que l’album débute maintenant. Poursuivant avec un « First day of our life » décapant, Oliver sans pour autant révolutionner le monde du hard rock, nous propose de bonnes choses.
Début tout doucement pour « Will you be mine » qui est la ballade hard Us par excellence, qui n’apporte pas grand chose. « Crawling back again », reprend dans un mid tempo un peu oriental. Une bonne chanson, qui continue plus que convenablement cet opus.
Par contre une petite baisse de régime avec « Angel », qui est un pur titre de hard mélodique au refrain efficace, mais trop convenu. « Army of me » est un mid tempo moderne et sombre qui est une bonne surprise.
Un vieux hard à l’ancienne avec « Pleasure train » qui passe bien, sans plus malgré sa bonne patate. Deuxième ballade pour un « Coming home », là aussi sans grand plus avec quelques faux airs de Kiss.
On finit avec « Get ready » qui comme le reste est sympathique passe bien, mais pas de monument en vue.

Conclusion : voilà un album sympathique mais qui n’apporte rien de plus. Agréable avec de bonnes choses, voilà un album sans grand plus qui trouvera son public plus grâce à ses grands noms qu’à sa musique.