Chronique

1,2 et 3 ans sans nouvelles du groupe de DC Cooper et Alex Beyrodt après la sortie du très bon ‘infatuator’, ce groupe qui avais fondé en moi de grands espoirs pour la nouvelle carrière de DC que je considère comme l’un des plus grands chanteurs actuellement, nous a fait poiroté longtemps au détriment de leurs fans.
Donc c’est avec une joie énorme que j’ai enfin pu écouter ce nouvel effort intitulé ‘worlds apart’.
Quand est il donc de ce méfait qui commence par « ride the storm » : force est de constater que le groupe a évolué en jouant dans un style plus direct, fini les grandes parties guitaristiques misent en avant maintenant c’est en groupe que tout cela se fait pour mettre en évidence le fabuleux organe de Mr DC Cooper. Un morceau speed entrecouper par quelques passages plus calme, le refrain est super une tuerie dès le départ. Pas la peine de m’arrêter sur les performances de DC qui sont époustouflantes : il n’a jamais aussi bien chanté le bougre.
Et on continue « no one live forever » fait penser à ‘lavatory love machine’ d’Edguy un bon morceau de heavy mélodique sympatoche, puis « hold on » un mid tempo heavy où le synthé de Torsten Rohre est mis en valeur tout comme le talent de soliste d’Alex formidable dans son solo. « Once again » encore une fois pleine de feeling nous fait passer un bon moment grâce à la mélodie vocale du sieur Cooper, ce morceau super gai donne une pêche d’enfer. Qui à dit que le métal était toujours sombre ?
En 5eme position « master of desteny » nous sort du grand Silent Force du pur du dur mélodique à souhait quel régal, une belle pièce de musicalité chantée de voix de maître. « Hero » se pointe avec un Alex en maître de cérémonie dans des solos terribles et toujours ces refrains mélodieux.
« Death comes in disguise » rappelle les grands moments ’d’infatuator’ dans un morceau speed et technique où Torsten et Alex se livrent un beau combat synthé guitare, quel résultat. En prime un petit passage de Mozart à la gratte quel pied sûrement l’un des meilleurs morceaux de l’album et du groupe. « Merry minstrel » débute d’une façon très Malmsteen un titre pas mal inspiré du grand maître suédois (dont on sait qu’Alex est fan) mais qui ne gâche pas les qualités de la chanson.
Maintenant fini de rigoler « spread your wings » débute, la ballade de l’album vous scotche sur place, la voix de DC, la musique : quelle beauté, un voyage dans un monde divin, la plus belle ballade du groupe. Dur dans redescendre.
Heureusement « iron hand » y arrive du bon speed mélodique qui te descend de ton nuage à grand coup de pied au cul. « heart attack » est mortelle certes le riff rappelle énormément ‘infatuator ‘ mais le reste est énorme du gros speed qui te prend aux tripes. Alex nous démontre une fois de plus son talent de gratteux dans un jeu de guitare impressionnant de vélocité avec encore une partie classique. Pour finir « worlds apart » dans la plus pure tradition nous emmènes : un titre speed et mélodique une partie calme du feu de dieu avant le solo.
Conclusion infatuator avait posé la barre très haute mais alors là elle est pulvérisée, le travail accompli y est fabuleux on se prend vite d’ivresse des mélodies toutes plus belle les une que les autres Silent Force vient de prouver tout leur talent et s’impose comme nouvelle référence du heavy speed mélodique bravo messieurs