Chronique

Après une superbe tournée ponctuée par un Cd, DVD, tout aussi réussit, notre Black Sabbath version Dio, remet le couvert pour cette fois-ci un nouvel album studio! Et oui, 16 ans après l’excellent Dehumanizer, Iommy, Butler, Appice and Dio nous ressortent leur recette magique.

A l’entame de « Atom and evil » on retrouve tout ce qui a fait le charme du grand Black Sabbath des 80’s. Un titre lourd et sombre avec un Dio époustouflant qui malgré les nombreuses années de service garde sa voix puissante et magique. Une bonne entrée en matière sans surprise. Pour « Fear » on poursuit de manière plus prononcée avec encore un bien bon titre qui envoie du lourd. Malgré le nombre d’années sans composer ensemble, on a l’impression que le groupe a toujours existé tant celui-ci a retrouvé ses automatismes.
Un peu d’acoustique pour nous préparer à « Bible black ». Une sorte de ballade vite transformée en un tube de métal à l’ancienne. En tout cas l’intro fort prenante est une des meilleures de Dio. La suite est du très, très bon, puissant et viril sur des paroles intenses. Un des meilleurs de l’album. « Double the pain » débute sur une intro basse pour nous emmener sur un riff lourd comme la mort. La suite plus rythmée en fait un des hauts moments de la galette. Dio est irrésistible dans ces conditions là !
On change de registre avec la plus soft « Rock and roll angel ». Un bon titre sans grand plus qui passe bien. Une recette usée jusqu'à la moelle même si l’effet reste le même, à savoir positif. A noter par contre un très bon solo de Tony Iommy. Pour « The turn of the srew » on poursuit, dans le même esprit, avec le même plaisir.
Par contre pour « Eating the cannibal » on accélère le rythme à fond les ballons. U ne pure tuerie qui sera sûrement sur les prochaines set list tant il envoie. « Follow the tears » est à nouveau sur un riff plutôt chargé. Une excellente chanson à l’esprit plus épique qui encense l’auditeur que l’on est. Encore du très bon à mettre à l’actif de notre consortium retrouvé. Une fois de plus une des très belles réussites de l’album !
Même si « Neverwhere » n’a pas la même intensité, son hard rock décapant passe comme une lettre à la poste. Du pur bonheur. On termine ce voyage dans le temps par « Breaking into heaven », qui comme le reste ne changera pas la face du monde du métal (ce n’est pas ce qu’on lui demande d’ailleurs !) mais qui procurera chez les amateurs de tout âge, un réel sentiment de satisfaction. Une dernière pièce en forme de quasi apothéose à un style unique et indémodable. Merci messieurs pour ce bain de jouvence.

Conclusion : voilà un très bon album comme on en attendait pas moins d’eux. Pas de surprise, juste de très bon titre de métal à l’ancienne, fort bien réalisé, qui satisfera chaque auditeur, ce qui est déjà pas mal. Maintenant attendons de voir la suite.