Chronique
STREAM OF PASSION - THE FLAME WITHIN / Napalm Records 2009
Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Une grande première dans notre tour du monde des méchants à cheveux longs. Le pays des vendeurs de tulipes. STREAM OF PASSION, un combo néerlandais de 2005, nous amène un métal féminin, semble t’il, fort apprécié pour les fans de cette scène fraîchement mise en avant avec EVANESCENCE et autres LACUNA COIL. L’album s’appelle THE FLAME WITHIN. Voyons voir si cet opus va faire briller notre petite flamme.
THE ART OF LOSS. Un très bon départ, un son de gratte énorme, une batterie qui pousse au cul, des chœurs, des synthés avec des interventions judicieuses. On alterne avec des passages claviers chant d’une limpidité cristalline. On jongle avec ces ambiances prononcées et classieuses. Et, comme dans la tradition de ce style de musique, on a encore des fines lames de la six-cordes. Et ca tricote très bien.
Heavy metal rules. IN THE END envoie un pur solo de heavy pour retomber dans ses lignes belle nuit d’orage. De très belles ambiances. Un passage instrumental avec un piano de toute beauté pour nous annoncer un solo mélodique poignant. C’est du très bon heavy. Même s’il manquerait un peu des points au niveau du rythme. Mais c’est le style qui veut ca. Dur de chanter l’amour à 240 à la noire.
AH ! Ils ont du m’entendre. Le tempo augmente mais on a toujours ce coté dramaturgique qui donne toute sa profondeur à la musique. Un NOW OR NEVER pêchu, un refrain où Marcela (la chanteuse mexicaine d’origine) nous montre toute la fluidité de sa voix angélique dans les aigus. Un refrain grandiose.
On risque de rentrer dans une crise passionnelle. WHEN YOU HURT THE MOST. Toujours de très belles mélodies et une ambiance « larme à l’œil » qui vous nouerait le ventre si vous n’étiez pas un gros métalleux méchant et plein de poils. RUN AWAY suit la même ligne de conduite. Piano chant et une fin avec la rythmique qui rentre. On va vraiment pleurer.
AH ! Ils m’ont encore entendu. GAMES WE PLAY rentre dans le steak Retour aux ambiances harmoniques mineures. En fait, ces ambiances la, c’est les crises amoureuses. Autre que crise, de la caisse claire sur le temps en guise de refrain. DE LA PATATE. Pour moi, le morceau le plus complet pour le moment.
THE ENDLESS NIGHT. On prend les mêmes et on recommence. Comme une impression de déjà vu (spécial dédicace à BRUCE !). Seules les lignes de chant me permettent de me situer, on tourne un peu en rond.
AH ! Pareil, ils m’ont entendu. On change de registre mélodique pour l’intro. Mais c’est tout. Retour sur du low tempo avec des gros accords plaqués. J’ai failli croire que MY LEADER allait briser cette monotonie. Attendons le prochain.
BURN MY PAIN montre le bout de son nez et les couplets nous renvoient un peu d’énergie perdue au cours des quelques derniers morceaux. Même si on retombe forcément dans les mêmes schémas.
La musique suit son cours et LET ME IN, STREET SPIRIT et A PART OF YOU nous gratifient toujours de ces ambiances mélancolico-dramatiques.
En conclusion, j’ai été certes un peu critique quant aux variations des morceaux qui sont, à mon point de vue, trop homogènes et trop linéaires. Mais je modère un peu mes propos car ce style n’est pas réellement ma tasse de thé et il est vrai que cette linéarité et ce côté langoureux des morceaux (donc low tempo) sont les apparats principaux du métal féminin. Sinon, l’interprétation est irréprochable. Le travail sur les voix et les chœurs est magistral. Le son est d’une puissance sans faille. Les compositions très bien articulées. C’est une production vraiment digne de ce nom.
Aussi, à part une continuité un peu trop prolongée dans les morceaux, l’album est vraiment bien joué et intelligemment conçu. Un plaisir pour les oreilles. Les fans y trouveront leur compte et les profanes aussi.
THE ART OF LOSS. Un très bon départ, un son de gratte énorme, une batterie qui pousse au cul, des chœurs, des synthés avec des interventions judicieuses. On alterne avec des passages claviers chant d’une limpidité cristalline. On jongle avec ces ambiances prononcées et classieuses. Et, comme dans la tradition de ce style de musique, on a encore des fines lames de la six-cordes. Et ca tricote très bien.
Heavy metal rules. IN THE END envoie un pur solo de heavy pour retomber dans ses lignes belle nuit d’orage. De très belles ambiances. Un passage instrumental avec un piano de toute beauté pour nous annoncer un solo mélodique poignant. C’est du très bon heavy. Même s’il manquerait un peu des points au niveau du rythme. Mais c’est le style qui veut ca. Dur de chanter l’amour à 240 à la noire.
AH ! Ils ont du m’entendre. Le tempo augmente mais on a toujours ce coté dramaturgique qui donne toute sa profondeur à la musique. Un NOW OR NEVER pêchu, un refrain où Marcela (la chanteuse mexicaine d’origine) nous montre toute la fluidité de sa voix angélique dans les aigus. Un refrain grandiose.
On risque de rentrer dans une crise passionnelle. WHEN YOU HURT THE MOST. Toujours de très belles mélodies et une ambiance « larme à l’œil » qui vous nouerait le ventre si vous n’étiez pas un gros métalleux méchant et plein de poils. RUN AWAY suit la même ligne de conduite. Piano chant et une fin avec la rythmique qui rentre. On va vraiment pleurer.
AH ! Ils m’ont encore entendu. GAMES WE PLAY rentre dans le steak Retour aux ambiances harmoniques mineures. En fait, ces ambiances la, c’est les crises amoureuses. Autre que crise, de la caisse claire sur le temps en guise de refrain. DE LA PATATE. Pour moi, le morceau le plus complet pour le moment.
THE ENDLESS NIGHT. On prend les mêmes et on recommence. Comme une impression de déjà vu (spécial dédicace à BRUCE !). Seules les lignes de chant me permettent de me situer, on tourne un peu en rond.
AH ! Pareil, ils m’ont entendu. On change de registre mélodique pour l’intro. Mais c’est tout. Retour sur du low tempo avec des gros accords plaqués. J’ai failli croire que MY LEADER allait briser cette monotonie. Attendons le prochain.
BURN MY PAIN montre le bout de son nez et les couplets nous renvoient un peu d’énergie perdue au cours des quelques derniers morceaux. Même si on retombe forcément dans les mêmes schémas.
La musique suit son cours et LET ME IN, STREET SPIRIT et A PART OF YOU nous gratifient toujours de ces ambiances mélancolico-dramatiques.
En conclusion, j’ai été certes un peu critique quant aux variations des morceaux qui sont, à mon point de vue, trop homogènes et trop linéaires. Mais je modère un peu mes propos car ce style n’est pas réellement ma tasse de thé et il est vrai que cette linéarité et ce côté langoureux des morceaux (donc low tempo) sont les apparats principaux du métal féminin. Sinon, l’interprétation est irréprochable. Le travail sur les voix et les chœurs est magistral. Le son est d’une puissance sans faille. Les compositions très bien articulées. C’est une production vraiment digne de ce nom.
Aussi, à part une continuité un peu trop prolongée dans les morceaux, l’album est vraiment bien joué et intelligemment conçu. Un plaisir pour les oreilles. Les fans y trouveront leur compte et les profanes aussi.
Critique : Burno
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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