Chronique

Celesty est un combo finlandais qui nous a montré depuis son premier album qu’il pouvait et savait évoluer à chaque fois ; ce en nous proposant un style différent pour chaque rondelle. Après un album épique, un album power et un album plus viril, que vont-ils nous proposer ?

Cette fois-ci l’option a été mise sur les orchestrations et les chorales. En effet ces deux éléments donnent une sacrée dimension aux chansons : des chœurs aisément compréhensible et clairs, et pour les orchestrations, un véritable orchestre a été mis à contribution. Le résultat est là et se fait bien ressentir au niveau sonorités.

Côté musique, ils sont revenus vers leur premier opus « Reign of elements ». C'est-à-dire vers un album épique très proche des albums de Luca Turilli en solo. Le chant clair a été remis à l’ordre du jour ce qui colle parfaitement au style. On croirait presque que c’est Olaf Hayer (Luca turilli – Symphonity – Dionysus) qui chante.
Au milieu des ces morceaux se trouvent logiquement des soli guitares, et des passages posés et mélodiques où le chant domine juste avant de repartir dans un rythme endiablé et mélodique. Mais attention, le plus ici vient toujours de ces chœurs et de ces orchestrations qui donnent une sacrée dimension a ce speed metal symphonique.

La grande surprise vient du fait que l’on peut toujours chercher, il n’y a pas de ballade. Ca change, et c’est bien, car les acquis de ce style peuvent être lourds et difficiles à digérer par moment.
Par ailleurs pour conclure cet album, c’est la troisième partie de « Legacy of hate » qui s’y colle. La seule chose que je peux vous dire c’est de mettre les trois parties à la suite dans votre chaîne hi-fi et vous allez bondir d’excitation.

Conclusion : une nouvelle fois Celesty arrive à surprendre et à ‘innover’. Ce retour aux sources fait du bien, mais les orchestrations en plus sont vraiment un must pour cet album. Les fans de speed symphonique y trouveront leur bonheur assurément.