Chronique

Notre Paul international refait parlé de lui après quelques années passes sous silence. L’ayant découvert sur un projet avec le guitariste JK Northrup. Le voici qui débarque cette fois ci sous son seul patronyme, en compagnie d’un nouveau six cordiste, en la personne de Michael Voss connue pour avoir bossé avec Gary Barden (Msg).

Notre premier titre nous étonne pour plusieurs points. 1) « Remember me » débute comme une ballade pour laisser suite à un très bon mid tempo, et 2) Paul Shortino, lorgne fort dangereusement vers Gary Barden, puis Joe Lynn Turner. Un constant dommageable, tant notre homme semble sans repère. Heureusement musicalement rien à dire du super bon Hard rock mélodique avec un M. Voss en grande forme ! « To the cross » débute sur une intro électro, puis poursuit sur un titre puissant et efficace, où Paul semble retrouver son style. On peu noter la volonté du bonhomme de vouloir aller de l’avant avec une musique moderne et non pas de plein pieds dans les 80’ comme beaucoup !
Après c’est deux premières bonne surprises, « Prelude missing » est un court interlude acoustique qui nous envoie sur la ballade « Missing » très (trop) proche de Gary Barden, tant on croit l’anglais chanter au début. Pour le reste pas de problème car une fois de plus musicalement la qualité et belle et bien là !
Un petit « Nocturnal » qui monte en puissance est là pour nous remettre du fort, bon, gros, lourd hard (c’est bon vous avez bien tout suivit). Un des meilleurs titres de l’album avec ses couplets pachydermique et son refrain mélodique. Place à un titre plus moderne avec « Side Fx » qui m’emballe moins mais la tentative est à souligner. Bonne idée !
« Alone they ride » se veut plus habituel, un titre rock semi-acoustique qui passe bien, sans grand plus. Deuxième ballade avec « Chasing my dream ». Un début acoustique et un refrain plus rentre dedans, pour un résultat fort agréable. Deuxième meilleurs titre de l’album !
On repart pour du hard conventionnel sans pour autant être désagréable avec un «
Great dreamer » remuant et un solo de tueur ! Petit peu de calme avec une basique mais efficace « Take my heart and run » qui nous laisse de bonne sensation. Du bon rock commercial Us.
Je termine par « Promises » une extraordinaire ballade au piano, déchirante à souhait qui vous laissera toute chose. Quelle interprétation de Paul, une fin comme je l’ai adore.

Conclusion : après une découverte en demi-teinte Paul Shortino revient très fort avec cet album très agréable. Un bon hard saupoudré de modernité bien sentie, pour un résultat concluant. Seul reproche, les intonations trop visibles de Gary Barden et Joe Lynn Turner peuvent gêner.