Chronique

AXXIS - UTOPIA / Afm Records 2009

Un de plus. C’est comme cela que le combo germanique fête ses 20 ans de carrière. Pour la pochette, pas de grande surprise c’est toujours Derek Gores aux commandes et il nous offre une nouvelle fois un super visuel. Petite particularité de cet album, il y a deux petits nouveaux venus. Enfin surtout puisque pour Marco Wriedt, nous l’avions vu sur scène lors de la précédente tournée du groupe. Le changement vient du batteur. En effet, André Hilgers s’en est allé et a laissé place à Alex Landerburg. Au niveau de la production, c’est Dennis Ward qui s’y colle. Allez, lançons nous.

Une intro pour commencer (c’est original). Un titre compréhensif qui s’appelle « Journey to Utopia » et qui logiquement déboule sur le title track « Utopia ». Sons électroniques pour lancer le titre, puis on entre dans un morceau racé comme le groupe nous l’a déjà proposé lors de ses deux derniers albums « Paradise in Flames » et « Doom of Destiny ». Le nouveau batteur est loin d’être handicapé aussi. Il le fallait bien vu les morceaux du groupe. « Last man on earth » s’annonce à l’aide du clavier et de manière bien sombre avant de se lancer dans un power metal avec une dominance du clavier, ce qui donne un peu plus de dimension à la chanson. Intro beaucoup plus heavy pour « Fass Mich An ». Vous avez deviné, c’est chanté dans la langue du groupe : en allemand. Ca envoie pas mal, le refrain est prenant, mais en anglais cela aurait été certainement plus aisé à retenir. On notera aussi le retour d’une chanteuse pour les chœurs.

Une intro ‘spatiale’ pour « Sarah wanna die » et on repart dans ce domaine musical si propre à Axxis et surtout donné par la voix de Bernhard. Une chanson qui sera très certainement un des moments forts des prochains concerts du groupe, avec en plus un bon solo guitare / clavier. Joli riff, piano ; c’est la recette pour lancer « Father’s eyes » qui s’avère être la power ballade. Un peu de repos et d’évasion à travers ces mélodies apaisantes. Un repart, mais pas comme des bourrins. En effet, « The monsters crawl » est un mid tempo qui relance la machine progressivement avec une voix lourde ici et là, et des chœurs féminins pour donner un peu plus de dimension. Un titre épique sympa. Riff heavy pour annoncer « Eyes of a child ». Le charley se fait titiller doucement et boum on entre dans un power metal mélodique du tonnerre qui fera headbanguer tout le monde. On n’est pas loin du happy metal de Freedom Call mais version Axxis. C'est-à-dire un peu plus brut quand même.

Le clavier une nouvelle fois s’occupe de lancer la chanson. Ici « Heavy rain » se met en place et propose une structure bien mélodique, au refrain simple et efficace. Pourquoi faire compliqué, je vous le demande ?! Sons électroniques et claquant pour « For you I will die ». Une nouvelle intégration au style musical du groupe. Un choix sympa sur cette piste mais qui reste trop encré dans du déjà entendu. Un titre épique se lance avec « Underworld » pour conclure l’album. Ambiance sombre et racée. Ca fuse bien et pas le moment de s’ennuyer c’est clair. Une bonne conclusion pour cet album.

Un bon album qui se laisse écouter sans problèmes mais qui a le défaut d’être trop ancré dans le déjà fait du groupe. Il n’y a pas de grand changement dans la musique et du coup les chansons peuvent paraître un peu fades pour certains. C’est pas mauvais, trop ‘pareil’ par rapport à ce qui a été fait auparavant par le groupe. A voir le rendu sur scène pour découvrir les morceaux différemment, car il faut le dire, sur scène Axxis déchire !!!
 
Critique : Lionel
Note : 7/10
Site du groupe : Site de Axxis
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