Chronique
LEAVE'S EYES - NJORD / Napalm Records 2009
Plus de 5 ans ont passé depuis leur premier album « Lovelorn » sorti en 2004. Mais qui, aujourd’hui, ne connait pas le groupe norvégien qu’est Leaves’ Eyes mettant musicalement en scène les légendes et mythes nordiques couplé de la voix peu commune mais fantastique de Liv Kristine ? La question reste posée. J’attaque donc avec impatience la première écoute de ce nouvel opus…
Njord, morceau qui donna son nom à ce nouvel album, entame en puissance avec orchestration tout d’abord calme et ponctuée par la magnifique voix de Liv Kristine qui ne tarde pas, comme ses 5 autres collègues à nous montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Le résultat vaut le coup et nous voilà délicieusement perdus dans le pays où Odin (ndr : Dieu suprême de la mythologie Nordique) n’est pas qu’un simple mythe…
Le morceau suivant rappellera surement aux fans du groupe les sonorités de Elegy (extrait de l’album « Vinland Saga ») dans le morceau My Destiny qui, soit dit en passant, ne manque pas de caractère. Un vrai régal pour les oreilles. Alexander Krull nous prouve également ses compétences sur les quelques passages où il nous fait entendre son potentiel vocal.
Emerald Island prend la suite dans un début très solennel mais particulièrement magique qui s’en suit d’une partie plus heavy bien « couillue » et très intéressante au niveau des performances musicales. Pas mal du tout jusqu’ici !
Nous en arrivons à Take The Devil In Me qui reste dans la lignée des précédents morceaux quoiqu’un peu calme par endroit mais sans perdre de charme, au contraire. Liv Kristine ne cesse de nous impressionner par ses compétences vocales et les musiciens par leur magie instrumentale… Rien à, reprocher, vraiment
Le groupe nous offre un magnifique en reprenant la merveilleuse chanson de Simon et Garfunkel qu’est Scarborugh Fair ! Il est assez audacieux en effet d’essayer de reprendre ceci mais Leaves’ Eyes ne se débrouille pas si mal que ça sans pour autant exceller, à mon goût. Il faut dire que ce morceau extrêmement connu a connu tant et tant de reprise que l’on doit tout de même pointer sur l’originalité de celle-ci qui ne manque quand même pas de charme. En revanche, chapeau pour les orchestrations ;-)
Puis Through Our Veins poursuit cet album qui jusqu’ici n’a pas grand-chose à se reprocher, dans une lignée très rock mais je serrai éventuellement tentée de dire que cela manque un peu de pêche vocalement, ce morceau montre de la puissance instrumentale mais je trouve qu’il est un déséquilibre avec la voix de Liv Kristine qui semble trop fluette sur ce morceau.
Irish Rains nous transporte au fin fond de la verdure et l’humidité de l’Irlande… Magnifique morceau acoustique aux teintes celtiques peaufiné par la voix de Liv qui se prête tout à fait au genre. Un morceau magique pour les amateurs de musique celtique ! Un joli solo assez simple mais mélodique et prenant qui donne une touche d’autant plus belle à cette chanson.
Northbound débute avec des riffs pas mauvais du tout mais lorsque le chant débarque, tout s’écroule, plus de force, trop mou, ennuyeux sur les bords jusqu’au refrain ou cela reprend du poil de la bête, mais à nouveau tout retombe au second couplet. Dommage.
On ne pourra pas renier l’inspiration mythologique de cette chanson, en tout cas certainement pas avec son nom. En effet, Ragnarok (ndr : Le crépuscule des dieux dans la mythologie nordique) débute tel un combat qui prend au ventre et se poursuit magistralement tout comme le solo qui prend place à la toute fin du morceau qui ponctue parfaitement grâce aux performances des musiciens.
Morgenland débute dans un calme reposant et particulièrement agréable. Rendons à César ce qui est à César, ce morceau simple musicalement, mais superbement interprété vocalement pas Liv Kristine, est magnifique voire magique. Un régal pour les oreilles.
The Holy Bound change le ton et part dans des teintes plus rock ponctuées de jolis solis de gratte au second plan mais parfois un peu trop mou entre les refrains qui explosent vis-à-vis des couplets. C’est un peu dommage à mon goût, toute la magie du refrain se casse la figure d’un coup, pourtant rattrapée par les chœurs et les riffs particulièrement intéressants.
Nous terminons enfin par Froya’s Theme qui, je trouve, met un peu trop de temps à démarrer mais qui ponctue bien cet album avec différents thèmes musicaux alignés donnant un rendu sympathique mais parfois un peu mou.
Conclusion : Un album qui sait se faire apprécier même si parfois les couplets cassent un peu la pêche du morceau, dommage que Liv ne pousse pas un peu plus sa voix, le rendu n’en serrait que meilleur. Une fois encore, le pari de l’album au thème mythologique est gagné mais je compte sûr eux pour un peu plus de pêche pour les albums à venir (ce que je leur souhaite tout de même !)
Njord, morceau qui donna son nom à ce nouvel album, entame en puissance avec orchestration tout d’abord calme et ponctuée par la magnifique voix de Liv Kristine qui ne tarde pas, comme ses 5 autres collègues à nous montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Le résultat vaut le coup et nous voilà délicieusement perdus dans le pays où Odin (ndr : Dieu suprême de la mythologie Nordique) n’est pas qu’un simple mythe…
Le morceau suivant rappellera surement aux fans du groupe les sonorités de Elegy (extrait de l’album « Vinland Saga ») dans le morceau My Destiny qui, soit dit en passant, ne manque pas de caractère. Un vrai régal pour les oreilles. Alexander Krull nous prouve également ses compétences sur les quelques passages où il nous fait entendre son potentiel vocal.
Emerald Island prend la suite dans un début très solennel mais particulièrement magique qui s’en suit d’une partie plus heavy bien « couillue » et très intéressante au niveau des performances musicales. Pas mal du tout jusqu’ici !
Nous en arrivons à Take The Devil In Me qui reste dans la lignée des précédents morceaux quoiqu’un peu calme par endroit mais sans perdre de charme, au contraire. Liv Kristine ne cesse de nous impressionner par ses compétences vocales et les musiciens par leur magie instrumentale… Rien à, reprocher, vraiment
Le groupe nous offre un magnifique en reprenant la merveilleuse chanson de Simon et Garfunkel qu’est Scarborugh Fair ! Il est assez audacieux en effet d’essayer de reprendre ceci mais Leaves’ Eyes ne se débrouille pas si mal que ça sans pour autant exceller, à mon goût. Il faut dire que ce morceau extrêmement connu a connu tant et tant de reprise que l’on doit tout de même pointer sur l’originalité de celle-ci qui ne manque quand même pas de charme. En revanche, chapeau pour les orchestrations ;-)
Puis Through Our Veins poursuit cet album qui jusqu’ici n’a pas grand-chose à se reprocher, dans une lignée très rock mais je serrai éventuellement tentée de dire que cela manque un peu de pêche vocalement, ce morceau montre de la puissance instrumentale mais je trouve qu’il est un déséquilibre avec la voix de Liv Kristine qui semble trop fluette sur ce morceau.
Irish Rains nous transporte au fin fond de la verdure et l’humidité de l’Irlande… Magnifique morceau acoustique aux teintes celtiques peaufiné par la voix de Liv qui se prête tout à fait au genre. Un morceau magique pour les amateurs de musique celtique ! Un joli solo assez simple mais mélodique et prenant qui donne une touche d’autant plus belle à cette chanson.
Northbound débute avec des riffs pas mauvais du tout mais lorsque le chant débarque, tout s’écroule, plus de force, trop mou, ennuyeux sur les bords jusqu’au refrain ou cela reprend du poil de la bête, mais à nouveau tout retombe au second couplet. Dommage.
On ne pourra pas renier l’inspiration mythologique de cette chanson, en tout cas certainement pas avec son nom. En effet, Ragnarok (ndr : Le crépuscule des dieux dans la mythologie nordique) débute tel un combat qui prend au ventre et se poursuit magistralement tout comme le solo qui prend place à la toute fin du morceau qui ponctue parfaitement grâce aux performances des musiciens.
Morgenland débute dans un calme reposant et particulièrement agréable. Rendons à César ce qui est à César, ce morceau simple musicalement, mais superbement interprété vocalement pas Liv Kristine, est magnifique voire magique. Un régal pour les oreilles.
The Holy Bound change le ton et part dans des teintes plus rock ponctuées de jolis solis de gratte au second plan mais parfois un peu trop mou entre les refrains qui explosent vis-à-vis des couplets. C’est un peu dommage à mon goût, toute la magie du refrain se casse la figure d’un coup, pourtant rattrapée par les chœurs et les riffs particulièrement intéressants.
Nous terminons enfin par Froya’s Theme qui, je trouve, met un peu trop de temps à démarrer mais qui ponctue bien cet album avec différents thèmes musicaux alignés donnant un rendu sympathique mais parfois un peu mou.
Conclusion : Un album qui sait se faire apprécier même si parfois les couplets cassent un peu la pêche du morceau, dommage que Liv ne pousse pas un peu plus sa voix, le rendu n’en serrait que meilleur. Une fois encore, le pari de l’album au thème mythologique est gagné mais je compte sûr eux pour un peu plus de pêche pour les albums à venir (ce que je leur souhaite tout de même !)
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de Leave's Eyes
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