Chronique
FOOL'S GAME - REALITY DIVINE / Cruz del Sur Music 2009
Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Aujourd’hui, je m’en vais vous présenter le premier album d’un combo venu tout droit de Virginie, Etats-Unis. FOOL’S GAME a vu le jour en 2007 et, après plusieurs changements de line-up, les voila fin prêts à enregistrer REALITY DIVINE. Avec, excusez moi du peu, à la batterie, John Macaluso, ex-Yngwie. Allons voir de ce pas ce que nous promettent la joyeuse bande de trublions.
MASS PSYCHOSIS. On rentre fort. Une grosse production, un son présent à tous les niveaux, des riffs heavy prog thrash. Tout ça laisse présager que du bon. Une voix puissante, bien placée mais un truc me heurte. Allez savoir pourquoi. Déjà les passages en voix death, quelque chose cloche dans la voix. Sinon les chœurs, très bien mis en place. Et les interprètes sont de très haute voltige. Les compos, c’est un mélange de ARCTURUS sur les ambiances (en moins culte tout de même soyons réalistes) et de heavy à la DYSLESIA.
WHEN THE BEGINNING MEETS THE END. Du bon progressif bien lourd. Des refrains accrocheurs. Toujours une interprétation sans faille. Des compos riches, des passages mélodiques sympathiques. Toujours un heurt sur le chant, peut être un peu trop nasillard.
SOWING DEAD SEEDS. On sent une petite touche atmosphérique à la AMORPHIS. Un clavier très présent. Des ambiances très agréables, des mélodies qui sonnent. Je crois que le chant me dérange pour sa présence un peu trop fréquente dans les aigus. Pas de repos, on est toujours haut. Ca mériterait d’arroser un peu plus les graves de la téciture. Ca ferait du repos et, comme pour tout domaine de la vie, faut varier les plaisirs !!!!
AS THE FIELD OF DREAMS WAS ABANDONED. Toujours ce bon heavy atmosphérique teinté de riffs bien lourds. Mais toujours ce chant en haut, qui crie toujours. Seul point noir à mes yeux tant l’interprétation est impeccable.
THE CONQUEROR WORM. Certes dis comme ca, le titre, le ver conquérant, ça fait pas rêver mes les paroles sont un texte d’Edgar Allan Poe, donc, respect ! AH, un titre avec une voix bien mordante (même si toujours très haute). Un ptit quelque chose de Sir Russel dans les intonations de couplets. Une rythmique bien puissante qui pousse au cul, derrière. Un bon passage instrumental épique au milieu du morceau vient enrichir tout ça et s’enchaîne sur du bon gros heavy speed. Ils savent jongler, nos artistes.
PRELUDE TO THE FAIR. Une instrumentale poignante, épique une fois de plus. Qui nous fait retomber gracieusement sur
SHE MOVED THROUGH THE FAIR. On reste dans un registre d’excellente compo heavy prog avec quelques frivolités fort plaisantes à la batterie. Ils ont trouvé leur style et enfoncent le clou dans cette lancée. Quelques hurlements death utiles mais cependant trop en arrière à mon goût.
THE WILD SWANS AT COOLE. Un synthé à la ELDRITCH vient nous enrichir une intro lourde et bien mise en place. Toujours ces compos prog mélancoliques avec ce son puissant chaleureux et ces riffs mélodiques bien trouvés. Mais toujours ce chant, soit trop haut, soit bas mais pas efficace.
ON ENDLESS PLANES OF IGNORANCE. Ca part très fort, très thrash, puis mélodique. Un morceau ternaire qui balance et des harmonies guitare bien trouvées sur les interludes. Une compo riche et pleine d’idées.
Conclusion : Un album de progr heavy joué par d’excellents musiciens malgré un chant que je trouve trop oppressant (ma comparaison avec DYSLESIA vient du fait que je trouve le chanteur de ce groupe tout aussi oppressant). Sinon les compos sont intéressantes, les mélodies bien trouvées et les lignes de chant accrochent. Seules critiques, une certaine monotonie s’installe au niveau des tempos et des structures des compos et ca en devient un peu lassant. A écouter tout de même pour la qualité du son, des mélodies et pour les fans du genre, vous risquez d’être accrochés.
MASS PSYCHOSIS. On rentre fort. Une grosse production, un son présent à tous les niveaux, des riffs heavy prog thrash. Tout ça laisse présager que du bon. Une voix puissante, bien placée mais un truc me heurte. Allez savoir pourquoi. Déjà les passages en voix death, quelque chose cloche dans la voix. Sinon les chœurs, très bien mis en place. Et les interprètes sont de très haute voltige. Les compos, c’est un mélange de ARCTURUS sur les ambiances (en moins culte tout de même soyons réalistes) et de heavy à la DYSLESIA.
WHEN THE BEGINNING MEETS THE END. Du bon progressif bien lourd. Des refrains accrocheurs. Toujours une interprétation sans faille. Des compos riches, des passages mélodiques sympathiques. Toujours un heurt sur le chant, peut être un peu trop nasillard.
SOWING DEAD SEEDS. On sent une petite touche atmosphérique à la AMORPHIS. Un clavier très présent. Des ambiances très agréables, des mélodies qui sonnent. Je crois que le chant me dérange pour sa présence un peu trop fréquente dans les aigus. Pas de repos, on est toujours haut. Ca mériterait d’arroser un peu plus les graves de la téciture. Ca ferait du repos et, comme pour tout domaine de la vie, faut varier les plaisirs !!!!
AS THE FIELD OF DREAMS WAS ABANDONED. Toujours ce bon heavy atmosphérique teinté de riffs bien lourds. Mais toujours ce chant en haut, qui crie toujours. Seul point noir à mes yeux tant l’interprétation est impeccable.
THE CONQUEROR WORM. Certes dis comme ca, le titre, le ver conquérant, ça fait pas rêver mes les paroles sont un texte d’Edgar Allan Poe, donc, respect ! AH, un titre avec une voix bien mordante (même si toujours très haute). Un ptit quelque chose de Sir Russel dans les intonations de couplets. Une rythmique bien puissante qui pousse au cul, derrière. Un bon passage instrumental épique au milieu du morceau vient enrichir tout ça et s’enchaîne sur du bon gros heavy speed. Ils savent jongler, nos artistes.
PRELUDE TO THE FAIR. Une instrumentale poignante, épique une fois de plus. Qui nous fait retomber gracieusement sur
SHE MOVED THROUGH THE FAIR. On reste dans un registre d’excellente compo heavy prog avec quelques frivolités fort plaisantes à la batterie. Ils ont trouvé leur style et enfoncent le clou dans cette lancée. Quelques hurlements death utiles mais cependant trop en arrière à mon goût.
THE WILD SWANS AT COOLE. Un synthé à la ELDRITCH vient nous enrichir une intro lourde et bien mise en place. Toujours ces compos prog mélancoliques avec ce son puissant chaleureux et ces riffs mélodiques bien trouvés. Mais toujours ce chant, soit trop haut, soit bas mais pas efficace.
ON ENDLESS PLANES OF IGNORANCE. Ca part très fort, très thrash, puis mélodique. Un morceau ternaire qui balance et des harmonies guitare bien trouvées sur les interludes. Une compo riche et pleine d’idées.
Conclusion : Un album de progr heavy joué par d’excellents musiciens malgré un chant que je trouve trop oppressant (ma comparaison avec DYSLESIA vient du fait que je trouve le chanteur de ce groupe tout aussi oppressant). Sinon les compos sont intéressantes, les mélodies bien trouvées et les lignes de chant accrochent. Seules critiques, une certaine monotonie s’installe au niveau des tempos et des structures des compos et ca en devient un peu lassant. A écouter tout de même pour la qualité du son, des mélodies et pour les fans du genre, vous risquez d’être accrochés.
Critique : Burno
Note : 6/10
Site du groupe : My Space officiel
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