Chronique
THUNDERSTONE - DIRT METAL / Sony 2009
Cinquième opus pour nos Finlandais, qui au fil des années, ont démontrés de forts belles qualités. Oui mais voilà, un des points forts du combo (son chanteur) a quitté le navire. Aujourd'hui Pasi Rantanen est remplacé par Rick Altzi connu pour son travail chez At Vance (entre autres), et Thunderstone compte bien prouver que tout ceci n'entame en rien leur périple musical.
Ce nouvel opus débute par une dispensable intro « Rebirth » qui nous envoie directement au premier single : « I almighty » qui poursuit sur la voie lancée par le groupe depuis deux albums, à savoir un power speed typiquement finlandais. D'entrée la voix chaude de Rick fait des merveilles et ce titre devient un tube en puissance aidé par un refrain percutant et sublimé par une fin calme très prenante. Une entrée en matière des plus réussie.
La title track débarque pour je l'espère enfoncer le clou et nous démontrer que Nino Laurene ne s’est pas trompé, et bien « Dirt metal » remplit sa tache avec un titre plus rythmé certes un peu basique mais ultra efficace. Loin d'être original ce titre aura au moins le mérite de faire bouger sur scène. « Blood that i bleed » poursuit dans la même veine, d'un métal sévèrement heavy (une petite apparenté à Zakk Wylde par moment) pour du conventionnel certes rentre dedans mais à qui il manque un peu de folie !
Gros riff et accélération quasi Trash pour « Star » qui étonne. La voix de Rick bien plus lourde accentue cette évolution. Sympa mais surprenant. Thunderstone décide d'alourdir encore un peu plus sa musique. Après un petit changement, « Ghost of youth » revient dans du habituel. Un constant commence à se dessiner, avec un album sans personnalité, ce qui est bien dommage.
Enfin on retrouve notre Thunderstone avec « Counting hours » qui passe bien mais malheureusement le changement de chanteur se fait trop sentir, pas que Rick soit mauvais mais l'ombre de Pasi est trop présente et son absence trop sensible. Un peu de speed baston avec « Dodge the bullet », qui n'arrive pas à mon avis à faire décoller cet album. Le fait d’essayer de mélanger du bourrin à du mélodique marche à moitié, dommage. Gros riff lourd de chez lourd pour « Deadlight » qui voit Rick lorgner vers un certain Apollo Papathanasio (Firewind / Evil Masquerade), pour cette fois-ci un résultat très convenable. Un très bon titre que voici !
Re métal purement finlandais pour « At the feet of fools » qui n'apporte pas plus. Heureusement pour lui, le refrain quelque peu oriental est un vrai régal, bien aidé par le synthé et la voix chaude et puissante de Rick. Petit dernier avec « Suffering song », qui débute sur une basse inquiétante avant de se transformer en un titre épique et mélodique des plus réussit. Comme quoi, quand le groupe le veut ils peuvent encore nous ressortir de belles œuvres !
Conclusion : Thunderstone vient de nous sortir l'album le plus heavy de sa carrière mais semble se perdre un peu. Pas toujours inspiré et parfois un peu trop simple, ce Dirt Metal voit un arrêt dans son ascension. Pour ce qui est de Rick, il fait du bon boulot mais ne parvient pas à faire oublier son décidément très bon prédécesseur !
Ce nouvel opus débute par une dispensable intro « Rebirth » qui nous envoie directement au premier single : « I almighty » qui poursuit sur la voie lancée par le groupe depuis deux albums, à savoir un power speed typiquement finlandais. D'entrée la voix chaude de Rick fait des merveilles et ce titre devient un tube en puissance aidé par un refrain percutant et sublimé par une fin calme très prenante. Une entrée en matière des plus réussie.
La title track débarque pour je l'espère enfoncer le clou et nous démontrer que Nino Laurene ne s’est pas trompé, et bien « Dirt metal » remplit sa tache avec un titre plus rythmé certes un peu basique mais ultra efficace. Loin d'être original ce titre aura au moins le mérite de faire bouger sur scène. « Blood that i bleed » poursuit dans la même veine, d'un métal sévèrement heavy (une petite apparenté à Zakk Wylde par moment) pour du conventionnel certes rentre dedans mais à qui il manque un peu de folie !
Gros riff et accélération quasi Trash pour « Star » qui étonne. La voix de Rick bien plus lourde accentue cette évolution. Sympa mais surprenant. Thunderstone décide d'alourdir encore un peu plus sa musique. Après un petit changement, « Ghost of youth » revient dans du habituel. Un constant commence à se dessiner, avec un album sans personnalité, ce qui est bien dommage.
Enfin on retrouve notre Thunderstone avec « Counting hours » qui passe bien mais malheureusement le changement de chanteur se fait trop sentir, pas que Rick soit mauvais mais l'ombre de Pasi est trop présente et son absence trop sensible. Un peu de speed baston avec « Dodge the bullet », qui n'arrive pas à mon avis à faire décoller cet album. Le fait d’essayer de mélanger du bourrin à du mélodique marche à moitié, dommage. Gros riff lourd de chez lourd pour « Deadlight » qui voit Rick lorgner vers un certain Apollo Papathanasio (Firewind / Evil Masquerade), pour cette fois-ci un résultat très convenable. Un très bon titre que voici !
Re métal purement finlandais pour « At the feet of fools » qui n'apporte pas plus. Heureusement pour lui, le refrain quelque peu oriental est un vrai régal, bien aidé par le synthé et la voix chaude et puissante de Rick. Petit dernier avec « Suffering song », qui débute sur une basse inquiétante avant de se transformer en un titre épique et mélodique des plus réussit. Comme quoi, quand le groupe le veut ils peuvent encore nous ressortir de belles œuvres !
Conclusion : Thunderstone vient de nous sortir l'album le plus heavy de sa carrière mais semble se perdre un peu. Pas toujours inspiré et parfois un peu trop simple, ce Dirt Metal voit un arrêt dans son ascension. Pour ce qui est de Rick, il fait du bon boulot mais ne parvient pas à faire oublier son décidément très bon prédécesseur !
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Vues : 5750 fois