Chronique

C’est seulement par le biais d’un trois titres que les musiciens de RAGESTORM nous gratifient de ce nouvel opus, totalement autoproduit comme à l’accoutumé. Car tel est justement notre but à nous, chroniqueurs, de pouvoir commenter l’évolution de groupes, albums après albums, et de pouvoir vous en tenir informer. L’année dernière déjà, ce quintet m’avait déjà interloqué de par leur envie d’en découdre avec la scène professionnelle métal.

Le principal changement qui saute aux yeux, est bien sur la grande prise de maturité entre les deux démos, le son en est beaucoup plus tranchant, surtout au niveau batterie (marque de qualité), et dés le premier morceau, « The Rise of the Passion », on pourra s’apercevoir du changement radical du chant, pour une interprétation beaucoup plus agressive. Les compositions, toujours bien métal à l’image des premiers METALLICA, se verront à tendre, voir flirter avec MACHINE HEAD, voir même SLAYER.

« The Last Industrial Revolution », le second titre, enfonce le clou avec son couplet aux relents saccadés et à son pont/refrain très aérien, version Robb Flyin. On pourra vite se laisser emporter par cette démo très sérieuse et au son (qualité principale pour une démo réussi avant tout) quasi parfait.

Le « déjà » dernier morceau, « Insomnia », nous assénera son estocade finale en pratiquant son intro blast beat très bien joué et avec grande facilité. Les italiens de RAGESTORM nous réservent sur ce titre, leur plus grande technicité et surtout leur nouvelle interprétation sur des titres plus violents mais joué avec plus de retenue, noté le paradoxe…

Maturité est, je crois, le maitre mot de cette deuxième démo chroniqué dans nos pages. Cela fait plaisir de constater l’évolution si bien maitrisé de ce groupe au demeurant fort sympathique. J’espère que nous pourront contribuer quant à l’avènement de ce groupe de quelconques manières, et à son introduction dans l’industrie musicale pour que vous soyez beaucoup plus nombreux à vous délecter de leur musique si prometteuse.

Comme je l’avais déjà écrit lors de la première chronique de ce groupe : Maisons de disques, bousculez-vous aux portillons, car ces jeunes gars ont de l’or entre les doigts. Alors je leur mettrais finalement un 8/10 pour que vous saisissiez mon intérêt grandissant pour ce jeune et séduisant combo.