Chronique
SEEKERS OF THE TRUTH - 2 DECADES SHUNNING MASKS / Customcore Records 2009
Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Aujourd’hui, enfin un retour dans notre hexagone. Un quintet du nom de SEEKERS OF THE TRUTH y sévit depuis maintenant 20 ans dans un hard core débridé et résolument sans limites. Leur album s’appelle très logiquement 2 DECADES OF SHUNNING MASKS. Alors à vue de nez, on va tomber sur quoi ? Du vrai pur et dur, bien roots, à l’ancienne ? Ou un hard core aseptisé gominé actuel qui fait vendre ? Un petit frémissement d’impatience à l’idée de, peut être, réécouter du vieux punk speed. Oui je le clame haut et fort : Arretez d’appeler ça hard core ou autre nom inventé sous peu pour flatter le truc. DU PUNK C EST DU PUNK BORDEL ! ! ! ! ! !
Alors mesdames et messieurs, roulement de tambour ! Parce que là, écoutez, j’ai vécu un immense moment de nostalgie mais aussi de brutalité, d’énergie débridée. DU PUNK à l’ancienne, à la croisée de DEAD KENNEDY, THE EXPLOITED, SEX PISTOLS, IGNITE mais avec un son actuel, une justesse que le punk n’affectionnait pas particulièrement à l’époque et parfois des éléments de musique actuelle et des tempos parfois plus réhaussés que dans la vieille école. Mais l’esprit, ce putain d’esprit punk où on envoie tout chier et FUCK YOU ALL. Il est là ! ! !
On va pas donner dans l’exhaustif sinon on va finir l’année là dessus. Vu qu’il y’a 20 morceaux pour 20 ans de Hard Core (ah j’aime pas ce mot, DU PUNK).
D’entrée de jeu, le premier morceau vous met au diapason, ca envoie les pieds, ca crie ! AAAAAAH enfin de l’ancienne école comme on aime. Mais des éléments actuels, des mises en place viennent se greffer et ce n’est pas sans enrichir la musique. Des morceaux comme 2PM ou 1988 vous feront jumper toujours à l’ancienne. On est dans la grande époque où les groupes découvraient la fusion des styles, le métal, le rap, le punk, tout le monde envoyait pour le plus grand plaisir des auditeurs.
C’est vraiment génial de réécouter ses anciennes influences. Mais attention, la disto, le son batterie, le chant, tout est vraiment au goût du jour. Le son il dépote un maximum. Le chant, parfois rap, parfois très IGNITE, très haut et criard à souhaits. Quelle énergie, parbleu ! Et ils sont français. Fierté nationale mais ils auraient pu faire l’effort de faire des textes en français, on aurait été encore plus fiers !
Alors oreilles sensibles, un BACKDRAFT avec un tempo réellement redoutable va vous décrasser les conduits auditifs. Je sais pas le tempo, mais 1598 à la noire ? Peut être. Une boucherie.
Ah, on se lasse pas sincèrement. L’album suit son cours sans aucune perte de régime. A mes yeux, pas de réel morceau qui serait hors contexte. Tout claque. C’est vraiment un pur album sans aucune pudeur. Pas de bride. Les refrains, les chœurs, les rythmiques, les pulses basse – batterie, les pompes à la guitare. On est vraiment de retour dans les racines et les fondements de notre style de musique favori.
Je conclurais simplement en disant qu’un putain d’album comme ça, ça manquait cruellement. Pas de concession. 20 morceaux dont une majorité de moins de 2min30. Ils envoient. Le but de leur musique c’est l’énergie. On s’emmerde pas avec des chichis, on envoie la purée et on arrache tout sur notre passage. J’ai vraiment adoré écouter cet album. Je ferai un parallèle avec UNDISPUTED ATTITUDE de nos dinosaures de SLAYER. Un son qui dévaste, des rythmes speed, une voix criarde. Que du bonheur. Peut être réservé à un public de fans du genre mais pour tout un chacun, faites le détour. Ecoutez les origines de la musique métallique énergique et sans limite. Pour moi à écouter. Le concept et l’interprétation de cet album en font, dans son style si particulier, l’album de l’année pour moi. A foutre en boucles. Et si les morceaux vous emmerdent, vous inquiétez pas, ça dure pas longtemps.
Playslit : Inside Mr Nice Guy / 2 PM / Tribute / 1988 / Anger Release / Born Toulouse, Live to Win / Backdraft / Quench My Thirst / The Day When Envy Turned Friendship Into Something Else / When I Shun the Mask / Bloodline / There for You / Just Me / Pull the Trigger / Hold A Grudge / Exciting News for the Daily Life / The Joker / Crash World / Dare / 666
Alors mesdames et messieurs, roulement de tambour ! Parce que là, écoutez, j’ai vécu un immense moment de nostalgie mais aussi de brutalité, d’énergie débridée. DU PUNK à l’ancienne, à la croisée de DEAD KENNEDY, THE EXPLOITED, SEX PISTOLS, IGNITE mais avec un son actuel, une justesse que le punk n’affectionnait pas particulièrement à l’époque et parfois des éléments de musique actuelle et des tempos parfois plus réhaussés que dans la vieille école. Mais l’esprit, ce putain d’esprit punk où on envoie tout chier et FUCK YOU ALL. Il est là ! ! !
On va pas donner dans l’exhaustif sinon on va finir l’année là dessus. Vu qu’il y’a 20 morceaux pour 20 ans de Hard Core (ah j’aime pas ce mot, DU PUNK).
D’entrée de jeu, le premier morceau vous met au diapason, ca envoie les pieds, ca crie ! AAAAAAH enfin de l’ancienne école comme on aime. Mais des éléments actuels, des mises en place viennent se greffer et ce n’est pas sans enrichir la musique. Des morceaux comme 2PM ou 1988 vous feront jumper toujours à l’ancienne. On est dans la grande époque où les groupes découvraient la fusion des styles, le métal, le rap, le punk, tout le monde envoyait pour le plus grand plaisir des auditeurs.
C’est vraiment génial de réécouter ses anciennes influences. Mais attention, la disto, le son batterie, le chant, tout est vraiment au goût du jour. Le son il dépote un maximum. Le chant, parfois rap, parfois très IGNITE, très haut et criard à souhaits. Quelle énergie, parbleu ! Et ils sont français. Fierté nationale mais ils auraient pu faire l’effort de faire des textes en français, on aurait été encore plus fiers !
Alors oreilles sensibles, un BACKDRAFT avec un tempo réellement redoutable va vous décrasser les conduits auditifs. Je sais pas le tempo, mais 1598 à la noire ? Peut être. Une boucherie.
Ah, on se lasse pas sincèrement. L’album suit son cours sans aucune perte de régime. A mes yeux, pas de réel morceau qui serait hors contexte. Tout claque. C’est vraiment un pur album sans aucune pudeur. Pas de bride. Les refrains, les chœurs, les rythmiques, les pulses basse – batterie, les pompes à la guitare. On est vraiment de retour dans les racines et les fondements de notre style de musique favori.
Je conclurais simplement en disant qu’un putain d’album comme ça, ça manquait cruellement. Pas de concession. 20 morceaux dont une majorité de moins de 2min30. Ils envoient. Le but de leur musique c’est l’énergie. On s’emmerde pas avec des chichis, on envoie la purée et on arrache tout sur notre passage. J’ai vraiment adoré écouter cet album. Je ferai un parallèle avec UNDISPUTED ATTITUDE de nos dinosaures de SLAYER. Un son qui dévaste, des rythmes speed, une voix criarde. Que du bonheur. Peut être réservé à un public de fans du genre mais pour tout un chacun, faites le détour. Ecoutez les origines de la musique métallique énergique et sans limite. Pour moi à écouter. Le concept et l’interprétation de cet album en font, dans son style si particulier, l’album de l’année pour moi. A foutre en boucles. Et si les morceaux vous emmerdent, vous inquiétez pas, ça dure pas longtemps.
Playslit : Inside Mr Nice Guy / 2 PM / Tribute / 1988 / Anger Release / Born Toulouse, Live to Win / Backdraft / Quench My Thirst / The Day When Envy Turned Friendship Into Something Else / When I Shun the Mask / Bloodline / There for You / Just Me / Pull the Trigger / Hold A Grudge / Exciting News for the Daily Life / The Joker / Crash World / Dare / 666
Critique : Burno
Note : 8/10
Site du groupe : My Space officiel
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