Chronique
MOB RULES - RADICAL PEACE / AFM Records 2009
Petit à petit Mob Rules fait son trou dans le milieu. Fort d'une succession d'albums de très haute qualité, nos Allemands poursuivent cela avec ce sixième opus au sujet délicat.
C'est « Children of the flames » qui débute l'album, sur un mid tempo mélodique du plus bel effet, 100% Mob Rules, qui d'entrée place la barre très haute ! Comme d'hab toutes les qualités du combo Germanique sont ici réunies pour nous éblouir à nouveau. A noter aussi une évolution un poil plus progressive qui permet à cette première pièce (déjà maitresse) d'avoisiner les huit minutes de pures idées géniales ! « Trial of fire » avance donc notre histoire sur un rythme plus marqué. Une bonne idée qui devrait être des plus efficaces en live. Un titre très Germanique, qui appuyé par un refrain pompeux donne de fort bonnes intentions.
« Warchild » est comme on peut s'y attendre, au vu du sujet abordé, plus lourde et sombre. Une chanson basée sur l'émotion, qui nous est bien transmise par un Klaus Dirks en voix. Certes dans la plus grande tradition du groupe, ce qui peut donne une impression de sans plus, cette troisième piste est gorgée de petits arrangements mijotés aux oignons comme jamais. Le single « Astral hand » déboule sur son intro néoclassique avant de balancer une sorte de tube heavy mélodique des plus efficace ! On est loin des titres recherchés, subtilement arrangés, ici ont privilégie le direct le tout saupoudré de grosses orchestrations rentres dedans. Encore une fois parfait pour le live !
Attention faites place à la pièce épique «
The oswald file (Ethnolution part II : A matter of unnecessary doubt) » qui s'ouvre sur le discourt de John Fidzgerald Kennedy (''Ich bin ein Berliner'') à Berlin le 26 juin 1963. Suite donc des 25 minutes de Ethnologie A.D. Les 18 minutes de celle-ci se poursuivent par une sorte de ballade enivrante qui vous prend tout droit aux tripes ! Je vous rassure, si besoin était, que cela évolue, monte en puissance et en intensité et vous déchire de l'intérieur comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant ! Un titre extraordinaire qui passe comme une lettre à la poste et vous fait découvrir des contrées forts plaisantes.
Après un tel exploit « Walking for the sun » a une dure tache à accomplir. Un troisième morceau rapide qui permet de se remettre de la meilleure des manières de notre intense moment. On finit ce sixième opus par « The glance of fame », qui se veut lui aussi simple direct et fort plaisant. Le refrain est magique, t'envoute et te lâche plus. Décidément je le dis et le répète, ce groupe est très fort !!
Conclusion : Mob Rules vient surement de sortir son album le plus poussé, aventureux et travaillé qui fera succomber leurs fans et j'espère leur permettra d'être pris plus au sérieux dans un milieu pas toujours sympa avec eux. Un grand album, pour un grand groupe, qu'on se le dise !
C'est « Children of the flames » qui débute l'album, sur un mid tempo mélodique du plus bel effet, 100% Mob Rules, qui d'entrée place la barre très haute ! Comme d'hab toutes les qualités du combo Germanique sont ici réunies pour nous éblouir à nouveau. A noter aussi une évolution un poil plus progressive qui permet à cette première pièce (déjà maitresse) d'avoisiner les huit minutes de pures idées géniales ! « Trial of fire » avance donc notre histoire sur un rythme plus marqué. Une bonne idée qui devrait être des plus efficaces en live. Un titre très Germanique, qui appuyé par un refrain pompeux donne de fort bonnes intentions.
« Warchild » est comme on peut s'y attendre, au vu du sujet abordé, plus lourde et sombre. Une chanson basée sur l'émotion, qui nous est bien transmise par un Klaus Dirks en voix. Certes dans la plus grande tradition du groupe, ce qui peut donne une impression de sans plus, cette troisième piste est gorgée de petits arrangements mijotés aux oignons comme jamais. Le single « Astral hand » déboule sur son intro néoclassique avant de balancer une sorte de tube heavy mélodique des plus efficace ! On est loin des titres recherchés, subtilement arrangés, ici ont privilégie le direct le tout saupoudré de grosses orchestrations rentres dedans. Encore une fois parfait pour le live !
Attention faites place à la pièce épique «
The oswald file (Ethnolution part II : A matter of unnecessary doubt) » qui s'ouvre sur le discourt de John Fidzgerald Kennedy (''Ich bin ein Berliner'') à Berlin le 26 juin 1963. Suite donc des 25 minutes de Ethnologie A.D. Les 18 minutes de celle-ci se poursuivent par une sorte de ballade enivrante qui vous prend tout droit aux tripes ! Je vous rassure, si besoin était, que cela évolue, monte en puissance et en intensité et vous déchire de l'intérieur comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant ! Un titre extraordinaire qui passe comme une lettre à la poste et vous fait découvrir des contrées forts plaisantes.
Après un tel exploit « Walking for the sun » a une dure tache à accomplir. Un troisième morceau rapide qui permet de se remettre de la meilleure des manières de notre intense moment. On finit ce sixième opus par « The glance of fame », qui se veut lui aussi simple direct et fort plaisant. Le refrain est magique, t'envoute et te lâche plus. Décidément je le dis et le répète, ce groupe est très fort !!
Conclusion : Mob Rules vient surement de sortir son album le plus poussé, aventureux et travaillé qui fera succomber leurs fans et j'espère leur permettra d'être pris plus au sérieux dans un milieu pas toujours sympa avec eux. Un grand album, pour un grand groupe, qu'on se le dise !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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