Chronique

ORDEN OGAN - EASTON HOPE / AFM Records 2010

Nouvelle année, nouvelle découverte. Voici les Allemands d'Orden Ogan qui nous présentent leur troisième album. Comme vous l'aurez compris je découvre à peine ce combo, avec enthousiasme. Allez les gars on y croit !!

On débute par une intro assez longue « Rise and ruins » très jolie et majoritairement symphonique. Un bon moyen de plonger corps et âme dans le concept d'Orden Ogan. On poursuit sur « Nobody leaves » qui fait penser un peu à Morgana Lefay au niveau du riff. La suite bien ancrée dans le power germanique me rappelle que de bons souvenirs. Sans être révolutionnaire nos Allemands proposent une musique puissante et riche. Un très bon départ.
« Goodbye » est un titre étonnant pour une deuxième chanson, mais bon why not. Donc ici on poursuit sur les mêmes sphères. Là encore l'apparentée avec Morgana Lefay est assez présente, sans pour autant enlever toute personnalité au groupe. Les chœurs utilisés lors des refrains apportent beaucoup de puissance et un plus non négligeable. La title track débarque avec un esprit plus sombre. Ue voyage dans les abysses qui prend aux tripes. « Easton hope », assez progressive, permet de continuer notre voyage dans un monde surprenant et prenant.
Un petit « Welcome liberty » arrive et nous donne du rythme bien attendu. Bien que simple dans sa structure, elle permet de varier les plaisirs. Quant à son refrain du type cathédrale encore une fois c'est très réussit sans en faire trop. « All these dark years » est dans le triptyque habituel de ce genre de formation. Rien d'exceptionnel ici. J'espère que l'album ne va pas perdre ses bon points si tôt !
Après un petit moins bien, sans grand problème « Nothing remains » malgré son départ calme, qui fait immédiatement penser à une ballade, nous offre en fait un pur titre speed power qui fait son effet. Pas le plus marquant mais bon, les quelques touches personnelles le sauve. Avec « Reqiuem » on reprend bien évidement de la joie ! Cette fois-ci c'est bel et bien la ballade qui s'offre à nous. Un moment mélancolique porté par une musique symphonique digne de celle de films. Un vrai moment de power guerrier en deuil !
Une fois la tristesse partie, l'orgueil et la fierté refont surface lors d'un bien évidement enjoué « We are pirates » qu'on peut dédier à Runnig Wild. Un grand moment qui sent le large et les  « A l'abordage »!! Du pur et dur !! « The black heart » est un nouveau titre sans grand plus. Une plage de bon speed tonitruant entrecoupée de moments plus ou moins calmes pour rendre un côté épique pas désagréable. On termine notre tour sur « On downfall and decline ». Une sorte de must épico-symphonico-power-prog, qui comme on s'y attend en met plein la vue ! Un moyen de finir en beauté cette aventure fort convenable.

Conclusion : voici une bien bonne découverte de ce début d'année. Un album et un groupe aux qualités certaines qui combleront les fans de true épique. Un voyage agréable et intéressant qui ne révolutionne rien mais fait du bien !
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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