Chronique
FEAR FACTORY - MECHANIZE / AFM Records 2010
L'usine de la peur est bel et bien de retour après une courte pause et surtout de multiples traquas. Mais tout ça est fini et voici notre combo à nouveau présent avec Dino Cazares qui a lâché Divine Herezy pour retrouver son premier amour (Ah quand tu nous tiens !). Alors est-ce que cet album va nous remettre le groupe sur les bons rails, après un décevant 'Transgretion' ?
On entre dans le bal sans faire de détail avec un « Mechanize » tonitruant ! Le son que nous propose le groupe est tout bonnement ahurissant, un vrai condensé de puissance industrielle à l'état brut ! Le duo Burton C Bell / Dino Cazares est des plus explosif tant ces deux font la paire. Autre duo de feu la section rythmique composée de deux ex Strapping Young, Lad Gene Hoglan (Batterie) et Byron Stroud (Basse). Un premier titre purement Fear Factorien entre déchainement et passage plus glauque. « Industrial discipline » ne compte pas faire retomber la pression avec un riff dévastateur de l'ami Dino ! Burton s'égosille comme si sa vie en dépendait sur des couplets hargneux avant de nous envoyer au ciel avec un refrain au chant clair céleste. Que c'est bon de retrouver nos lascars inspirés et en forme !
Intro sombre pour « Fear campaign » avant un blast beast des plus blast ! A nouveau la puissance de frappe du groupe fait parler la poudre et les blast beat rendent plus que justice à l'effort réalisé. On peut dire que celle là sur scène va faire hyper mal ! On a même droit à un solo de guitare c'est pour dire la confiance retrouvée par nos Ricains ! Sans rien relâcher « Powershifter » poursuit notre exécution en règle ! Baignant toujours dans notre pilonnage avec des riffs tous plus incisifs les uns que les autres, notre combo ne plaisante pas une seconde ! A nouveau Burton fait appel à son chant clair pour un refrain ambiant puis percutant !
Un piano plutôt inquiétant arrive pour introniser « Christploitation » qui ne respire pas la joie ! Après une intro en guise de mise en bouche on retrouve notre métal bulldozer, avec lequel on se régale depuis le début. Alors certes on ne change pas trop de rythme mais vu l'envie que le groupe a ça serait criminel de les arrêter en si bon chemin ! « Oxidizer » ne lâche vraiment pas iota de haine et de dévastation sonore ! Seule petite différence, les bruitages électro chers au groupe sont présents et le refrain est peut-être le meilleur de l'album !
Vous en voulez encore et bien « Controlled Demolition » est là pour ça ! Moins bourrine que ses sœurs, elle n’en reste pas moins bonne et te donne de sacrées gifles. Pour moi mon titre de l'album ! Intro presque docile pour « Designing The Enemy », mais ne vous y fiez pas malgré son tempo plus lourd elle reste sauvagement malsaine et haineuse !! A noter un refrain qui fait vraiment froid dans le dos.
« Metallic Division » plus martial ne fait pas dans la dentelle non plus, une vraie preuve du côté mécanique du groupe, un interlude qui nous envoie sur « Final exit ». Un mélange entre riff barbare et passage mélodique des plus réussit ! Un exercice sublime qui montre un visage plus docile sans pour autant verser dans le gnian-gnian ! La meilleure surprise de notre opus !
Conclusion : Fear Factory est de retour pour de bon, avec un album en forme de fin du monde. Hargneux, puissant, incisif et aussi glauque que merveilleux, nos quatre amis ont frappés très, très fort pour un résultat largement à la hauteur de nos espérances. Voilà qui a de quoi nous réjouir en ce début d'année incertain !
On entre dans le bal sans faire de détail avec un « Mechanize » tonitruant ! Le son que nous propose le groupe est tout bonnement ahurissant, un vrai condensé de puissance industrielle à l'état brut ! Le duo Burton C Bell / Dino Cazares est des plus explosif tant ces deux font la paire. Autre duo de feu la section rythmique composée de deux ex Strapping Young, Lad Gene Hoglan (Batterie) et Byron Stroud (Basse). Un premier titre purement Fear Factorien entre déchainement et passage plus glauque. « Industrial discipline » ne compte pas faire retomber la pression avec un riff dévastateur de l'ami Dino ! Burton s'égosille comme si sa vie en dépendait sur des couplets hargneux avant de nous envoyer au ciel avec un refrain au chant clair céleste. Que c'est bon de retrouver nos lascars inspirés et en forme !
Intro sombre pour « Fear campaign » avant un blast beast des plus blast ! A nouveau la puissance de frappe du groupe fait parler la poudre et les blast beat rendent plus que justice à l'effort réalisé. On peut dire que celle là sur scène va faire hyper mal ! On a même droit à un solo de guitare c'est pour dire la confiance retrouvée par nos Ricains ! Sans rien relâcher « Powershifter » poursuit notre exécution en règle ! Baignant toujours dans notre pilonnage avec des riffs tous plus incisifs les uns que les autres, notre combo ne plaisante pas une seconde ! A nouveau Burton fait appel à son chant clair pour un refrain ambiant puis percutant !
Un piano plutôt inquiétant arrive pour introniser « Christploitation » qui ne respire pas la joie ! Après une intro en guise de mise en bouche on retrouve notre métal bulldozer, avec lequel on se régale depuis le début. Alors certes on ne change pas trop de rythme mais vu l'envie que le groupe a ça serait criminel de les arrêter en si bon chemin ! « Oxidizer » ne lâche vraiment pas iota de haine et de dévastation sonore ! Seule petite différence, les bruitages électro chers au groupe sont présents et le refrain est peut-être le meilleur de l'album !
Vous en voulez encore et bien « Controlled Demolition » est là pour ça ! Moins bourrine que ses sœurs, elle n’en reste pas moins bonne et te donne de sacrées gifles. Pour moi mon titre de l'album ! Intro presque docile pour « Designing The Enemy », mais ne vous y fiez pas malgré son tempo plus lourd elle reste sauvagement malsaine et haineuse !! A noter un refrain qui fait vraiment froid dans le dos.
« Metallic Division » plus martial ne fait pas dans la dentelle non plus, une vraie preuve du côté mécanique du groupe, un interlude qui nous envoie sur « Final exit ». Un mélange entre riff barbare et passage mélodique des plus réussit ! Un exercice sublime qui montre un visage plus docile sans pour autant verser dans le gnian-gnian ! La meilleure surprise de notre opus !
Conclusion : Fear Factory est de retour pour de bon, avec un album en forme de fin du monde. Hargneux, puissant, incisif et aussi glauque que merveilleux, nos quatre amis ont frappés très, très fort pour un résultat largement à la hauteur de nos espérances. Voilà qui a de quoi nous réjouir en ce début d'année incertain !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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