Chronique
MYRATH - DESERT CALL / XIII Bis records 2010
Nos tunisiens reviennent trois ans après un très bon album (Hope), qui posait les bases d'un métal prog efficace. Les voici pour un nouvel essai toujours produit par Kevin Codfert (Adagio) qui devrait propulser nos jeunes plus haut.
C'est logiquement bercé dans des saveurs orientales que « Forever and a day » débarque. Un super titre d'ouverture où le métal bien puissant rencontre la musique traditionnelle colorée. Le son de ce nouvel opus est ultra bon, une production tout simplement énorme ! Les couplets chantés en arabe par Zaher Zorgati apportent que plus d'authenticité et de folklore, puis le refrain lui permet de se frotter aux hauteurs avec une classe certaine. Confirmation oui, il est très bon. Musicalement le groupe a énormément muri en mettant en place de vraies chansons plus structurées et complexes.
Voilà une entrée en matière des plus réussie. Vite la suite ! « Tempest of sorrow » est bien plus lourde et nous enivre de ses saveurs épicées. Quelle grosse performance d'avoir réussit ce subtil mélange avec autant de brio ! La guitare de Malek est d'une puissance à faire pâlir Michael Roméo (Symphony X) et rappelle inévitablement Stephan Forté (Adagio). Le 'petit' nouveau Zaher est vraiment à l'aise démontrant ses capacités vocales qui n'ont rien à envier aux vocalistes Européens ou Ricains. Les idées coulent avec une telle facilité que ça en devient estomaquant !
Toujours dans ce métal prog oriental du plus bel effet, Myrath nous sert sur un plateau d'argent ce « Desert call » qui me file de sacrés frissons ! Mélodique à souhait sur un mur de guitares agressif et le tout saupoudré d'idées encore une fois lumineuses et d'arrangements grandioses pour un effet magique ! Quel titre mes enfants !! Le groupe nous sort vraiment la très grosse artillerie et ne semble pas vouloir s'arrêter ! Petit riff bien inspiré Symphony X pour « Madness » qui rappelle fortement quand même le Paradise Lost des Ricians. Surement le titre le moins inspiré de l'album sans pour autant être mauvais (on pense quand même trop à Set the world of fire). Heureusement quelques passages viennent sauver cette chanson (quel break !), avec une qualité mélodique fort appréciable et un bien bon taf de Zaher. Une petite erreur pardonnable.
Place à l'épique « Silent cries » qui entre dans le tas, de suite sans attendre. Bien sûr, porté par les changements de rythmes, et d'ambiance ces 10'43, sont l'illustration de la grande force de Myrath avec à nouveau un Zaher époustouflant de maitrise aidé par ses camarades qui distillent de vraies perles de lignes musicales. Chaque intervention semble écrite au millimètre près, pour un résultat qui coule de source (d'oasis !?) et enthousiaste l'auditeur bercé et porté par tant de génie (ça y est c'est lâché !). Tout simplement grandiose ! Après un tel passage « Memories » se fait plus courte pour laisser place à la ballade. Sans forcément être des plus novatrices elle puise sa force dans une sensibilité à fleur de peau et à son chant aux accents orientaux originaux. Conclusion, une très belle réussite qui vous tire presque quelques larmes (à noter un très bon travail de Malek à la guitare !).
« Ironic destiny » remet le métal à l'œuvre dans un titre rentre dedans où Saiffedine envoie du lourd à la batterie. On retrouve avec grand plaisir Zaher au chant dans un registre plus lourd, pour un passage couillu. Peut-être pas le plus complexe mais bien le plus efficace, qui déboite sa mémé en short (j'adore cette expression à la con !). Petit passage pachydermique, qui fait presque peur (mais qu'est ce qu'il est bon !), refrain mélodique, solo de tueur avec en invité Stephan Forté venu se frotter à son ami Malek, pour un résultat grandiose, voilà une autre recette miracle de nos Tunisiens. Et sur un élan tout aussi rythmé « No turning back » qui fleure bon le métal mélodique prend son envol, avec un énorme sentiment d'intense bonheur pour votre auditeur, qui voyage aux grès des différentes recettes musicales que nos comparses nous servent. Plus on avance plus on est agréablement surpris par les qualités presque sans limite du groupe.
Le sourire béant je m'apprête à écouter « Empty world », qui revient dans la tradition, peut-on dire, en se rapprochant des premiers titres de l'album. Je vous rassure sur ses qualités, car elle tue tout sur son passage. Oh putain oui, qu'elle est bonne (ce sacré Zaher ne cesse de m'impressionner). L'armée de Darbouka présent depuis le début apporte son lot de d'ambiance pittoresque du plus bel effet. Encore du très grand, confirmé avec la petite dernière « Shockwaves », qui en terme de qualité ne gâche pas l'énorme travaille pratiqué. Une fin peut être un peu plus simple, mais avec son lot de bonnes sensations. Oh oui, il va faire mal celui-là.
Conclusion : Myrath vient surement de sortir un des meilleurs albums de prog de cette année et bien évidement son meilleur opus qui dépasse très largement de la tête et des épaules un Hope inégalé. Avec ce Desert Call Myrath peut se targuer d'être entré dans la cours des grands avec de très sérieux arguments sous le coude. J'espère qu'une chose c'est que cela continue ainsi pendant longtemps encore Inch Allah !
C'est logiquement bercé dans des saveurs orientales que « Forever and a day » débarque. Un super titre d'ouverture où le métal bien puissant rencontre la musique traditionnelle colorée. Le son de ce nouvel opus est ultra bon, une production tout simplement énorme ! Les couplets chantés en arabe par Zaher Zorgati apportent que plus d'authenticité et de folklore, puis le refrain lui permet de se frotter aux hauteurs avec une classe certaine. Confirmation oui, il est très bon. Musicalement le groupe a énormément muri en mettant en place de vraies chansons plus structurées et complexes.
Voilà une entrée en matière des plus réussie. Vite la suite ! « Tempest of sorrow » est bien plus lourde et nous enivre de ses saveurs épicées. Quelle grosse performance d'avoir réussit ce subtil mélange avec autant de brio ! La guitare de Malek est d'une puissance à faire pâlir Michael Roméo (Symphony X) et rappelle inévitablement Stephan Forté (Adagio). Le 'petit' nouveau Zaher est vraiment à l'aise démontrant ses capacités vocales qui n'ont rien à envier aux vocalistes Européens ou Ricains. Les idées coulent avec une telle facilité que ça en devient estomaquant !
Toujours dans ce métal prog oriental du plus bel effet, Myrath nous sert sur un plateau d'argent ce « Desert call » qui me file de sacrés frissons ! Mélodique à souhait sur un mur de guitares agressif et le tout saupoudré d'idées encore une fois lumineuses et d'arrangements grandioses pour un effet magique ! Quel titre mes enfants !! Le groupe nous sort vraiment la très grosse artillerie et ne semble pas vouloir s'arrêter ! Petit riff bien inspiré Symphony X pour « Madness » qui rappelle fortement quand même le Paradise Lost des Ricians. Surement le titre le moins inspiré de l'album sans pour autant être mauvais (on pense quand même trop à Set the world of fire). Heureusement quelques passages viennent sauver cette chanson (quel break !), avec une qualité mélodique fort appréciable et un bien bon taf de Zaher. Une petite erreur pardonnable.
Place à l'épique « Silent cries » qui entre dans le tas, de suite sans attendre. Bien sûr, porté par les changements de rythmes, et d'ambiance ces 10'43, sont l'illustration de la grande force de Myrath avec à nouveau un Zaher époustouflant de maitrise aidé par ses camarades qui distillent de vraies perles de lignes musicales. Chaque intervention semble écrite au millimètre près, pour un résultat qui coule de source (d'oasis !?) et enthousiaste l'auditeur bercé et porté par tant de génie (ça y est c'est lâché !). Tout simplement grandiose ! Après un tel passage « Memories » se fait plus courte pour laisser place à la ballade. Sans forcément être des plus novatrices elle puise sa force dans une sensibilité à fleur de peau et à son chant aux accents orientaux originaux. Conclusion, une très belle réussite qui vous tire presque quelques larmes (à noter un très bon travail de Malek à la guitare !).
« Ironic destiny » remet le métal à l'œuvre dans un titre rentre dedans où Saiffedine envoie du lourd à la batterie. On retrouve avec grand plaisir Zaher au chant dans un registre plus lourd, pour un passage couillu. Peut-être pas le plus complexe mais bien le plus efficace, qui déboite sa mémé en short (j'adore cette expression à la con !). Petit passage pachydermique, qui fait presque peur (mais qu'est ce qu'il est bon !), refrain mélodique, solo de tueur avec en invité Stephan Forté venu se frotter à son ami Malek, pour un résultat grandiose, voilà une autre recette miracle de nos Tunisiens. Et sur un élan tout aussi rythmé « No turning back » qui fleure bon le métal mélodique prend son envol, avec un énorme sentiment d'intense bonheur pour votre auditeur, qui voyage aux grès des différentes recettes musicales que nos comparses nous servent. Plus on avance plus on est agréablement surpris par les qualités presque sans limite du groupe.
Le sourire béant je m'apprête à écouter « Empty world », qui revient dans la tradition, peut-on dire, en se rapprochant des premiers titres de l'album. Je vous rassure sur ses qualités, car elle tue tout sur son passage. Oh putain oui, qu'elle est bonne (ce sacré Zaher ne cesse de m'impressionner). L'armée de Darbouka présent depuis le début apporte son lot de d'ambiance pittoresque du plus bel effet. Encore du très grand, confirmé avec la petite dernière « Shockwaves », qui en terme de qualité ne gâche pas l'énorme travaille pratiqué. Une fin peut être un peu plus simple, mais avec son lot de bonnes sensations. Oh oui, il va faire mal celui-là.
Conclusion : Myrath vient surement de sortir un des meilleurs albums de prog de cette année et bien évidement son meilleur opus qui dépasse très largement de la tête et des épaules un Hope inégalé. Avec ce Desert Call Myrath peut se targuer d'être entré dans la cours des grands avec de très sérieux arguments sous le coude. J'espère qu'une chose c'est que cela continue ainsi pendant longtemps encore Inch Allah !
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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