Chronique
JON OLIVA'S PAIN - FESTIVAL / AFM Records 2010
Notre maitre d'œuvre est de retour après un extraordinaire 'Global warning', pour ce bien nommé 'Festival', et ainsi poursuivre son chemin hors de Savatage. Une carrière rondement bien menée pour notre Montain King, bien décidé à ne pas s'arrêter en si bon chemin.
Tout commence par une intro ambiante pour un « Lies » plutôt rentre dedans. Un très bon titre d'ouverture dans la plus grand tradition de Jon Oliva, qui délivre une sacrée performance vocale. Comme d'hab beaucoup de chose viennent agrémenter cette chanson, pour notre grand plaisir. « Death rides a black horses » débarque de manière bien plus lourde et symphonique. Une pure merveille de heavy pompeux avec un Jon très en voix qui sublime cette pièce musicale. Déjà un des meilleurs morceaux de l'album.
La bien nommée « Festival » débute sur une musique de cirque avant de nous donner du Oliva habituel, plutôt groovy et rythmé. Dommage malgré tout que cela semble déjà vu, un certain manque de prise de risques persiste. Un petit moins bien vite rattrapé par un lourd « Afterglow » qui même s'il ne respire toujours pas l'originalité se défend par une acoustique aux mélodies très travaillées qui rappellent Led Zeppelin avec un Jon à nouveau fort convaincant. Une chanson majestueuse aux traits marqués bien appuyés par son refrain heavy et une fin accélérée au fort accent Jazzy.
On ne chaume pas et « Living on the edge » est là pour nous aider. Un titre plus dans la veine d'un bon vieux Savatage qui marque son passage. Décidément Jon semble rajeunir album après album. Pas le plus prog mais bien le plus percutant ! A noter un beau duel de guitares à l'ancienne. Place à la vraie ballade avec l'acoustique « Looking for nothing ». Là encore on semble être dans un univers déjà vu lors de ses trois dernières prestations. C'est dommage que notre homme n’ait pas cherché à prendre plus de risques.
Bonne entrée puissante pour « The evil within » qui déboite et semble en vouloir ! Un titre heavy et sombre qui me plait beaucoup. Avec de telles compos je ne comprends pas pourquoi notre homme ne les joue pas plus en Live. Nouvelle ambiance acoustique avec « Winter heaven » qui nous berce délicatement. Simple et agréable elle coule tranquillement le long de nos oreilles jusqu'à l'arrivée bien plus virile des guitares pour nous offrir un titre progressif mélodique grandiose.
Après un tel passage « I fear you » remet le gros métal méchant en avant. Ce n'est pas pour être désagréable mais je trouve que tout ça sonne trop logiquement. On termine avec « Now » une dernière ballade fort agréable et plus larmoyante, qui apporte le lot de mélancolie qui manquait presque à cet opus. Encore un très beau travail de la part de Mr Oliva si touchant.
Conclusion : pour ce quatrième opus Jon Oliva continue sa route avec succès même si celui-ci est bien trop prévisible. Reste une composition unique et un talent intact qui conviendra aux fans du Montain King.
Tout commence par une intro ambiante pour un « Lies » plutôt rentre dedans. Un très bon titre d'ouverture dans la plus grand tradition de Jon Oliva, qui délivre une sacrée performance vocale. Comme d'hab beaucoup de chose viennent agrémenter cette chanson, pour notre grand plaisir. « Death rides a black horses » débarque de manière bien plus lourde et symphonique. Une pure merveille de heavy pompeux avec un Jon très en voix qui sublime cette pièce musicale. Déjà un des meilleurs morceaux de l'album.
La bien nommée « Festival » débute sur une musique de cirque avant de nous donner du Oliva habituel, plutôt groovy et rythmé. Dommage malgré tout que cela semble déjà vu, un certain manque de prise de risques persiste. Un petit moins bien vite rattrapé par un lourd « Afterglow » qui même s'il ne respire toujours pas l'originalité se défend par une acoustique aux mélodies très travaillées qui rappellent Led Zeppelin avec un Jon à nouveau fort convaincant. Une chanson majestueuse aux traits marqués bien appuyés par son refrain heavy et une fin accélérée au fort accent Jazzy.
On ne chaume pas et « Living on the edge » est là pour nous aider. Un titre plus dans la veine d'un bon vieux Savatage qui marque son passage. Décidément Jon semble rajeunir album après album. Pas le plus prog mais bien le plus percutant ! A noter un beau duel de guitares à l'ancienne. Place à la vraie ballade avec l'acoustique « Looking for nothing ». Là encore on semble être dans un univers déjà vu lors de ses trois dernières prestations. C'est dommage que notre homme n’ait pas cherché à prendre plus de risques.
Bonne entrée puissante pour « The evil within » qui déboite et semble en vouloir ! Un titre heavy et sombre qui me plait beaucoup. Avec de telles compos je ne comprends pas pourquoi notre homme ne les joue pas plus en Live. Nouvelle ambiance acoustique avec « Winter heaven » qui nous berce délicatement. Simple et agréable elle coule tranquillement le long de nos oreilles jusqu'à l'arrivée bien plus virile des guitares pour nous offrir un titre progressif mélodique grandiose.
Après un tel passage « I fear you » remet le gros métal méchant en avant. Ce n'est pas pour être désagréable mais je trouve que tout ça sonne trop logiquement. On termine avec « Now » une dernière ballade fort agréable et plus larmoyante, qui apporte le lot de mélancolie qui manquait presque à cet opus. Encore un très beau travail de la part de Mr Oliva si touchant.
Conclusion : pour ce quatrième opus Jon Oliva continue sa route avec succès même si celui-ci est bien trop prévisible. Reste une composition unique et un talent intact qui conviendra aux fans du Montain King.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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