Chronique
ROB ZOMBIE - HELLBILLY DELUXE 2 / Roadrunner 2010
Rob is back ! Après de nombreuses années de silence discographique (notre homme était parti dans le cinéma) il débarque enfin pour nous présenter ce Hellbilly Deluxe 2, suite de son tout premier album sorti en 1998. Armé du génial John 5 (Marilyn Manson / Two / David Lee Roth), notre Zombie repart de plus belle !
Tout commence par « Jesus Frankeistein » qui permet de refaire connaissance avec le métal’n’roll déluré de l'ami Rob. Un début très inquiétant qui nous plonge dans l'atmosphère des films d'horreurs. La suite plus rythmée nous offre un titre costaud sur lequel la guitare de John 5 brille. Tout ça n'est pas sans me rappeler l'album Holy Wood de Manson ! « Sick bubble gum » est plus rythmé ce qui permet de bien bouger la tête. Les amateurs de show rock seront ravis de la qualité des compos, car sans être des plus extraordinaires, elles génèrent tout ce qu'il faut pour prendre son pied.
Pour « What » on retrouve le rock dénué de subtilité qui devient un peu agaçant par moment. Certes, ça peut prêter à sourire, mais ajoutez à cela une voix au vocadeur durant tout son long... ça arrange pas à force ! Heureusement le début acoustique de « Mars need woman » très bien joué par John 5, nous offre un bol d'air western pas dégueu. La suite est dans le collimateur des travaux d'Alice Cooper fin des 70's et se transforme petit à petit en un métal indus lourd et répétitif. À nouveau bonne guitare en Slide pour introniser « Werewolf baby » bien plus intéressante que ses deux dernières consœurs. Inspirée et remuante, gavée d'un super refrain, voilà un titre qui envoie !
On garde les bonnes nouvelles sur un très Indus « Virgin witch » qui après une intro lugubre, évolue sur un mid tempo puissant et malsain ! En un mot un régal ! Du rock indus entre Cooper et Manson sur le sympathique « Death and destiny the dream factory » qui passe bien sans grand plus comparé au « Burn » plus évolué, qui te fait vibrer sur des rythmes ensorcelés.
« Cease to exist » est lourd de chez lourd, presque psychédélique. A nouveau on semble plonger dans les 70's avec délectation. Une très bonne chanson que voilà, bien suivit par l’enjouée et très Comics « Worewolf woman in the SS ». Décidément on y trouve de vraies bonnes surprises et ce n'est pas la quasi symphonique « The man who laughs » qui me fera dire le contraire ! Un titre extraordinaire que ne renierait pas Alice Cooper et qui explose littéralement à la gueule ! La chanson de l'album sans hésitation qui serait parfaite si elle n'était pas entachée d'un solo de batterie qui sert absolument à rien !
Conclusion : ce ne sera pas l'album de l'année, ni le meilleur du Zombie, mais voilà du travail dans l'ensemble sérieux qui fait vraiment plaisir. Je pense ne pas me tromper à disant que l'apport de John 5 a apporté beaucoup au groupe (un peu comme pour Manson d'ailleurs!) car son travail est comme souvent parfait. Un retour aux affaires musicales fort agréable que l’on n’espère pas juste éphémère.
Tout commence par « Jesus Frankeistein » qui permet de refaire connaissance avec le métal’n’roll déluré de l'ami Rob. Un début très inquiétant qui nous plonge dans l'atmosphère des films d'horreurs. La suite plus rythmée nous offre un titre costaud sur lequel la guitare de John 5 brille. Tout ça n'est pas sans me rappeler l'album Holy Wood de Manson ! « Sick bubble gum » est plus rythmé ce qui permet de bien bouger la tête. Les amateurs de show rock seront ravis de la qualité des compos, car sans être des plus extraordinaires, elles génèrent tout ce qu'il faut pour prendre son pied.
Pour « What » on retrouve le rock dénué de subtilité qui devient un peu agaçant par moment. Certes, ça peut prêter à sourire, mais ajoutez à cela une voix au vocadeur durant tout son long... ça arrange pas à force ! Heureusement le début acoustique de « Mars need woman » très bien joué par John 5, nous offre un bol d'air western pas dégueu. La suite est dans le collimateur des travaux d'Alice Cooper fin des 70's et se transforme petit à petit en un métal indus lourd et répétitif. À nouveau bonne guitare en Slide pour introniser « Werewolf baby » bien plus intéressante que ses deux dernières consœurs. Inspirée et remuante, gavée d'un super refrain, voilà un titre qui envoie !
On garde les bonnes nouvelles sur un très Indus « Virgin witch » qui après une intro lugubre, évolue sur un mid tempo puissant et malsain ! En un mot un régal ! Du rock indus entre Cooper et Manson sur le sympathique « Death and destiny the dream factory » qui passe bien sans grand plus comparé au « Burn » plus évolué, qui te fait vibrer sur des rythmes ensorcelés.
« Cease to exist » est lourd de chez lourd, presque psychédélique. A nouveau on semble plonger dans les 70's avec délectation. Une très bonne chanson que voilà, bien suivit par l’enjouée et très Comics « Worewolf woman in the SS ». Décidément on y trouve de vraies bonnes surprises et ce n'est pas la quasi symphonique « The man who laughs » qui me fera dire le contraire ! Un titre extraordinaire que ne renierait pas Alice Cooper et qui explose littéralement à la gueule ! La chanson de l'album sans hésitation qui serait parfaite si elle n'était pas entachée d'un solo de batterie qui sert absolument à rien !
Conclusion : ce ne sera pas l'album de l'année, ni le meilleur du Zombie, mais voilà du travail dans l'ensemble sérieux qui fait vraiment plaisir. Je pense ne pas me tromper à disant que l'apport de John 5 a apporté beaucoup au groupe (un peu comme pour Manson d'ailleurs!) car son travail est comme souvent parfait. Un retour aux affaires musicales fort agréable que l’on n’espère pas juste éphémère.
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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