Chronique
GRIMLORD - DOLCE VITA SATH AN AS / Trident Harmony 2009
Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Mazette dis, aujourd’hui, nous allons causer d’un groupe polonais. Fait assez rare pour être mentionné. Mis à part nos sauvages de VADER, rares sont les combos venant du pays de la patate. Le groupe s’appelle GRIMLORD et semble avoir emprunté un parcours pour le moins atypique. 5 démos et un enregistrement live. Aucun album à proprement parler alors qu’ils existent depuis 1999. Ils ont enfin franchi le cap pour sortir DOLCE VITA SATH AN AS. A quoi peut on bien s’attendre ? Et bien, je n’en sais foutre rien. Autant aller écouter de suite pour en causer.
DOLCE VITA SATH AN AS. Petit semblant d’intro instrumentale pour basculer sur du lourd. Mais de courte durée. On retombe vite dans un heavy basique qui saura certainement ravir les puristes, sans forcément casser trois pattes à un canard. On remarquera surtout un chant lointain et fort peu utile à mon goût. Pas convaincu pour le moment.
WHEN THE HEADS ARE GOING DOWN. Le manque de conviction persiste. Mis à part un batteur qui s’évertue à garder tout le monde sous pression, le reste de l’interprétation n’a pas grand intérêt. Sauf pour les réels puristes du style. Mais les vrais de vrai !
OH ! MY KING. Même critique. Mêmes protagonistes, même combat. Idées qui sonnent bien, certes, mais basiques au possible. Et le tout n’est malheureusement pas agrémenté d’une interprétation de haute voltige salvatrice. On reste dans le moyen moins.
SHADE OF WRATH ANGELS. Ah ! Une surprise. Au heavy maintenant redondant vient se greffer une ambiance très Eros Nécropsiquienne. Et paf, on tombe dans le goth-doom. Ca remet du baume au cœur. Petit bémol, ce petit « plus » tourne très vite en boucle et lasse très rapidement. Alors, soit le style veut ça, soit c’est pas top.
GROUND ZERO. Ah ! intro qui réveille. Mais non ! ! ! ! ! ! On enchaine sur une deuxième instrumentale teintée des mêmes ambiances que précédemment sans grande inspiration. Mention passable.
DISSOLUTION OF ETERNITY. Retour au heavy sans concession (mais toujours trop basique). Un peu à l’image des solos de guitare. ON subit des enchaînements de plans sans articulations, sans âme, sans réel intérêt pour la musique en elle même. Il manque vraiment quelque chose. Même les petits passages mélodiques fort jolis au demeurant ne rehaussent pas assez le morceau selon moi.
ANCIENT LAND OF Y’S. Intro acoustique sympatoche. On y croit. Puis spécial dédicace au chant des mouettes (traduction anglaise, seagulls, merci à LEE DORIAN et à sa tribu qui nous ont gratifié d’une magnifique nuit des mouettes dans l’album CARNIVAL BIZARRE). Pardon je m’égare. Au final, ce morceau passe très bien. Les ambiances passent agréablement. Une très bonne surprise avec un très bon travail sur les arrangements et la composition.
AVERICIOUS SCAVENGER / PANTH OF LASH. Toujours instrumentale. Avec un travail assez bien fait sur les ambiances de nouveau. Ils remontent dans mon estime. Ca sonne bien tout en allant à l’essentiel. Bon, les solos dignes d’un fan de Kirk Hammett, on peut pas y couper, c’est le tarif. Mais bon, on y fait plus vraiment attention. Un bon morceau.
LAMENTATION SWORD. Même qualité instrumentale. Agréable. On est même gratifié d’un petit 5/4 ni vu ni connu j’t’embrouille sur l’intro. Encore un bon morceau instrumentale.
Pour conclure sur cet album, force est de constater qu’il est vraiment scindé en deux parties. On pourrait même pousser en disant trois parties. Un heavy de base où du chant a été posé. Les trois premiers morceaux. Passage qui n’apporte rien selon moi. Deuxième partie : les instrumentales de milieu d’album (4, 5, et 6ème morceau). Malheureusement sans grand intérêt même si l’esprit y est. Et finalement, une troisième partie où on sent que leur style de jeu est LA ! Une fin d’album agréable, des compositions bien travaillées sur les arrangements.
Aussi, je trouve dommage ce sentiment extérieur que les gars se « cherchent ». On met du chant ? On en met pas ? On fait du doom ? On fait quoi ? A mes yeux, leur fin d’album vaut le détour pour les amateurs du genre mais aussi pour le profane qui appréciera ses ambiances macabres et fort sympathiques.
Dommage que la globalité de l’album manque cruellement de cohérence et ait ses baisses de régime peu agréables. A confirmer.
DOLCE VITA SATH AN AS. Petit semblant d’intro instrumentale pour basculer sur du lourd. Mais de courte durée. On retombe vite dans un heavy basique qui saura certainement ravir les puristes, sans forcément casser trois pattes à un canard. On remarquera surtout un chant lointain et fort peu utile à mon goût. Pas convaincu pour le moment.
WHEN THE HEADS ARE GOING DOWN. Le manque de conviction persiste. Mis à part un batteur qui s’évertue à garder tout le monde sous pression, le reste de l’interprétation n’a pas grand intérêt. Sauf pour les réels puristes du style. Mais les vrais de vrai !
OH ! MY KING. Même critique. Mêmes protagonistes, même combat. Idées qui sonnent bien, certes, mais basiques au possible. Et le tout n’est malheureusement pas agrémenté d’une interprétation de haute voltige salvatrice. On reste dans le moyen moins.
SHADE OF WRATH ANGELS. Ah ! Une surprise. Au heavy maintenant redondant vient se greffer une ambiance très Eros Nécropsiquienne. Et paf, on tombe dans le goth-doom. Ca remet du baume au cœur. Petit bémol, ce petit « plus » tourne très vite en boucle et lasse très rapidement. Alors, soit le style veut ça, soit c’est pas top.
GROUND ZERO. Ah ! intro qui réveille. Mais non ! ! ! ! ! ! On enchaine sur une deuxième instrumentale teintée des mêmes ambiances que précédemment sans grande inspiration. Mention passable.
DISSOLUTION OF ETERNITY. Retour au heavy sans concession (mais toujours trop basique). Un peu à l’image des solos de guitare. ON subit des enchaînements de plans sans articulations, sans âme, sans réel intérêt pour la musique en elle même. Il manque vraiment quelque chose. Même les petits passages mélodiques fort jolis au demeurant ne rehaussent pas assez le morceau selon moi.
ANCIENT LAND OF Y’S. Intro acoustique sympatoche. On y croit. Puis spécial dédicace au chant des mouettes (traduction anglaise, seagulls, merci à LEE DORIAN et à sa tribu qui nous ont gratifié d’une magnifique nuit des mouettes dans l’album CARNIVAL BIZARRE). Pardon je m’égare. Au final, ce morceau passe très bien. Les ambiances passent agréablement. Une très bonne surprise avec un très bon travail sur les arrangements et la composition.
AVERICIOUS SCAVENGER / PANTH OF LASH. Toujours instrumentale. Avec un travail assez bien fait sur les ambiances de nouveau. Ils remontent dans mon estime. Ca sonne bien tout en allant à l’essentiel. Bon, les solos dignes d’un fan de Kirk Hammett, on peut pas y couper, c’est le tarif. Mais bon, on y fait plus vraiment attention. Un bon morceau.
LAMENTATION SWORD. Même qualité instrumentale. Agréable. On est même gratifié d’un petit 5/4 ni vu ni connu j’t’embrouille sur l’intro. Encore un bon morceau instrumentale.
Pour conclure sur cet album, force est de constater qu’il est vraiment scindé en deux parties. On pourrait même pousser en disant trois parties. Un heavy de base où du chant a été posé. Les trois premiers morceaux. Passage qui n’apporte rien selon moi. Deuxième partie : les instrumentales de milieu d’album (4, 5, et 6ème morceau). Malheureusement sans grand intérêt même si l’esprit y est. Et finalement, une troisième partie où on sent que leur style de jeu est LA ! Une fin d’album agréable, des compositions bien travaillées sur les arrangements.
Aussi, je trouve dommage ce sentiment extérieur que les gars se « cherchent ». On met du chant ? On en met pas ? On fait du doom ? On fait quoi ? A mes yeux, leur fin d’album vaut le détour pour les amateurs du genre mais aussi pour le profane qui appréciera ses ambiances macabres et fort sympathiques.
Dommage que la globalité de l’album manque cruellement de cohérence et ait ses baisses de régime peu agréables. A confirmer.
Critique : Burno
Note : 4.5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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