Chronique

HARTMANN - 3 / Sonic 11 records 2009

C'est avec un peu de retard que je me penche aujourd'hui sur le cas de ce troisième opus de l'excellent Oliver Hartmann, qui depuis son départ d'At Vance mène une carrière solo avec de succulents albums.

Avec « I won't get fooled again » on retrouve notre bon rock teinté de hard que pratique merveilleusement bien notre ami. Le son de cet opus est plus brut que ces deux prédécesseurs ce qui est finalement un bien en soit. La voix du maitre est toujours parfaite et nous régale de son timbre chaud. Un premier titre rentre dedans vite succédé par un « From otta space », plus groovy. On pourrait presque penser à Ben Harper dans l'idée. Un bon titre avec quelques passages mélodiques très agréables.
Pour « Suddenly » on a affaire à une sorte de ballade rock, aux qualités certaines, boostée par un joli refrain plus percutant. Un excellent titre bien sur mis en valeur par notre voix ! Comme d'hab notre homme aime varier ses compositions pour le plus grand plaisir de ses auditeurs. Cette fois-ci place à la vraie ballade avec l'acoustique et enivrante « All i can say », qui nous berce tendrement. À nouveau notre homme a su mettre ses émotions en pleine activité.
Après ce moment de tendresse fort agréable, « Right here, right now » nous redonne du bon rock sans être non plus trop virulent ! Un bon petit titre au refrain marquant qui passe allègrement bien. Une jolie ambiance acoustique limite celtique nous accueille pour « Don't give up your dream ». La suite plus rock durcit le ton tout en gardant la belle mélodie celte du début. Un très joli titre à mettre à nouveau à son actif.
« Broken down » remet le rock au goût du jour, et te fait taper du pied ! Assez simple et efficace cette chanson sera un vrai régal pour le live. Deuxième vraie ballade avec la touchante « Don't tell me it's over » où cette voix sublime court le long de vos oreilles et vous rend tout chose. C'est vraiment l'une des plus belle voix du circuit (et on comprend pourquoi il est souvent invité chez d'autres artistes : Avantasia, Heavenly, Iron Mask etc.), qui plus est doublé d'un très bon compositeur aux idées lumineuses.
La remuante et enjouée « Lost in havanna » fait son apparition pour vous donnez des envies de bouger votre corps et de profiter de ce moment sans complexe. Quel plaisir simple, mais quel plaisir quand même. Pour la mélancolique « Brothers » Oliver n'est pas seul au micro puisque le grand (par le talent mauvaise langue) Tobias Sammet (Edguy, Avantasia) vient pousser la chansonnette. Un duo / duel formidable de ces deux grandes voix du rock, pour peut-être bien le meilleur titre de l'album !
Après un tel moment on termine de manière bien plus douce par un « Forgotten innocence ». Une dernière ballade qui comme les autres fait plein de petits effets. Une manière de conclure dans un bain de tendresse enveloppant, dont on aimerait bien jamais pouvoir en sortir.

Conclusion : troisième essais transformés pour notre Oliver, qui en apportant une petite évolution rend son groupe plus conventionnel mais toujours et fort heureusement agréable, grâce à de véritables compositions éclairés par de belles mélodies et un chant parfait en tout point. Bref que du bon !!
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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